La diminution significative du score EVA était plus rapide dans le groupe RFA, et elle durait d'ailleurs plus longtemps par rapport au groupe "alcool". On a noté une réduction maximale du score EVA chez 85,71 % des patients du groupe RFA, dès la première semaine, vs seulement 42,85 % des patients du groupe alcool, uniquement à partir de la deuxième semaine. En outre, cette diminution du score EVA persistait plus longtemps dans le groupe RFA (3 mois vs 2 mois dans le groupe alcool), et les scores EVA plus faibles enregistrés durant l'ensemble de la période post-procédurale de 3 mois étaient significativement plus faibles dans le groupe RFA que dans le groupe alcool (p < 0,001).

Ceci concorde avec les scores de satisfaction générale, qui se sont également améliorés au maximum (chez 85,76 % des patients) après 1 semaine, et sont restés faibles pendant au moins 3 mois dans le groupe RFA, alors que ce n'était le cas que chez 41,68 % des patients du groupe alcool, et seulement après la 2e semaine. En outre, dans le groupe alcool, cette diminution ne durait généralement pas plus de 2 mois.

La diminution médiane la plus importante des besoins et de la prise d'opiacés oraux était également plus rapide dans le groupe RFA, et par ailleurs plus marquée : 0,00 (0-45 mg) après 1 semaine dans le groupe RFA vs 20,00 (0-135 mg) après 2 semaines dans le groupe alcool. Par ailleurs, cette consommation continuait à diminuer progressivement lors de la période post-procédurale dans le groupe RFA, ce qui n'était pas le cas dans le groupe alcool.

Les scores de qualité de vie globale indiquaient également une meilleure qualité de vie de la semaine 1 à la semaine 12 dans le groupe RFA, vs seulement de la semaine 2 à la semaine 8 dans le groupe alcool.

Les effets indésirables n'étaient jamais graves, et consistaient essentiellement en diarrhée, hypotension, douleurs lors de l'injection et maux de dos. Ils survenaient sans différences significatives entre les 2 groupes (p = 0,28). On n'a pas observé de paresthésies transitoires après la procédure dans le groupe RFA, alors que ce fut le cas chez 21 sujets inclus dans le groupe alcool (70 % ; p < 0,001), ce phénomène étant dû à la diffusion de l'alcool vers les nerfs thoraciques sensitifs. Il y avait davantage de coliques abdominales dans le groupe RFA (22 participants ; 73,3 %) que dans le groupe alcool (9 participants ; 30 %) (p = 0,001).

La RFA agit donc plus vite et plus longtemps chez un plus grand nombre de patients, et elle a un meilleur profil de sécurité qu'une injection d'alcool.

Amr1, S.A., Reyad, R.M., Othman, A.H. et all.: Comparison between radiofrequency ablation and chemical neurolysis of thoracic splanchnic nerves for the management of abdominal cancer pain, randomized trial. Eur J Pain 22 (2018) 1782--1790. Accepted for publication 13 June 2018. doi:10.1002/ejp.1274.

La diminution significative du score EVA était plus rapide dans le groupe RFA, et elle durait d'ailleurs plus longtemps par rapport au groupe "alcool". On a noté une réduction maximale du score EVA chez 85,71 % des patients du groupe RFA, dès la première semaine, vs seulement 42,85 % des patients du groupe alcool, uniquement à partir de la deuxième semaine. En outre, cette diminution du score EVA persistait plus longtemps dans le groupe RFA (3 mois vs 2 mois dans le groupe alcool), et les scores EVA plus faibles enregistrés durant l'ensemble de la période post-procédurale de 3 mois étaient significativement plus faibles dans le groupe RFA que dans le groupe alcool (p < 0,001).Ceci concorde avec les scores de satisfaction générale, qui se sont également améliorés au maximum (chez 85,76 % des patients) après 1 semaine, et sont restés faibles pendant au moins 3 mois dans le groupe RFA, alors que ce n'était le cas que chez 41,68 % des patients du groupe alcool, et seulement après la 2e semaine. En outre, dans le groupe alcool, cette diminution ne durait généralement pas plus de 2 mois.La diminution médiane la plus importante des besoins et de la prise d'opiacés oraux était également plus rapide dans le groupe RFA, et par ailleurs plus marquée : 0,00 (0-45 mg) après 1 semaine dans le groupe RFA vs 20,00 (0-135 mg) après 2 semaines dans le groupe alcool. Par ailleurs, cette consommation continuait à diminuer progressivement lors de la période post-procédurale dans le groupe RFA, ce qui n'était pas le cas dans le groupe alcool.Les scores de qualité de vie globale indiquaient également une meilleure qualité de vie de la semaine 1 à la semaine 12 dans le groupe RFA, vs seulement de la semaine 2 à la semaine 8 dans le groupe alcool.Les effets indésirables n'étaient jamais graves, et consistaient essentiellement en diarrhée, hypotension, douleurs lors de l'injection et maux de dos. Ils survenaient sans différences significatives entre les 2 groupes (p = 0,28). On n'a pas observé de paresthésies transitoires après la procédure dans le groupe RFA, alors que ce fut le cas chez 21 sujets inclus dans le groupe alcool (70 % ; p < 0,001), ce phénomène étant dû à la diffusion de l'alcool vers les nerfs thoraciques sensitifs. Il y avait davantage de coliques abdominales dans le groupe RFA (22 participants ; 73,3 %) que dans le groupe alcool (9 participants ; 30 %) (p = 0,001).La RFA agit donc plus vite et plus longtemps chez un plus grand nombre de patients, et elle a un meilleur profil de sécurité qu'une injection d'alcool.Amr1, S.A., Reyad, R.M., Othman, A.H. et all.: Comparison between radiofrequency ablation and chemical neurolysis of thoracic splanchnic nerves for the management of abdominal cancer pain, randomized trial. Eur J Pain 22 (2018) 1782--1790. Accepted for publication 13 June 2018. doi:10.1002/ejp.1274.