"Pour ceux qui ne le savent pas encore, le CA a souhaité me licencier hier soir", indique Florence Hut dans un bref e-mail adressé ce mercredi à ses confrères et amis de Brugmann. En quelques lignes, la directrice générale médicale grossièrement congédiée voulait partager "tout le plaisir que j'ai eu à collaborer avec vous au cours de ces six années".

Elle souhaite bonne continuation et surtout "bonne chance" à ceux qui restent, avant de remercier toutes les personnes qui l'ont soutenue, en particulier "au cours des 13 semaines de cauchemar que je viens de passer".

À l'issue de rebondissements à sensations fortes, les rangs médicaux s'étant ressoudés derrière le Dr Hut après une tentative d'éviction purement politicienne, les administrateurs du CHU ne devaient normalement plus inquiéter la DGM. Son licenciement avait été évité de justesse en conseil du 30 août dernier, faute de majorité lors d'un vote secret. À tout le moins avait-il été décidé de la flanquer d'un nouveau médecin-chef.

La petite histoire raconte pourtant qu'avant ce fameux CA, les partis de la coalition communale s'étaient rassemblés à l'Hôtel de ville de Bruxelles pour accorder leurs violons : virer sans laisser de traces Florence Hut. Des instructions que les membres du conseil d'administration n'avaient alors pas suivies.

Était-ce pour laisser le temps aux esprits de s'apaiser dans les couloirs de l'institution ? Pour apparaître plus cohérents à l'égard de la communauté médicale ? Ou alors pour mieux distraire l'attention ?
Car l'épilogue semblait écrit de longue date. Le climat s'était dégradé au point de déjà évoquer un point de rupture en juin. Les administrateurs qui avaient reçu ordre d'éjecter la DGM n'ont eu qu'à s'armer de patience. Et, cette semaine, ils ont enfin pu mener leur putsch. Sans que s'émeuve l'opinion publique.

Au CHU Brugmann, les intérêts politiques ont manifestement triomphé des enjeux médicaux et, par extension, managériaux. En tout cas, jusqu'à preuve du contraire.

"Pour ceux qui ne le savent pas encore, le CA a souhaité me licencier hier soir", indique Florence Hut dans un bref e-mail adressé ce mercredi à ses confrères et amis de Brugmann. En quelques lignes, la directrice générale médicale grossièrement congédiée voulait partager "tout le plaisir que j'ai eu à collaborer avec vous au cours de ces six années". Elle souhaite bonne continuation et surtout "bonne chance" à ceux qui restent, avant de remercier toutes les personnes qui l'ont soutenue, en particulier "au cours des 13 semaines de cauchemar que je viens de passer". À l'issue de rebondissements à sensations fortes, les rangs médicaux s'étant ressoudés derrière le Dr Hut après une tentative d'éviction purement politicienne, les administrateurs du CHU ne devaient normalement plus inquiéter la DGM. Son licenciement avait été évité de justesse en conseil du 30 août dernier, faute de majorité lors d'un vote secret. À tout le moins avait-il été décidé de la flanquer d'un nouveau médecin-chef. La petite histoire raconte pourtant qu'avant ce fameux CA, les partis de la coalition communale s'étaient rassemblés à l'Hôtel de ville de Bruxelles pour accorder leurs violons : virer sans laisser de traces Florence Hut. Des instructions que les membres du conseil d'administration n'avaient alors pas suivies. Était-ce pour laisser le temps aux esprits de s'apaiser dans les couloirs de l'institution ? Pour apparaître plus cohérents à l'égard de la communauté médicale ? Ou alors pour mieux distraire l'attention ? Car l'épilogue semblait écrit de longue date. Le climat s'était dégradé au point de déjà évoquer un point de rupture en juin. Les administrateurs qui avaient reçu ordre d'éjecter la DGM n'ont eu qu'à s'armer de patience. Et, cette semaine, ils ont enfin pu mener leur putsch. Sans que s'émeuve l'opinion publique. Au CHU Brugmann, les intérêts politiques ont manifestement triomphé des enjeux médicaux et, par extension, managériaux. En tout cas, jusqu'à preuve du contraire.