Un hôpital comme Saint-Luc, c'est un milieu de transhumance permanente: des milliers de personnes s'y déplacent d'un service à l'autre, en suivant des kilomètres cumulés de couloirs. Pour gérer ces énormes flux de patients et de soignants, l'établissement se dote de divers outils, dont des ascenseurs dits intelligents. Mais cette technologie ne risque-t-elle pas de devenir déroutante ?
Des ascenseurs performants relèvent de la nécessité dans une institution comme Saint-Luc. Il ne s'agit pas seulement de conduire les 10.000 visiteurs quotidiens à leur rendez-vous ou au chevet d'un proche, il est aussi question d'amener rapidement des médecins à leur service ou encore des lits en salle d'op.
Les ascenseurs centraux des cliniques universitaires ont été rénovés il y a deux ans et équipés d'un nouveau système d'appel. Objectif : optimiser la capacité et la vitesse de transport afin surtout d'éviter l'effet d'étranglement.
Mais gare aux surprises car les boutons classiques ont cédé leur place à un écran tactile. Une fois arrivé près des ascenseurs, il faut encoder sur cet écran l'étage auquel on doit se rendre. Pour cela, il faut avoir trouvé sa route sur un tableau d'affichage à l'accueil où se suivent près de 200 noms de services, allant d'alcoologie à voyage (pour la Travel clinic). Et quand l'étage est déniché et encodé, l'ordinateur centralisant la gestion des ascenseurs vous désigne une cabine bien précise.
"Ça attribue un même ascenseur pour les personnes allant au même étage", explique un usager fréquent, sur un ton presque admiratif. Les arrêts indésirables à d'autres niveaux se trouvent ainsi minimisés.
Le jdM, pour son premier jour de balade à Saint-Luc, n'a pas (encore) observé de personnes restant interdites devant les commandes tactiles ou de grandes files d'attente devant les ascenseurs.
A l'ère numérique, cette technologie offre de larges perspectives pour la circulation du personnel soignant. Il est possible de programmer individuellement les badges pour chaque médecin par exemple, en gardant en mémoire le numéro de l'étage du bureau. Quant aux visiteurs, il est plus simple de limiter leur accès.
A quand une application pour smartphone téléguidant prestataires et patients dans les labyrinthes du bâtiment?
A bon port...
C'est un équipementier suisse de premier plan dans le domaine de solutions de mobilité, le groupe séculaire Schindler pour ne pas le citer, qui propose cette technologie PORT ( pour Personal Occupant Requirement Terminal).
Il s'agit de la 3ème génération de système de gestion des destinations offrant une personnalisation des services et des accès au sein du bâtiment.
Des ascenseurs performants relèvent de la nécessité dans une institution comme Saint-Luc. Il ne s'agit pas seulement de conduire les 10.000 visiteurs quotidiens à leur rendez-vous ou au chevet d'un proche, il est aussi question d'amener rapidement des médecins à leur service ou encore des lits en salle d'op.Les ascenseurs centraux des cliniques universitaires ont été rénovés il y a deux ans et équipés d'un nouveau système d'appel. Objectif : optimiser la capacité et la vitesse de transport afin surtout d'éviter l'effet d'étranglement.Mais gare aux surprises car les boutons classiques ont cédé leur place à un écran tactile. Une fois arrivé près des ascenseurs, il faut encoder sur cet écran l'étage auquel on doit se rendre. Pour cela, il faut avoir trouvé sa route sur un tableau d'affichage à l'accueil où se suivent près de 200 noms de services, allant d'alcoologie à voyage (pour la Travel clinic). Et quand l'étage est déniché et encodé, l'ordinateur centralisant la gestion des ascenseurs vous désigne une cabine bien précise."Ça attribue un même ascenseur pour les personnes allant au même étage", explique un usager fréquent, sur un ton presque admiratif. Les arrêts indésirables à d'autres niveaux se trouvent ainsi minimisés.Le jdM, pour son premier jour de balade à Saint-Luc, n'a pas (encore) observé de personnes restant interdites devant les commandes tactiles ou de grandes files d'attente devant les ascenseurs.A l'ère numérique, cette technologie offre de larges perspectives pour la circulation du personnel soignant. Il est possible de programmer individuellement les badges pour chaque médecin par exemple, en gardant en mémoire le numéro de l'étage du bureau. Quant aux visiteurs, il est plus simple de limiter leur accès.A quand une application pour smartphone téléguidant prestataires et patients dans les labyrinthes du bâtiment?A bon port...C'est un équipementier suisse de premier plan dans le domaine de solutions de mobilité, le groupe séculaire Schindler pour ne pas le citer, qui propose cette technologie PORT ( pour Personal Occupant Requirement Terminal).Il s'agit de la 3ème génération de système de gestion des destinations offrant une personnalisation des services et des accès au sein du bâtiment.