Et voici que s'ouvrent une nouvelle application dans le domaine de la santé : l'impression 3D de médicaments adaptés à chacun. Premier groupe pharmaceutique au monde à utiliser l'impression 3D pour développer des produits à échelle commerciale, détenteur des droits de plus de 50 brevets liés à cette technologie, le laboratoire américain Aprecia Pharmaceuticals Co, qui a été fondé en 2003 et qui est basé dans le New Jersey, vient en effet d'annoncer qu'un antiépileptique imprimé en 3D est désormais commercialisé et donc disponible pour les patients américains.

Ce médicament, destiné aussi bien aux adultes qu'aux enfants d'au moins 20 kg, est aussi le premier fabriqué en 3D à avoir été approuvé, le 3 août 2015, par la Food and Drug Administration (FDA), l'agence étasunienne de régulation des denrées alimentaires et produits médicaux.

Appelée " Powder bed and inkjet head 3D printing " avant d'être rebaptisée ZipDose, la technologie employée s'appuie sur un procédé développé au MIT (Massachusetts Institute of Technology) à la fin des années 1980 et dont la licence exclusive d'utilisation a été obtenue en 1995 par Zcorp, un fabricant américain d'imprimantes 3D, lui-même racheté en 2012 par 3D Systems.

Contrairement aux méthodes de conception traditionnelles qui fonctionnent par compression ou moulage, il s'agit d'une technique d'agglomération consistant à projeter un fluide aqueux liant sur une poudre, couche après couche, jusqu'à obtenir la forme désirée.

Désormais, c'est donc Aprecia qui utilise les droits brevetés de cette technique et les machines Zcorp pour fabriquer son médicament contre l'épilepsie.
Révolutionnaire, le procédé possède plusieurs avantages. Le premier tient à la structure même du médicament bio-imprimé. Au contraire des médicaments classiques, la pilule imprimée présente une structure poreuse de sorte qu'elle se dissout plus vite au contact de l'eau (à peine plus de 4 secondes !). Cela facilite son administration par voie orale, surtout pour les patients sujets aux problèmes de déglutition et régurgitation, et cela permet à son principe actif - le lévétiracétam - d'agir plus rapidement dans l'organisme. Une rapidité primordiale pour traiter les crises d'épilepsies.

Autre avantage de la technologie ZipDose : délivrer des doses plus élevées de traitement. Il peut y avoir jusqu'à 1 000 milligrammes de lévétiracétam en une seule dose.

Enfin, l'impression 3D permet une approche beaucoup plus personnalisée. Le patient peut en effet disposer de comprimés dont la posologie et le dosage sont spécifiquement adaptés à son profil médical. Et il va pouvoir utiliser lui-même la poudre pour imprimer chez lui ses propres comprimés avec son imprimante 3D, pilotée depuis son ordinateur par un logiciel spécifique qui aura été paramétré par son médecin.

Et voici que s'ouvrent une nouvelle application dans le domaine de la santé : l'impression 3D de médicaments adaptés à chacun. Premier groupe pharmaceutique au monde à utiliser l'impression 3D pour développer des produits à échelle commerciale, détenteur des droits de plus de 50 brevets liés à cette technologie, le laboratoire américain Aprecia Pharmaceuticals Co, qui a été fondé en 2003 et qui est basé dans le New Jersey, vient en effet d'annoncer qu'un antiépileptique imprimé en 3D est désormais commercialisé et donc disponible pour les patients américains.Ce médicament, destiné aussi bien aux adultes qu'aux enfants d'au moins 20 kg, est aussi le premier fabriqué en 3D à avoir été approuvé, le 3 août 2015, par la Food and Drug Administration (FDA), l'agence étasunienne de régulation des denrées alimentaires et produits médicaux.Appelée " Powder bed and inkjet head 3D printing " avant d'être rebaptisée ZipDose, la technologie employée s'appuie sur un procédé développé au MIT (Massachusetts Institute of Technology) à la fin des années 1980 et dont la licence exclusive d'utilisation a été obtenue en 1995 par Zcorp, un fabricant américain d'imprimantes 3D, lui-même racheté en 2012 par 3D Systems.Contrairement aux méthodes de conception traditionnelles qui fonctionnent par compression ou moulage, il s'agit d'une technique d'agglomération consistant à projeter un fluide aqueux liant sur une poudre, couche après couche, jusqu'à obtenir la forme désirée.Désormais, c'est donc Aprecia qui utilise les droits brevetés de cette technique et les machines Zcorp pour fabriquer son médicament contre l'épilepsie. Révolutionnaire, le procédé possède plusieurs avantages. Le premier tient à la structure même du médicament bio-imprimé. Au contraire des médicaments classiques, la pilule imprimée présente une structure poreuse de sorte qu'elle se dissout plus vite au contact de l'eau (à peine plus de 4 secondes !). Cela facilite son administration par voie orale, surtout pour les patients sujets aux problèmes de déglutition et régurgitation, et cela permet à son principe actif - le lévétiracétam - d'agir plus rapidement dans l'organisme. Une rapidité primordiale pour traiter les crises d'épilepsies.Autre avantage de la technologie ZipDose : délivrer des doses plus élevées de traitement. Il peut y avoir jusqu'à 1 000 milligrammes de lévétiracétam en une seule dose.Enfin, l'impression 3D permet une approche beaucoup plus personnalisée. Le patient peut en effet disposer de comprimés dont la posologie et le dosage sont spécifiquement adaptés à son profil médical. Et il va pouvoir utiliser lui-même la poudre pour imprimer chez lui ses propres comprimés avec son imprimante 3D, pilotée depuis son ordinateur par un logiciel spécifique qui aura été paramétré par son médecin.