"Il faut bien distinguer deux choses: le plan de redéploiement d'Auvelais et le rapprochement avec Bouge", explique l'homme fort de l'APP depuis le 1er octobre dernier. "Il ne faut pas faire d'amalgames entre les deux sujets qui ne sont pas liés."

Le rapprochement avec Bouge
C'était dans l'air depuis 2015, avec la création de l'ASBL paritaire "Santé Sambre et Meuse", en partenariat avec l'ASBL Santé et Prévoyance, pouvoir organisateur de la Clinique Saint-Luc de Bouge. Les présidents des hôpitaux vont d'ailleurs concrétiser cette démarche stratégique en signant aujourd'hui un protocole d'accord de fusion, avec les CPAS partenaires.

Le directeur général de l'APP se veut positif sur le sujet. "C'est un dossier qui suit son cours. C'est une opportunité fantastique et très importante, non seulement pour l'APP, mais également pour le pôle de soins à Namur ", explique Pascal Mertens. " Cela permettrait à l'APP, qui a pour l'instant 700 lits sur les deux sites d'avoir un ensemble de plus de 1.000 lits."

Du côté des membres du personnel, il n'y a pas de grosse appréhension comme décrit dans la presse locale. " Le conseil médical a changé et est désormais plus ouvert et réceptif ", explique le Dr De Keuleneer, chirurgien sur le site d'Auvelais depuis 35 ans. "Nous n'en sommes qu'au début, mais je ne pense pas qu'il n'y aura pas les mêmes problèmes qu'il y a eu entre le corps médical d'Auvelais et celui de Namur avec l'arrivée de la Clinique de Bouge. Le personnel est moins inquiet."

D'ailleurs, autant le Dr De Keuleneer que Pascal Mertens sont d'accord sur l'opportunité que représente le rapprochement avec la Clinique St-Luc. "Un mélange public-privé est la seule solution. Sinon, le CHR va se retrouver seul ", explique le médecin auvelaisien. Ce mélange privé-public n'est pas une première, rappelle quant à lui Pascal Mertens, mentionnant l'exemple du Centre hospitalier de Wallonie picarde (Chwapi). "L'aspect public est préservé et reste majoritaire dans l'action."

" Il y a plus qu'un engouement par rapport à ce projet ", conclut le directeur général à propos du rapprochement avec la Clinique St-Luc de Bouge. " On se réjouit de l'officialisation du rapprochement pour oeuvrer à la réalisation de cette réunion de facto." Une histoire de semaines donc.

Un besoin d'économies structurelles
Le déficit du CHR Val de Sambre est une réalité. Ce n'est d'ailleurs pas une surprise : comme bien d'autres hôpitaux wallons, il est dans le rouge.
Malgré sa nomination récente à la tête de l'APP, Pascal Mertens est pourtant résolument positif quant à l'embellie budgétaire de l'hôpital d'Auvelais dans un avenir proche. " Il a été clairement indiqué que dès 2017, l'hôpital devait retourner dans le vert malgré la conjoncture actuelle. Un plan de stabilisation est donc en cours de négociation pour remettre l'hôpital sur les rails. Nous espérons mettre ce plan en oeuvre dès janvier 2017, avant de s'attaquer au redéploiement du site."

D'autres activités pourraient en conséquence voir le jour à Auvelais, à l'instar d'un nouveau bloc opératoire, puisqu'un marché public devrait être attribué également en janvier 2017. "Auvelais va donc continuer à se développer, bien que les économies soient indispensables", se réjouit le Dr Dekeuleneer.
"L'objectif est simple au CHR Val de Sambre : offrir des soins de proximité", poursuit Pascal Mertens. À côté des hospitalisations aigues, qui continueront à être réalisées sur le site, il faudra donc développer l'aspect polyclinique, "sans pour autant transformer l'hôpital en polyclinique".

Dans la continuité de la vision de Maggie De Block d'un nouveau paysage hospitalier, l'APP devra ainsi repenser ses activités en fonction des synergies que vont lui proposer ses trois sites (Namur-Auvelais et Bouge). "Ces synergies entre les différents pôles permettront par exemple de mettre en place des centres d'excellence ", explique le nouveau directeur général de l'APP.

" Il faudra réaliser des économies structurelles, c'est évident ", réagit pour sa part le Dr De Keuleneer, qui voit également une solution d'avenir en la venue de la Clinique St-Luc Bouge. "Deux exemples simples : une pharmacie commune et une centrale d'achat commune, voire même un labo commun. La venue de la Clinique de Bouge est évidemment une bonne nouvelle en ce sens. C'est plus simple de réaliser cela que de déplacer un patient, ce dont les médecins d'Auvelais ne veulent pas entendre parler, sauf dans des cas particuliers, par exemple la chirurgie cardiaque."

