Le travail posté avec horaires nocturnes fréquents a déjà été incriminé à de multiples reprises, notamment dans l'augmentation du risque de cancer chez la femme. Cette fois, c'est le risque pour la santé cardiaque qui est mis en exergue. Ainsi, les femmes qui travaillent régulièrement de nuit, en particulier les infirmières, ont un sur-risque faible mais significatif de développer une maladie coronarienne.
Tel est l'enseignement principal d'une étude qui a concerné initialement 189.159 infirmières en bonne santé de la cohorte américaine Nurse's Health Study. Les auteurs sont partis des données de ces infirmières suivies de façon prospective pendant plus de 24 ans depuis 1988. Ils ont relevé leur durée d'exposition au travail de nuit, correspondant à au moins trois nuits de travail par mois en plus des missions de jour et de soirée, au moment de l'inclusion, puis tous les 2 à 4 ans. Parallèlement, ils ont évalué l'incidence des d'infarctus du myocarde, fatals ou non, des crises d'angor confirmées, des chirurgies coronariennes, des poses de stents et de l'angioplastie, ainsi que les décès d'origine coronarienne.
Résultat : le sur-risque relatif d'événement coronarien est de 12% chez les infirmières ayant travaillé de 5 à 9 ans la nuit et il s'élève entre 15 et 18% pour celles ayant exercé leur métier de dix ans à ce rythme. De manière assez étonnante, l'association est plus forte dans la première moitié du suivi que dans la seconde.
http://jama.jamanetwork.com/article.aspx?articleid=2516715
Tel est l'enseignement principal d'une étude qui a concerné initialement 189.159 infirmières en bonne santé de la cohorte américaine Nurse's Health Study. Les auteurs sont partis des données de ces infirmières suivies de façon prospective pendant plus de 24 ans depuis 1988. Ils ont relevé leur durée d'exposition au travail de nuit, correspondant à au moins trois nuits de travail par mois en plus des missions de jour et de soirée, au moment de l'inclusion, puis tous les 2 à 4 ans. Parallèlement, ils ont évalué l'incidence des d'infarctus du myocarde, fatals ou non, des crises d'angor confirmées, des chirurgies coronariennes, des poses de stents et de l'angioplastie, ainsi que les décès d'origine coronarienne. Résultat : le sur-risque relatif d'événement coronarien est de 12% chez les infirmières ayant travaillé de 5 à 9 ans la nuit et il s'élève entre 15 et 18% pour celles ayant exercé leur métier de dix ans à ce rythme. De manière assez étonnante, l'association est plus forte dans la première moitié du suivi que dans la seconde.http://jama.jamanetwork.com/article.aspx?articleid=2516715