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Soucieux d'offrir un espace moderne aux patients et aux professionnels de la santé, Epicura poursuit sa métamorphose sur le site d'Ath avec la rénovation complète de son bloc opératoire. Lancé en 2017, le projet avait la vocation de répondre à un besoin de modernisation et d'agrandissement des infrastructures pour mieux répondre aux besoins des patients et du personnel." Le but était aussi d'augmenter notre offre en termes de plages opératoires, pour attirer les nouveaux talents chirurgicaux au sein d'Epicura à Ath", explique le docteur Wissam Bou Sleiman, médecin chef du site. "De nouvelles chirurgies montantes, qui n'avaient pas de plages horaires, arrivent déjà". C'est le cas des opérations "one day", comme les prothèses de hanche ou de genoux. Si ces opérations étaient autrefois considérées comme lourdes, le patient peut aujourd'hui, sous certaines conditions, en sortir le jour-même.Un chariot de pharmacie intelligentAprès l'inauguration de deux nouvelles salles flambant neuves en 2020, les quatre salles existantes ont également subi de profonds réaménagements afin de bénéficier des dernières technologies. On peut citer, entre autres, une table opératoire dernier cri, un chariot de pharmacie intelligent, un sas d'évacuation des instruments sales et des déchets, des équipements d'imagerie 4K... "On a ainsi une netteté complète de l'image, les pixels ne sont pas visibles à l'oeil nu", explique Frédéric Schumacher, directeur délégué aux projets transversaux. Ci-dessous, le Journal du Médecin vous propose une visite virtuelle d'une des salles du nouveau bloc opératoire. Les nouvelles technologies y sont expliquées en vidéo. Au-delà de la définition de l'écran, l'imagerie ultra moderne dont s'est dotée Epicura présente un autre grand avantage, d'après Frédéric Schumacher : "Le matériel permet qu'il n'y ait pas de latence entre ce qu'il se passe du côté de la caméra et sur l'écran. C'est important que l'image filmée soit instantanément envoyée sur l'écran. Imaginez un chirurgien qui tient un vaisseau sanguin dans sa pince. S'il y a une seconde de décalage entre le moment où il coupe et le moment où il le voit, le risque est grand pour le patient. Aujourd'hui, ce décalage est imperceptible."Tous ces travaux on été menés en y maintenant l'activité opératoire. Un vrai défi pour les hygiénistes qui ont mis en place un contrôle particulaire minutieux et effectué des analyses de risques à chaque étape. Pendant les événements de démolition, source inévitable de bruits et de vibrations, les équipes ont dû coopérer. "L'accord qui avait été pris dès le début était que l'activité chirurgicale était prioritaire sur le chantier", révèle encore Frédéric Schumacher.Le principe a pu être mobilisé à plusieurs reprises : "Il est arrivé à dix ou quinze reprise que l'équipe des chirurgiens m'appellent en me demandant de stopper les travaux, soit à l'occasion d'une partie de l'opération qui demandait du calme et de la précision, soit pour l'opération dans sa totalité, parce qu'elle le requérait". Visite virtuelle.