Tout sur Cimacs

Nos confrères du Quotidien du Médecin annoncent que les internes français ont lancé le 27 juillet une procédure judiciaire sous forme d'avertissement aux directions hospitalières. Ils demandent aux établissements de respecter - enfin - le temps de travail maximum des juniors, borné à 48 heures mais dépassé chroniquement dans de nombreux services.

Après des heures négociations, la Commission paritaire nationale médecins-hôpitaux a conclu le 19 mai un accord sur les conditions de travail et la protection sociale des médecins spécialistes en formation (MSF). Cet accord - qui doit entrer en vigueur pour la prochaine année académique - convient aux fédérations hospitalières, nettement moins au Comité interuniversitaire des assistants candidats spécialistes (Cimacs) qui a organisé une manifestation et une grève du 20 au 24 mai dans les hôpitaux.

Selon une enquête menée par le Comité interuniversitaire des médecins assistants candidats spécialistes (Cimacs), si c'était à refaire, 36% des Macs (médecins assistants candidats-spécialistes) n'entameraient plus des études de médecine. Raison, selon le Cimacs : les conditions de travail dans lesquelles ceux-ci sont obligés d'exercer. 56% des Macs travaillent plus que 60 h/Semaine, 15,5% entre 73 et 80 heures et près de 7% plus de 80 h/semaine. 20% prestant des gardes sur place ne les récupèrent pas le lendemain. La consommation de produits addictifs triple entre le début et la fin de la formation.