Une des grandes conclusions de l'enquête du journal du Médecin réalisée auprès des directions hospitalières est que les infirmières et infirmiers hospitaliers doivent être mieux soutenus.

Pour la grande majorité des directeurs médicaux et généraux le nombre d'infirmiers/infirmières doit être revu à la hausse (98%), leurs conditions de travail doivent être améliorées (90%) et ces soignants doivent être revalorisés 88%). "Au CHU de Liège, nous sommes en pénurie d'infirmières/infirmiers depuis huit ans. L'année passée, nous avions 100 postes de nursing à pourvoir", confie Julien Compère. "Nous devons combler cette pénurie par de l'intérim et des heures supplémentaires. Il faut revoir les normes d'encadrement dans les services et les conditions d'encadrement. La qualité d'un hôpital ce n'est pas son infrastructure et son appareillage dernier cri. Il faut les femmes et les hommes pour faire tourner l'institution. Il ne faut pas se limiter à la revalorisation des aspects financiers. Ce serait à désespérer de tout, si nous sortons de cette crise sans un véritable investissement dans le secteur des soins de santé. C'est le grand enseignement des deux premières vagues."

74% des répondants trouvent également que la formation du nursing doit être revue.

" Les conditions de travail des infirmières/infirmiers doivent vraiment être améliorées. Ce n'est pas tant un problème de rémunération, qui correspond à la formation et à la prise de risques. Ces professionnels méritent certainement d'être revalorisées financièrement mais ce n'est pas le fond du problème. Il faut donner plus de sens et de qualité à leur travail", estime le directeur médical du GHDC.

Une des grandes conclusions de l'enquête du journal du Médecin réalisée auprès des directions hospitalières est que les infirmières et infirmiers hospitaliers doivent être mieux soutenus. Pour la grande majorité des directeurs médicaux et généraux le nombre d'infirmiers/infirmières doit être revu à la hausse (98%), leurs conditions de travail doivent être améliorées (90%) et ces soignants doivent être revalorisés 88%). "Au CHU de Liège, nous sommes en pénurie d'infirmières/infirmiers depuis huit ans. L'année passée, nous avions 100 postes de nursing à pourvoir", confie Julien Compère. "Nous devons combler cette pénurie par de l'intérim et des heures supplémentaires. Il faut revoir les normes d'encadrement dans les services et les conditions d'encadrement. La qualité d'un hôpital ce n'est pas son infrastructure et son appareillage dernier cri. Il faut les femmes et les hommes pour faire tourner l'institution. Il ne faut pas se limiter à la revalorisation des aspects financiers. Ce serait à désespérer de tout, si nous sortons de cette crise sans un véritable investissement dans le secteur des soins de santé. C'est le grand enseignement des deux premières vagues." 74% des répondants trouvent également que la formation du nursing doit être revue. " Les conditions de travail des infirmières/infirmiers doivent vraiment être améliorées. Ce n'est pas tant un problème de rémunération, qui correspond à la formation et à la prise de risques. Ces professionnels méritent certainement d'être revalorisées financièrement mais ce n'est pas le fond du problème. Il faut donner plus de sens et de qualité à leur travail", estime le directeur médical du GHDC.