Tout sur MACS

"Il est important que nos stratégies ne soient pas seulement axées sur le Covid-19, mais plutôt de plancher sur une préparation et une réactivité génériques à différents types de crises sanitaires, au départ d'une approche de gestion des risques qui évalue la probabilité et l'impact des différents risques", a déclaré Frank Vandenbroucke lors d'un symposium consacré aux soins de santé en crise.

La proposition de loi concernant les médecins candidats spécialistes en formation (MACS) et les médecins en formation déposée par Gitta Vanpeborgh et ses collègues a été adoptée à l'unanimité en commission Santé publique de la Chambre. Elle ouvre la porte de la CPNMH aux Macs. Une de leurs revendications.

Après des heures négociations, la Commission paritaire nationale médecins-hôpitaux a conclu le 19 mai un accord sur les conditions de travail et la protection sociale des médecins spécialistes en formation (MSF). Cet accord - qui doit entrer en vigueur pour la prochaine année académique - convient aux fédérations hospitalières, nettement moins au Comité interuniversitaire des assistants candidats spécialistes (Cimacs) qui a organisé une manifestation et une grève du 20 au 24 mai dans les hôpitaux.

Selon une enquête menée par le Comité interuniversitaire des médecins assistants candidats spécialistes (Cimacs), si c'était à refaire, 36% des Macs (médecins assistants candidats-spécialistes) n'entameraient plus des études de médecine. Raison, selon le Cimacs : les conditions de travail dans lesquelles ceux-ci sont obligés d'exercer. 56% des Macs travaillent plus que 60 h/Semaine, 15,5% entre 73 et 80 heures et près de 7% plus de 80 h/semaine. 20% prestant des gardes sur place ne les récupèrent pas le lendemain. La consommation de produits addictifs triple entre le début et la fin de la formation.