"Nous nous faisons de sérieux soucis à propos de l'évolution des suppléments d'honoraires", déclare Jean Hermesse, secrétaire général de la Mutualité chrétienne (MC), constatant que la différence de coûts en chambre double et simple ne cesse d'augmenter. "Pour une intervention chirurgicale en hôpital de jour, le patient paie en moyenne 115 euros de sa poche s'il opte pour une chambre double ou commune. Pour la même intervention en chambre individuelle, la facture grimpe jusqu'à 813 euros en moyenne. C'est 7 fois plus. Ce coût élevé est dû principalement par le montant des suppléments d'honoraires réclamés par les médecins, poursuit Jean Hermesse. En chambre double ou commune en hôpital de jour, ils sont interdits depuis la mi-2015. Mais ils sont encore autorisés en chambre individuelle. Et année après année, nous les voyons augmenter".

En chambre, seule, il s'agit aux 4/5e de coût à charge du patient (de son assurance hospitalisation).

Jean Hermesse plaide pour que la chambre seule soit la norme pour la qualité du séjour et le moindre risque de contagion. "Cependant, ce n'est envisageable à terme que si les suppléments d'honoraires sont interdits. Nous ne voulons pas de soins de santé à deux vitesses, avec des chambres individuelles qui ne sont accessibles qu'à ceux qui peuvent se le permettre financièrement".

La MC craint qu'avec les soins à basse variabilité à coût standardisé, les hôpitaux ne doivent se rattraper sur des suppléments d'honoraire que la mutuelle veut tout simplement supprimer partout.

"Nous nous faisons de sérieux soucis à propos de l'évolution des suppléments d'honoraires", déclare Jean Hermesse, secrétaire général de la Mutualité chrétienne (MC), constatant que la différence de coûts en chambre double et simple ne cesse d'augmenter. "Pour une intervention chirurgicale en hôpital de jour, le patient paie en moyenne 115 euros de sa poche s'il opte pour une chambre double ou commune. Pour la même intervention en chambre individuelle, la facture grimpe jusqu'à 813 euros en moyenne. C'est 7 fois plus. Ce coût élevé est dû principalement par le montant des suppléments d'honoraires réclamés par les médecins, poursuit Jean Hermesse. En chambre double ou commune en hôpital de jour, ils sont interdits depuis la mi-2015. Mais ils sont encore autorisés en chambre individuelle. Et année après année, nous les voyons augmenter". En chambre, seule, il s'agit aux 4/5e de coût à charge du patient (de son assurance hospitalisation).Jean Hermesse plaide pour que la chambre seule soit la norme pour la qualité du séjour et le moindre risque de contagion. "Cependant, ce n'est envisageable à terme que si les suppléments d'honoraires sont interdits. Nous ne voulons pas de soins de santé à deux vitesses, avec des chambres individuelles qui ne sont accessibles qu'à ceux qui peuvent se le permettre financièrement". La MC craint qu'avec les soins à basse variabilité à coût standardisé, les hôpitaux ne doivent se rattraper sur des suppléments d'honoraire que la mutuelle veut tout simplement supprimer partout.