"Il faut bien distinguer deux choses: le plan de redéploiement d'Auvelais et le rapprochement avec Bouge", explique l'homme fort de l'APP depuis le 1er octobre dernier. "Il ne faut pas faire d'amalgames entre les deux sujets qui ne sont pas liés."Le rapprochement avec Bouge C'était dans l'air depuis 2015, avec la création de l'ASBL paritaire "Santé Sambre et Meuse", en partenariat avec l'ASBL Santé et Prévoyance, pouvoir organisateur de la Clinique Saint-Luc de Bouge. Les présidents des hôpitaux vont d'ailleurs concrétiser cette démarche stratégique en signant aujourd'hui un protocole d'accord de fusion, avec les CPAS partenaires. Le directeur général de l'APP se veut positif sur le sujet. "C'est un dossier qui suit son cours. C'est une opportunité fantastique et très importante, non seulement pour l'APP, mais également pour le pôle de soins à Namur ", explique Pascal Mertens. " Cela permettrait à l'APP, qui a pour l'instant 700 lits sur les deux sites d'avoir un ensemble de plus de 1.000 lits." Du côté des membres du personnel, il n'y a pas de grosse appréhension comme décrit dans la presse locale. " Le conseil médical a changé et est désormais plus ouvert et réceptif ", explique le Dr De Keuleneer, chirurgien sur le site d'Auvelais depuis 35 ans. "Nous n'en sommes qu'au début, mais je ne pense pas qu'il n'y aura pas les mêmes problèmes qu'il y a eu entre le corps médical d'Auvelais et celui de Namur avec l'arrivée de la Clinique de Bouge. Le personnel est moins inquiet." D'ailleurs, autant le Dr De Keuleneer que Pascal Mertens sont d'accord sur l'opportunité que représente le rapprochement avec la Clinique St-Luc. "Un mélange public-privé est la seule solution. Sinon, le CHR va se retrouver seul ", explique le médecin auvelaisien. Ce mélange privé-public n'est pas une première, rappelle quant à lui Pascal Mertens, mentionnant l'exemple du Centre hospitalier de Wallonie picarde (Chwapi). "L'aspect public est préservé et reste majoritaire dans l'action." " Il y a plus qu'un engouement par rapport à ce projet ", conclut le directeur général à propos du rapprochement avec la Clinique St-Luc de Bouge. " On se réjouit de l'officialisation du rapprochement pour oeuvrer à la réalisation de cette réunion de facto." Une histoire de semaines donc.Un besoin d'économies structurelles Le déficit du CHR Val de Sambre est une réalité. Ce n'est d'ailleurs pas une surprise : comme bien d'autres hôpitaux wallons, il est dans le rouge. Malgré sa nomination récente à la tête de l'APP, Pascal Mertens est pourtant résolument positif quant à l'embellie budgétaire de l'hôpital d'Auvelais dans un avenir proche. " Il a été clairement indiqué que dès 2017, l'hôpital devait retourner dans le vert malgré la conjoncture actuelle. Un plan de stabilisation est donc en cours de négociation pour remettre l'hôpital sur les rails. Nous espérons mettre ce plan en oeuvre dès janvier 2017, avant de s'attaquer au redéploiement du site." D'autres activités pourraient en conséquence voir le jour à Auvelais, à l'instar d'un nouveau bloc opératoire, puisqu'un marché public devrait être attribué également en janvier 2017. "Auvelais va donc continuer à se développer, bien que les économies soient indispensables", se réjouit le Dr Dekeuleneer. "L'objectif est simple au CHR Val de Sambre : offrir des soins de proximité", poursuit Pascal Mertens. À côté des hospitalisations aigues, qui continueront à être réalisées sur le site, il faudra donc développer l'aspect polyclinique, "sans pour autant transformer l'hôpital en polyclinique". Dans la continuité de la vision de Maggie De Block d'un nouveau paysage hospitalier, l'APP devra ainsi repenser ses activités en fonction des synergies que vont lui proposer ses trois sites (Namur-Auvelais et Bouge). "Ces synergies entre les différents pôles permettront par exemple de mettre en place des centres d'excellence ", explique le nouveau directeur général de l'APP. " Il faudra réaliser des économies structurelles, c'est évident ", réagit pour sa part le Dr De Keuleneer, qui voit également une solution d'avenir en la venue de la Clinique St-Luc Bouge. "Deux exemples simples : une pharmacie commune et une centrale d'achat commune, voire même un labo commun. La venue de la Clinique de Bouge est évidemment une bonne nouvelle en ce sens. C'est plus simple de réaliser cela que de déplacer un patient, ce dont les médecins d'Auvelais ne veulent pas entendre parler, sauf dans des cas particuliers, par exemple la chirurgie cardiaque."