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La péthidine et le piritramide n'ont pas d'autres usages que hospitalier. En conséquence, l'AFMPS a mis à jour ses " Lignes directrices sur le mode de livraison et taille de l'emballage des analgésiques opioïdes en Belgique " (publication à la date du 3 février 2022) et les autorisations de mise sur le marché de la péthidine et du piritramide seront adaptées.Pendant cette période de transition, l'AFPMS demande aux professionnels de santé d'informer leurs patients ambulatoires sous traitement avec la péthidine ou le piritramide des options de traitement alternatives.L'AFPMS rappelle que la péthidine et le piritramide sont des opioïdes agonistes purs utilisés dans le traitement des douleurs aigües, modérées à sévères, et sont commercialisés en Belgique sous forme injectable. " Une dépendance peut survenir après l'administration d'analgésiques contenant des opioïdes. Le médecin doit s'appuyer sur son expérience clinique pour déterminer le traitement alternatif le plus approprié, soit réduire la dose de piritramide ou de péthidine dans l'intention d'arrêter le traitement opioïde, soit passer à un traitement alternatif avec un autre opioïde pour éviter l'apparition éventuelle de symptômes de sevrage. " Le Centre belge d'information pharmacothérapeutique (CBIP) a publié récemment un Folia et mis en ligne un e-learning sur le sevrage progressif des opioïdes dans le cadre de douleurs chroniques.Si le sevrage progressif s'avère difficile, il est recommandé de demander conseil à un médecin spécialisé dans la gestion de la douleur ou un médecin spécialisé dans la prise en charge des dépendances. Pour certains patients qui utilisent du piritramide ou de la péthidine depuis longtemps, le sevrage ou le passage à un autre traitement peut nécessiter une surveillance médicale supplémentaire. Il peut être nécessaire d'orienter le patient vers une clinique de la douleur, ou vers un centre de traitement des dépendances et de rééducation (Bruxelles, Wallonie).