Les internés pour lesquels il n'existe plus de traitement thérapeutique possible y bénéficieront de soins personnalisés hors de prison dans un environnement sûr et sain. Bierbeek offrira de la place à 30 internés. Les premières admissions sont prévues pour le printemps 2016.
" Il existait un manque de soins de longue durée décents en milieu résidentiel pour les internés qu'il n'est plus possible de traiter ou dont les chances de réinsertion sociale sont minces ou inexistantes ", explique Maggie De Block. " Ce service comble un maillon manquant dans le circuit de la psychiatrie légale et contribue au flux sortant des internés de nos prisons, en tenant compte du risque de sécurité pour la société et les victimes ", explique Koen Geens.
Le CPU Sint-Kamillus paie quelque 206.300 euros pour les travaux d'infrastructure, qu'il réalise aussi pour d'autres patients psychiatriques. La Justice prend 370 000 euros à sa charge pour les travaux de sécurité du bloc séparé.
La Santé publique paie annuellement 700 000 euros pour des effectifs supplémentaires, tels que du personnel infirmier, en sus des 3,5 millions qu'elle paie pour les soins de base donnés à 30 patients psychiatriques en milieu hospitalier.
Une possibilité d'accueil analogue sera également réalisée en Wallonie.
Bientôt un accueil thérapeutique de longue durée des personnes internées
François Remy
Rédacteur
Maggie De Block et Koen Geens, respectivement ministres de la Santé publique et ministre de la Justice ont lancé la semaine dernière, conjointement, un département pour l'accueil légal de longue durée de personnes internées au Centre psychiatrique universitaire (CPU) Sint-Kamillus à Bierbeek. Une possibilité d'accueil analogue sera également réalisée en Wallonie.
Les internés pour lesquels il n'existe plus de traitement thérapeutique possible y bénéficieront de soins personnalisés hors de prison dans un environnement sûr et sain. Bierbeek offrira de la place à 30 internés. Les premières admissions sont prévues pour le printemps 2016. " Il existait un manque de soins de longue durée décents en milieu résidentiel pour les internés qu'il n'est plus possible de traiter ou dont les chances de réinsertion sociale sont minces ou inexistantes ", explique Maggie De Block. " Ce service comble un maillon manquant dans le circuit de la psychiatrie légale et contribue au flux sortant des internés de nos prisons, en tenant compte du risque de sécurité pour la société et les victimes ", explique Koen Geens. Le CPU Sint-Kamillus paie quelque 206.300 euros pour les travaux d'infrastructure, qu'il réalise aussi pour d'autres patients psychiatriques. La Justice prend 370 000 euros à sa charge pour les travaux de sécurité du bloc séparé. La Santé publique paie annuellement 700 000 euros pour des effectifs supplémentaires, tels que du personnel infirmier, en sus des 3,5 millions qu'elle paie pour les soins de base donnés à 30 patients psychiatriques en milieu hospitalier. Une possibilité d'accueil analogue sera également réalisée en Wallonie.