L'Apsar a adressé fin octobre une lettre à Jo De Cock, président de la médico-mut pour tenter de régler la problématique des soins à faible variabilité pour les anesthésistes.
Le comité directeur de l'association professionnelle belge des médecins spécialistes en anesthésie-réanimation (Apsar) formule dans ce courrier quelques propositions pour débloquer ce dossier particulièrement délicat (lire ici).
"Il faut supprimer des soins à faible variabilité les APR- DRG pour lesquels l'anesthésie est seulement optionnelle, ou les subdiviser en catégories "avec ou sans anesthésiste", explique Jean-Luc Demeere, président de l'Apsar. Cette mesure concerne une série d'APR-DRG (lire les explications complètes dans l'e-spécialiste N°655).
"Cette adaptation serait possible parce que la liste qui a été établie au départ reprend des interventions avec ou sans anesthésie."
L'Apsar propose aussi de supprimer le principe de la période de carence : "car tôt ou tard, toutes les interventions effectuées en dehors de l'hôpital feront partie du forfait (toutes les consultations et prestations des généralistes et des spécialistes ambulatoires. Impossible à partager : dans ce cas, faut-il donc négocier des pourcentages avec les généralistes ?"
Il convient aussi, selon les anesthésistes, de cesser de (re)calculer (périodiquement) la médiane. "Statistiquement et méthodologiquement, il est absurde de vouloir corriger la variance en surfant sur le calcul répétitif d'une mesure "centrale" comme indicateur, telle que la médiane ici, la moyenne ou une combinaison des deux comme c'est le cas actuellement. Si le budget peut de toute façon rester égal comme on l'affirme continuellement, pourquoi ne peut-on pas plutôt résoudre et corriger la variance après analyse des causes. S'il y a sous ou surconsommation, quel rapport cela a-t-il avec une médecine de pointe?"
Par ailleurs, l'Apsar s'étonne de l'absence des anesthésistes dans le groupe d'experts cliniques qui a composé les groupes de 54 types de patients et demande d'y être intégré.
Le comité directeur de l'association professionnelle belge des médecins spécialistes en anesthésie-réanimation (Apsar) formule dans ce courrier quelques propositions pour débloquer ce dossier particulièrement délicat (lire ici). "Il faut supprimer des soins à faible variabilité les APR- DRG pour lesquels l'anesthésie est seulement optionnelle, ou les subdiviser en catégories "avec ou sans anesthésiste", explique Jean-Luc Demeere, président de l'Apsar. Cette mesure concerne une série d'APR-DRG (lire les explications complètes dans l'e-spécialiste N°655). "Cette adaptation serait possible parce que la liste qui a été établie au départ reprend des interventions avec ou sans anesthésie." L'Apsar propose aussi de supprimer le principe de la période de carence : "car tôt ou tard, toutes les interventions effectuées en dehors de l'hôpital feront partie du forfait (toutes les consultations et prestations des généralistes et des spécialistes ambulatoires. Impossible à partager : dans ce cas, faut-il donc négocier des pourcentages avec les généralistes ?" Il convient aussi, selon les anesthésistes, de cesser de (re)calculer (périodiquement) la médiane. "Statistiquement et méthodologiquement, il est absurde de vouloir corriger la variance en surfant sur le calcul répétitif d'une mesure "centrale" comme indicateur, telle que la médiane ici, la moyenne ou une combinaison des deux comme c'est le cas actuellement. Si le budget peut de toute façon rester égal comme on l'affirme continuellement, pourquoi ne peut-on pas plutôt résoudre et corriger la variance après analyse des causes. S'il y a sous ou surconsommation, quel rapport cela a-t-il avec une médecine de pointe?" Par ailleurs, l'Apsar s'étonne de l'absence des anesthésistes dans le groupe d'experts cliniques qui a composé les groupes de 54 types de patients et demande d'y être intégré.