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C'est ce qu'explique Christophe Mouton, directeur général de l'AZ Maria Middelares à Gand, en réaction aux résultats de l'enquête réalisée par JDM-Hospitals en collaboration avec ZORGI sur l'attitude du personnel non soignant des hôpitaux au cours de la pandémie du Covid (lire en pages 14 à 16). Il retient de cette analyse trois grands enseignements. Tout d'abord, il apparaît clairement que nombre de collaborateurs sont satisfaits de la manière dont leur établissement a tiré son épingle du jeu au cours de cette crise sanitaire, souligne Christophe Mouton. "Ils formulent aussi des propositions constructives pour améliorer les conditions de travail."Même sans être directement impliqués dans les soins, il est clair pour lui que ces travailleurs hospitaliers ont été exposés à une bonne dose d'incertitude et de stress supplémentaire. "Ils n'en ont pas moins donné le meilleur d'eux-mêmes. Un point d'attention important pour l'hôpital est de veiller à ce que la limite entre travail et vie privée reste suffisamment claire." Le big boss de la clinique gantoise se dit aussi très heureux que les collaborateurs non soignants aient si bien conscience de l'importance cruciale de leur rôle au sein des établissements de soins. Un second constat notoire est que la pandémie a donné un formidable coup d'accélérateur à l'informatisation. "L' AZ Maria Middelares a l'ambition d'être un hôpital innovant et nous avions donc déjà mis énormément d'outils numériques à la disposition de nos équipes", souligne Christophe Mouton. "Il est toutefois évident que le Covid a accéléré le mouvement, notamment par exemple pour les réunions virtuelles ou hybrides."S'agissant du télétravail aussi, l'hôpital avait déjà prévu quelques mesures. "Ce soutien a toutefois été élargi au pas de charge pour permettre à davantage de personnes de travailler de chez elles. Nous avons aussi fait des progrès importants au bénéfice des patients, qui peuvent désormais être beaucoup mieux surveillés et encadrés à domicile", ajoute Christophe Mouton. Toutes les informations et les actions possibles ont été regroupées sur la plateforme-patients numérique de l'établissement, MijnMariaMiddelares. Le dernier point important que Christophe Mouton retient de notre sondage concerne la communication. "Les résultats de l'enquête démontrent qu'on ne peut en aucun cas sous-estimer l'importance d'une bonne communication, qui reste donc plus que jamais un point d'attention. Dans notre hôpital aussi, nous continuons à déployer de nouveaux outils à ce niveau, dont par exemple une appli de communication interne. Celle-ci permet de mettre également des connaissances à disposition à distance et d'avoir davantage d'interactions", conclut Christophe Mouton.