Tout sur Frank Vandenbroucke

À partir du 1er juillet 2024, tous les hôpitaux recevront le même montant pour les médicaments à usage courant d'un même patient et non plus une somme mixte forfait/à l'acte en fonction de la consommation du patient.

La 56e édition du Cycle de perfectionnement en sciences hospitalières de l'UCLouvain était l'occasion d'aborder la réforme hospitalière. Le Pr Johan Kips, conseiller au cabinet du ministre fédéral de la Santé, Frank Vandenbroucke, est revenu sur les ambitions de la réforme, et surtout ses prochaines échéances.

"Les bons soins au bon endroit et une meilleure coopération entre les disciplines et les lignes de soins. Ce sont les idées de base", exprime le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke. À l'UZ Leuven, ce dernier a proposé une augmentation du nombre d'interventions dans l'hôpital chirurgical de jour.

Depuis le 1er janvier, les hôpitaux travaillent sur la base d'une nouvelle liste d'interventions qui peuvent être effectuées en hôpital de jour. Le nombre d'interventions chirurgicales pouvant être réalisées en hôpital de jour passe ainsi de 246 à 551.

Depuis le 30 septembre, les centres de chirurgie complexe de l'oesophage du Chwapi/GHDC, des Cliniques universitaires Saint-Luc et du Ziekenhuis Oost Limburg ne peuvent plus bénéficier de la nomenclature Inami pour ces interventions chirurgicales. Les députées fédérales Fonck et Rohonyi demandent de geler provisoirement cette mesure de retrait de cette convention.

Le ministre des Affaires sociales et de la Santé publique vient de prendre sa plus belle plume pour rassurer les directeurs hospitaliers qui s'inquiètent depuis des mois de l'augmentation des coûts (énergie, matériel et salaire) auxquels ils doivent faire face. Une note de neuf pages énumère les actions entreprises par les autorités.

Les hôpitaux se souviendront des années 2020, 2021 et 2022. En trois ans, les hôpitaux auront connu deux crises majeures: la pandémie de Covid-19 et la crise économique qui découle de l'envolée excessive des prix de l'énergie. Comme d'autres secteurs, bien sûr, mais avec deux différences de taille: à aucun moment un hôpital ne peut répercuter un manque à gagner sur le patient et les cordons de la bourse du secteur hospitalier sont liés au bon vouloir du gouvernement. Résultat? Les hôpitaux se retrouve Gros-Jean comme devant, sans solution, comme en témoigne Philippe Leroy, directeur général du CHU St-Pierre.

Dans la foulée de la réforme hospitalière, le ministre de la Santé publique désire mieux définir les missions de soins suprarégionales et locorégionales.

Procédé plutôt inhabituel, les patrons de ces deux hôpitaux liégeois ont informé leurs travailleurs respectifs via une interview croisée publiée simultanément dans leurs newsletters. Message principal : la création d'un pôle public hospitalier universitaire d'excellence en province de Liège. Un groupement devrait voir le jour en décembre après des travaux préliminaires visant à répartir les missions suprarégionales.

La cyberattaque de grande ampleur dont a été victime Vivalia relance avec force le débat sur les moyens alloués par les autorités pour se défendre contre les pirates informatiques. Qu'attend-on pour donner aux institutions de santé les armes pour se défendre contre les hackers?

"Dans le sous-groupe de travail (constitué par le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke), je vois beaucoup de convergences avec les représentants du secteur hospitalier et les médecins", a fait observer mardi François Perl, en commission Santé de la Chambre. Le directeur à la mutualité socialiste Solidaris entrevoit la possibilité d'un "accord historique" sur la réforme du financement des hôpitaux.

Frank Vandenbroucke a rencontré le 7 juin la présidence et la direction du groupe hospitalier Vivalia pour discuter de la cyberattaque dont l'hôpital est victime depuis le 13 mai.

Frank Vandenbroucke libère 852 millions d'euros pour l'augmentation linéaire des honoraires des prestataires indépendants, la concrétisation de l'accord social et la valorisation du travail des infirmières spécialisées.

Le nouvel administrateur délégué du CHU de Liège, Marc De Paoli, ancien directeur général de la Clinique André Renard et de la CSD Liège, confie au jdM ses ambitions et projets pour l'hôpital académique wallon. Il analyse également les défis majeurs que le secteur hospitalier doit actuellement relever.

Le ministre des Affaires sociales et de la Santé publique veut réformer le financement hospitalier en gardant quatre objectifs cruciaux en ligne de mire: décourager la surconsommation et se concentrer davantage sur la santé ; moins de complexité et plus de transparence ; moins de concurrence et plus de coopération ; et moins de suppléments et plus de sécurité tarifaire. Un plan ambitieux dont les premiers jalons devraient déjà être posés cette année.

"Il est important que nos stratégies ne soient pas seulement axées sur le Covid-19, mais plutôt de plancher sur une préparation et une réactivité génériques à différents types de crises sanitaires, au départ d'une approche de gestion des risques qui évalue la probabilité et l'impact des différents risques", a déclaré Frank Vandenbroucke lors d'un symposium consacré aux soins de santé en crise.

Dans le cadre de sa réforme, le ministre Vandenbroucke veut augmenter la partie du financement hospitalier attribué à la qualité.

À partir de 2023, les médicaments feront l'objet d'un forfait par pathologie en lieu et place de l'actuel forfait basé sur le case mix hospitalier. Les spécialités très coûteuses seront toutefois écartées du système. Par ailleurs, les pharmacies hospitalières seront portées au niveau des réseaux, avec un système revu et corrigé pour le le calcul des frais.