Pour fêter 40 ans d'existence, les Cliniques universitaires Saint-Luc lancent un grand projet de rénovation et reconstruction, baptisé "Hôpital 2025". "Nous souffrons d'un manque cruel de place, aussi bien pour les patients que pour les membres du personnel, explique Renaud Mazy, administrateur délégué de l'institution. Nous savons par ailleurs que, dans les prochaines années, nous allons faire face à d'importants travaux de rénovation. Notre souhait a donc été d'anticiper ce que devrait être l'hôpital universitaire de 2025. C'est comme ça qu'est né notre projet Hôpital 2025."


Cette rénovation complète des infrastructures de Saint-Luc s'articule autour de cinq grands principes :
1) Construction d'une nouvelle tour d'hospitalisation en face de la tour existante.
2) Rénovation du "socle" des cliniques (abritant le quartier opératoire, les soins intensifs, les consultations et les services médicotechniques).
3) Réunification de l'hôpital à son campus universitaire via la construction d'une esplanade passant au-dessus de l'Avenue Mounier et de différentes passerelles qui permettront de fluidifier les flux entre l'hôpital, la station de métro Alma et le campus.
4) Création de l'Institut de psychiatrie intégrée rassemblant les activités de l'hôpital Sanatia et des Services de psychiatrie adulte et infanto-juvénile dans un bâtiment neuf sur le campus de Woluwe.
5) Construction d'un nouveau bâtiment pour l'Institut Roi Albert II permettant le regroupement de l'activité "cancer et hématologie" dans un bâtiment neuf attenant aux cliniques.


L'hôpital sera plus accessible en métro, plus lumineux et plus agréable tant pour les patients et leurs proches que pour les travailleurs. "Le montant des constructions et rénovations est estimé à 400 millions d'euros.Nous réclamons à la Fédération Wallonie-Bruxelles, l'autorité de tutelle, un subside de 300 millions d'euros,d'autres hôpitaux ayant été financés pour des projets similaires"

Une informatique plus performante

La construction du nouvel hôpital sera la cerise sur le gâteau d'anniversaire de "Saint-Luc 2025". L'institution doit également se doter d'une nouvelle infrastructure informatique qui permettra de faire tourner un dossier médical de dernière génération connectant tous les acteurs de la santé internes et externes. Il sera mis en place d'ici 2019. "L'amélioration continue au sein de l'hôpital va être stimulée afin de rendre ce dernier plus performant dans son organisation", précise la direction.
Willy Borsus, remplaçant le Premier ministre - accaparé par les dernières négociations sur le Ceta - a rappelé lors de la cérémonie l'importance de l'hôpital académique dans les paysages hospitalier et économique. "Les Cliniques Saint-Luc sont le premier employeur en Région bruxelloise", a souligné le ministre des Classes moyennes, des Indépendants, des PME, de l'Agriculture et de l'Intégration sociale. Il a retracé les grandes lignes de la réforme hospitalière lancée par Maggie De Block : "Nous allons vers une diminution progressive de l'offre hospitalière". Les hôpitaux doivent rapidement s'adapter ou... disparaître. Dans un marché fort concurrentiel, accentué par l'ouverture prochaine du site "Delta" du Chirec à quelques kilomètres de l'avenue Hippocrate, les Cliniques Saint-Luc ont choisi la voie de la transformation.

Pour fêter 40 ans d'existence, les Cliniques universitaires Saint-Luc lancent un grand projet de rénovation et reconstruction, baptisé "Hôpital 2025". "Nous souffrons d'un manque cruel de place, aussi bien pour les patients que pour les membres du personnel, explique Renaud Mazy, administrateur délégué de l'institution. Nous savons par ailleurs que, dans les prochaines années, nous allons faire face à d'importants travaux de rénovation. Notre souhait a donc été d'anticiper ce que devrait être l'hôpital universitaire de 2025. C'est comme ça qu'est né notre projet Hôpital 2025." Cette rénovation complète des infrastructures de Saint-Luc s'articule autour de cinq grands principes : 1) Construction d'une nouvelle tour d'hospitalisation en face de la tour existante. 2) Rénovation du "socle" des cliniques (abritant le quartier opératoire, les soins intensifs, les consultations et les services médicotechniques). 3) Réunification de l'hôpital à son campus universitaire via la construction d'une esplanade passant au-dessus de l'Avenue Mounier et de différentes passerelles qui permettront de fluidifier les flux entre l'hôpital, la station de métro Alma et le campus. 4) Création de l'Institut de psychiatrie intégrée rassemblant les activités de l'hôpital Sanatia et des Services de psychiatrie adulte et infanto-juvénile dans un bâtiment neuf sur le campus de Woluwe. 5) Construction d'un nouveau bâtiment pour l'Institut Roi Albert II permettant le regroupement de l'activité "cancer et hématologie" dans un bâtiment neuf attenant aux cliniques. L'hôpital sera plus accessible en métro, plus lumineux et plus agréable tant pour les patients et leurs proches que pour les travailleurs. "Le montant des constructions et rénovations est estimé à 400 millions d'euros.Nous réclamons à la Fédération Wallonie-Bruxelles, l'autorité de tutelle, un subside de 300 millions d'euros,d'autres hôpitaux ayant été financés pour des projets similaires" Une informatique plus performante La construction du nouvel hôpital sera la cerise sur le gâteau d'anniversaire de "Saint-Luc 2025". L'institution doit également se doter d'une nouvelle infrastructure informatique qui permettra de faire tourner un dossier médical de dernière génération connectant tous les acteurs de la santé internes et externes. Il sera mis en place d'ici 2019. "L'amélioration continue au sein de l'hôpital va être stimulée afin de rendre ce dernier plus performant dans son organisation", précise la direction. Willy Borsus, remplaçant le Premier ministre - accaparé par les dernières négociations sur le Ceta - a rappelé lors de la cérémonie l'importance de l'hôpital académique dans les paysages hospitalier et économique. "Les Cliniques Saint-Luc sont le premier employeur en Région bruxelloise", a souligné le ministre des Classes moyennes, des Indépendants, des PME, de l'Agriculture et de l'Intégration sociale. Il a retracé les grandes lignes de la réforme hospitalière lancée par Maggie De Block : "Nous allons vers une diminution progressive de l'offre hospitalière". Les hôpitaux doivent rapidement s'adapter ou... disparaître. Dans un marché fort concurrentiel, accentué par l'ouverture prochaine du site "Delta" du Chirec à quelques kilomètres de l'avenue Hippocrate, les Cliniques Saint-Luc ont choisi la voie de la transformation.