Il est loin le temps où un directeur d'hôpital, croisé à un colloque, embarquait un journaliste dans sa voiture avec chauffeur vers un bon restaurant italien pour discuter durant des heures du secteur et de son hôpital. "Vous en ferez ce que vous voudrez", lâchait-il à la fin du déjeuner.

Ces dernières années, la communication hospitalière s'est fortement professionnalisée. Des services "com" ont été créés, des experts ont été engagés. Certaines directions ont même compris que la communication doit faire partie de leur plan stratégique global et ont désigné des directeurs de communication, membres à part entière des comités de direction.

D'autres investissent moins. Les moyens humains et techniques consacrés à la communication varient encore fort d'un hôpital à un autre. Certaines institutions ont un commando de communicants bien rodés tandis que d'autres doivent encore se débrouiller avec des bouts de ficelle. Or, dans un contexte aussi concurrentiel, des entreprises employant plusieurs milliers de personnes et s'adressant à un large public peuvent-elles encore se passer d'un service de communication digne de ce nom

Activité variable sur Facebook

Les hôpitaux veulent mieux contrôler leur image, tant en interne, qu'en externe. C'est indéniable. L'émergence des réseaux sociaux - et la parole libérée des usagers - est un nouveau défi pour les services de communication. Là aussi, l'utilisation de Facebook, de Twitter et de Linkendin par les hôpitaux varie fortement d'une institution à l'autre. Deux infographies réalisées par JM-Hospitals révèlent à cet égard des comportements très différents . Certains l'utilisent comme canaux pour informer (voire éduquer) les patients, d'autres comme vecteurs pour diffuser des informations sur l'entreprise.

Les hôpitaux sollicitent également davantage la presse que par le passé. Notre rédaction reçoit quasi chaque jour une invitation pour un colloque ou une conférence de presse ou un communiqué de presse de la part d'un hôpital.

A nous de sélectionner et de transformer cette communication en informations vérifiées, analysées et commentées. Lors du colloque du 6 juin, nous avons souligné l'ambition de JM-Hospitals de proposer à nos lecteurs des informations pertinentes et originales en collaboration avec les hôpitaux et les autres acteurs du secteur de la santé.

Nous reviendrons sur les différents exposés présentés lors du colloque de Santhea dans une prochaine édition.

Il est loin le temps où un directeur d'hôpital, croisé à un colloque, embarquait un journaliste dans sa voiture avec chauffeur vers un bon restaurant italien pour discuter durant des heures du secteur et de son hôpital. "Vous en ferez ce que vous voudrez", lâchait-il à la fin du déjeuner.Ces dernières années, la communication hospitalière s'est fortement professionnalisée. Des services "com" ont été créés, des experts ont été engagés. Certaines directions ont même compris que la communication doit faire partie de leur plan stratégique global et ont désigné des directeurs de communication, membres à part entière des comités de direction.D'autres investissent moins. Les moyens humains et techniques consacrés à la communication varient encore fort d'un hôpital à un autre. Certaines institutions ont un commando de communicants bien rodés tandis que d'autres doivent encore se débrouiller avec des bouts de ficelle. Or, dans un contexte aussi concurrentiel, des entreprises employant plusieurs milliers de personnes et s'adressant à un large public peuvent-elles encore se passer d'un service de communication digne de ce nom Les hôpitaux veulent mieux contrôler leur image, tant en interne, qu'en externe. C'est indéniable. L'émergence des réseaux sociaux - et la parole libérée des usagers - est un nouveau défi pour les services de communication. Là aussi, l'utilisation de Facebook, de Twitter et de Linkendin par les hôpitaux varie fortement d'une institution à l'autre. Deux infographies réalisées par JM-Hospitals révèlent à cet égard des comportements très différents . Certains l'utilisent comme canaux pour informer (voire éduquer) les patients, d'autres comme vecteurs pour diffuser des informations sur l'entreprise. Les hôpitaux sollicitent également davantage la presse que par le passé. Notre rédaction reçoit quasi chaque jour une invitation pour un colloque ou une conférence de presse ou un communiqué de presse de la part d'un hôpital.A nous de sélectionner et de transformer cette communication en informations vérifiées, analysées et commentées. Lors du colloque du 6 juin, nous avons souligné l'ambition de JM-Hospitals de proposer à nos lecteurs des informations pertinentes et originales en collaboration avec les hôpitaux et les autres acteurs du secteur de la santé.Nous reviendrons sur les différents exposés présentés lors du colloque de Santhea dans une prochaine édition.