Le problème ? " Actuellement, la législation relative aux maladies professionnelles met l'accent sur la réparation individuelle du préjudice et beaucoup moins sur la prévention. De plus, cette législation a peu changé depuis 1963, alors que le monde du travail et la société évoluent sans cesse.
Cette évolution amène avec elle de nouveaux risques professionnels. "
Autre réforme nécessaire : l'adaptation à l'explosion des maladies chroniques (non reconnues comme maladies professionnelles car elles ne trouvent pas leur cause principale dans l'exercice d'une profession) mais qui peuvent être considérées comme des maladies " liées au travail ".
" La fusion du Fonds des maladies professionnelles et du Fonds des accidents du travail permet de créer une institution publique de sécurité sociale unique dédiée aux risques professionnels et d'ainsi offrir aux citoyens un plus grand service, plus fort, mais aussi un point de contact unique ", précise le cabinet De Block.
Pour ce faire, Maggie De Block va créer une commission indépendante multidisciplinaire : la " Commission de réforme des maladies professionnelles du 21e siècle " qui sera chargée " d'examiner quelles réformes contribueront à garantir un meilleur système d'indemnisation et surtout de prévention des risques professionnels. Elle formulera ensuite des propositions concrètes pour y parvenir ".
De Block veut réformer le système de reconnaissance des maladies professionnelles
François Remy
Rédacteur
Selon Maggie De Block, ministre de la Santé publique, la réforme des maladies professionnelles et des maladies en relation avec le travail est " nécessaire car les règles ne sont plus adaptées à la société et aux affections d'aujourd'hui, comme le burnout par exemple. " La ministre veut mettre l'accent davantage sur la prévention. Dans un premier temps, la ministre De Block a démarré en juin 2015 la fusion du Fonds des maladies professionnelles (FMP) et du Fonds des accidents du travail (FAT).
Le problème ? " Actuellement, la législation relative aux maladies professionnelles met l'accent sur la réparation individuelle du préjudice et beaucoup moins sur la prévention. De plus, cette législation a peu changé depuis 1963, alors que le monde du travail et la société évoluent sans cesse. Cette évolution amène avec elle de nouveaux risques professionnels. " Autre réforme nécessaire : l'adaptation à l'explosion des maladies chroniques (non reconnues comme maladies professionnelles car elles ne trouvent pas leur cause principale dans l'exercice d'une profession) mais qui peuvent être considérées comme des maladies " liées au travail ". " La fusion du Fonds des maladies professionnelles et du Fonds des accidents du travail permet de créer une institution publique de sécurité sociale unique dédiée aux risques professionnels et d'ainsi offrir aux citoyens un plus grand service, plus fort, mais aussi un point de contact unique ", précise le cabinet De Block. Pour ce faire, Maggie De Block va créer une commission indépendante multidisciplinaire : la " Commission de réforme des maladies professionnelles du 21e siècle " qui sera chargée " d'examiner quelles réformes contribueront à garantir un meilleur système d'indemnisation et surtout de prévention des risques professionnels. Elle formulera ensuite des propositions concrètes pour y parvenir ".