Cette première étude wallonne réalisée sur ce sujet permet d'objectiver cette problématique. Les constats sont édifiants. 36 % des Wallons interrogés ont déclaré avoir conduit au moins une fois au cours des 12 derniers mois sous l'influence de médicaments pouvant altérer les capacités de conduite. Après avoir été informées de l'existence d'un risque avec certains médicaments, 61 % des personnes interrogées déclarent qu'elles prendront connaissance d'éventuels effets sur la conduite en posant directement la question à leur médecin, 39 % en s'adressant à leur pharmacien et 81 % en lisant la notice.

Cette campagne compte réduire les effets secondaires dangereux des psychotropes et des hypnotiques sur les conducteurs. Quand on sait que, en Wallonie, près de 18 % des femmes (contre 15 % en Belgique) et 10 % des hommes (contre 8 % en Belgique) de plus de 15 ans ont utilisé au moins un psychotrope au cours des dernières 24 heures, on se rend compte de l'importance de cette problématique.

L'AWSR rappelle que "la conduite dans un état analogue à l'ivresse résultant de la prise de médicaments est punissable d'une amende pouvant aller de 1.600 € à 16.000 € ainsi que d'une déchéance du droit de conduire."

Depuis le 9 mai, une campagne d'affichage le long des autoroutes sensibilise les conducteurs à la prise des médicaments. Les médecins et pharmaciens sont invités à relayer cette action. Un courrier accompagné de l'affiche de la campagne sera adressé en ce sens à plus de 3.000 médecins généralistes et 1.700 pharmaciens wallons en collaboration avec la SSMG et l'Association des unions des pharmaciens (AUP). La règle d'or mise en avant, tant dans le dépliant que dans la campagne d'affichage, demeure de demander conseil aux professionnels de la santé.

Cette première étude wallonne réalisée sur ce sujet permet d'objectiver cette problématique. Les constats sont édifiants. 36 % des Wallons interrogés ont déclaré avoir conduit au moins une fois au cours des 12 derniers mois sous l'influence de médicaments pouvant altérer les capacités de conduite. Après avoir été informées de l'existence d'un risque avec certains médicaments, 61 % des personnes interrogées déclarent qu'elles prendront connaissance d'éventuels effets sur la conduite en posant directement la question à leur médecin, 39 % en s'adressant à leur pharmacien et 81 % en lisant la notice. Cette campagne compte réduire les effets secondaires dangereux des psychotropes et des hypnotiques sur les conducteurs. Quand on sait que, en Wallonie, près de 18 % des femmes (contre 15 % en Belgique) et 10 % des hommes (contre 8 % en Belgique) de plus de 15 ans ont utilisé au moins un psychotrope au cours des dernières 24 heures, on se rend compte de l'importance de cette problématique.L'AWSR rappelle que "la conduite dans un état analogue à l'ivresse résultant de la prise de médicaments est punissable d'une amende pouvant aller de 1.600 € à 16.000 € ainsi que d'une déchéance du droit de conduire."Depuis le 9 mai, une campagne d'affichage le long des autoroutes sensibilise les conducteurs à la prise des médicaments. Les médecins et pharmaciens sont invités à relayer cette action. Un courrier accompagné de l'affiche de la campagne sera adressé en ce sens à plus de 3.000 médecins généralistes et 1.700 pharmaciens wallons en collaboration avec la SSMG et l'Association des unions des pharmaciens (AUP). La règle d'or mise en avant, tant dans le dépliant que dans la campagne d'affichage, demeure de demander conseil aux professionnels de la santé.