Il n'y a pas de plan médical particulier pour les menaces terroristes en Belgique. En cas d'événement majeur, on bascule dans un plan MASH (Mise en Alerte des Services Hospitaliers). Chaque hôpital a son propre plan MASH, et est intégré dans un plan d'action provincial pour lequel il s'engage vis-à-vis des autorités et dans lequel sont définies les premières capacités d'accueil pour réguler la gestion médicale de la catastrophe. En Belgique, chaque hôpital doit obligatoirement être membre de la COAMU (Coordination d'Organisation d'Aide Médicale Urgente).

Chaque membre du personnel de chaque hôpital a une "Fiche Réflexe" lui indiquant ce qu'il devra faire en cas d'évènement majeur. Les rappels d'urgence des membres du personnel sont préétablis, notamment en fonction de leurs localisations géographiques. Il est impossible de prévoir tout ce qui pourrait arriver, mais il y a un entraînement continu à faire face à toute situation, le mieux possible.

Médecine d'urgence en cas d'événement majeur.

Deux plans nationaux sont prévus en cas de médecine de catastrophe : le PIM (Plan d'Intervention Médicale) et le PIPS (Plan d'Intervention Psycho-Social).

Dans le cas d'un événement majeur, la procédure qui est appliquée lors d'un plan catastrophe est la suivante : (1) l'événement majeur est confirmé par le service d'urgence 100 qui en assure la régulation et par la Police, (2) le PIM est mis en marche si 5 blessés graves ou 10 blessés moyens sont annoncés, (3) un directeur des secours est dépêché sur les lieux sur appel du SMUR (Service Médical d'Urgence Régionale), (4) un poste médical avancé est mis en place, et (5) le PIPS intervient si nécessaire.

La première équipe médicale dépêchée sur place a pour mission de répertorier les victimes et de stabiliser celles qui en ont besoin, avant d'opter pour des interventions médicales éventuelles in situ. Un "secrétariat out" est également dépêché, identifie les victimes autant que possible, et gère le service ambulancier sur base des plans d'acheminement préétablis vers les hôpitaux les plus adéquats. Les équipes médicales classent les victimes en trois catégories : Code Noir (décès), Code Rouge (urgence vitale à prendre en charge) et Code Jaune (état de blessures légères ou modérées ne nécessitant pas de prise en charge urgente).

Médecine d'urgence en cas d'attentats terroristes majeurs ou multiples

La procédure en cas d'un attentat terroriste majeur ne serait pas différente, sauf en ce qui concernerait éventuellement le nombre très important de victimes nécessitant une intervention médicale urgente. Dans le cas d'attentats terroristes multiples comparables à ceux qui ont été perpétrés à Paris le 13 novembre dernier, les premières équipes du SMUR interviendraient rapidement sur chaque site sinistré. Leur priorité consisterait à trier les blessés nécessitant une intervention médicale urgente de ceux pouvant rejoindre un centre hospitalier par leurs propres moyens, et ensuite de stabiliser les blessés graves sur les différents sites, dans l'attente de la mise en place des postes médicaux avancés. Les "secrétariats out" répertorieraient les victimes et les identifieraient lorsque c'est possible, et organiseraient ensuite leur logistique ambulancière en fonction de la nature et de la gravité de leurs blessures et lésions, et des hôpitaux les plus aptes à les recevoir. En cas de brûlures graves, le plan BABI prévoit de dispatcher les grands brûlés vers les hôpitaux de Neder-Over-Heembeek, Liège, Anvers ou Loverval, par exemple.

Il n'y a pas de plan médical particulier pour les menaces terroristes en Belgique. En cas d'événement majeur, on bascule dans un plan MASH (Mise en Alerte des Services Hospitaliers). Chaque hôpital a son propre plan MASH, et est intégré dans un plan d'action provincial pour lequel il s'engage vis-à-vis des autorités et dans lequel sont définies les premières capacités d'accueil pour réguler la gestion médicale de la catastrophe. En Belgique, chaque hôpital doit obligatoirement être membre de la COAMU (Coordination d'Organisation d'Aide Médicale Urgente). Chaque membre du personnel de chaque hôpital a une "Fiche Réflexe" lui indiquant ce qu'il devra faire en cas d'évènement majeur. Les rappels d'urgence des membres du personnel sont préétablis, notamment en fonction de leurs localisations géographiques. Il est impossible de prévoir tout ce qui pourrait arriver, mais il y a un entraînement continu à faire face à toute situation, le mieux possible. Médecine d'urgence en cas d'événement majeur. Deux plans nationaux sont prévus en cas de médecine de catastrophe : le PIM (Plan d'Intervention Médicale) et le PIPS (Plan d'Intervention Psycho-Social).Dans le cas d'un événement majeur, la procédure qui est appliquée lors d'un plan catastrophe est la suivante : (1) l'événement majeur est confirmé par le service d'urgence 100 qui en assure la régulation et par la Police, (2) le PIM est mis en marche si 5 blessés graves ou 10 blessés moyens sont annoncés, (3) un directeur des secours est dépêché sur les lieux sur appel du SMUR (Service Médical d'Urgence Régionale), (4) un poste médical avancé est mis en place, et (5) le PIPS intervient si nécessaire. La première équipe médicale dépêchée sur place a pour mission de répertorier les victimes et de stabiliser celles qui en ont besoin, avant d'opter pour des interventions médicales éventuelles in situ. Un "secrétariat out" est également dépêché, identifie les victimes autant que possible, et gère le service ambulancier sur base des plans d'acheminement préétablis vers les hôpitaux les plus adéquats. Les équipes médicales classent les victimes en trois catégories : Code Noir (décès), Code Rouge (urgence vitale à prendre en charge) et Code Jaune (état de blessures légères ou modérées ne nécessitant pas de prise en charge urgente). Médecine d'urgence en cas d'attentats terroristes majeurs ou multiples La procédure en cas d'un attentat terroriste majeur ne serait pas différente, sauf en ce qui concernerait éventuellement le nombre très important de victimes nécessitant une intervention médicale urgente. Dans le cas d'attentats terroristes multiples comparables à ceux qui ont été perpétrés à Paris le 13 novembre dernier, les premières équipes du SMUR interviendraient rapidement sur chaque site sinistré. Leur priorité consisterait à trier les blessés nécessitant une intervention médicale urgente de ceux pouvant rejoindre un centre hospitalier par leurs propres moyens, et ensuite de stabiliser les blessés graves sur les différents sites, dans l'attente de la mise en place des postes médicaux avancés. Les "secrétariats out" répertorieraient les victimes et les identifieraient lorsque c'est possible, et organiseraient ensuite leur logistique ambulancière en fonction de la nature et de la gravité de leurs blessures et lésions, et des hôpitaux les plus aptes à les recevoir. En cas de brûlures graves, le plan BABI prévoit de dispatcher les grands brûlés vers les hôpitaux de Neder-Over-Heembeek, Liège, Anvers ou Loverval, par exemple.