La pharmacie centrale de l'hôpital AZ Delta, à Rumbeke, fournit tous les médicaments nécessaires aux quatre campus de l'AZ Delta et à deux hôpitaux psychiatriques. Pour une distribution précise et efficace des médicaments, l'AZ Delta a opté pour un système intégré composé d'un software et d'un hardware, témoigne Ann-Sofie Vanthournout, pharmacienne-cheffe de service.

" Tout commence par une prescription correcte des médicaments. Pour ce faire, nous utilisons tous - médecins, infirmières et pharmaciens - un dossier patient informatisé (DPI) global. Les schémas de médication sont créés dans le DPI, de manière à standardiser les prescriptions. " Au niveau de la pharmacie, chaque prescription est vérifiée en termes d'exactitude, d'exhaustivité et d'interactions médicamenteuses. Différents arbres décisionnels ont par ailleurs été élaborés dans le DPI, ce qui permet de détecter les prescriptions potentiellement erronées, en lien avec les paramètres cliniques du patient. L'éventuelle nécessité de réduire la dose d'un médicament est ainsi contrôlée, par exemple, chez les patients dont la fonction rénale est diminuée.

Distribution jusqu'au sein du service

La deuxième étape est la distribution des médicaments. Le DPI est couplé aux systèmes automatisés de distribution : un robot de pharmacie de BD et des stockeurs rotatifs. Dès que les prescriptions sont validées, le système détermine quel médicament doit être délivré en quelle quantité. Le robot de pharmacie fonctionne selon le principe FEFO (first expired, first out) : il distribue d'abord les médicaments dont la date de péremption est la plus proche. Pour éviter les erreurs, la pharmacie travaille avec un système pick-to-light et drop-to-light : le stockeur s'illumine à l'endroit où le médicament doit être retiré et le distributeur s'illumine à l'endroit où le médicament doit être déposé. Ensuite, les médicaments sont acheminés vers les différents services par les assistants en pharmacie.

Contrôle avant administration

Avant de commencer sa tournée de distribution, l'infirmière consulte le DPI pour demander tous les médicaments nécessaires. Le stockeur du service les lui délivre selon le système pick-to-light, après quoi l'infirmière scanne les médicaments, explique Ann-Sofie Vanthournout. " Cinq contrôles sont opérés à ce moment : s'agit-il du bon médicament pour le bon patient, de la bonne forme galénique et de la bonne dose, et enfin du bon moment d'administration ? Si toutes les réponses sont affirmatives, le médicament peut être administré. "

Pour un système de distribution entièrement closed-loop, il reste encore une étape à exécuter : le bedside scanning, où l'infirmière scanne le bracelet du patient juste avant l'administration. L'AZ Delta a l'intention d'ajouter cette dernière étape à partir de l'année prochaine.

Succès sur prescription

Dans la réussite de cette mise en oeuvre, le fil rouge est une bonne intégration de tous les systèmes de hardware et de software, précise Ann-Sofie Vanthournout. " Nous utilisons le système depuis juin 2020, et le nombre de notifications d'erreurs médicamenteuses graves a sensiblement diminué. Nous avons continué à affiner le système de distribution des médicaments depuis son lancement : nous avons la chance d'avoir un partenaire très flexible pour le software et le hardware. "

La pharmacie centrale de l'hôpital AZ Delta, à Rumbeke, fournit tous les médicaments nécessaires aux quatre campus de l'AZ Delta et à deux hôpitaux psychiatriques. Pour une distribution précise et efficace des médicaments, l'AZ Delta a opté pour un système intégré composé d'un software et d'un hardware, témoigne Ann-Sofie Vanthournout, pharmacienne-cheffe de service. " Tout commence par une prescription correcte des médicaments. Pour ce faire, nous utilisons tous - médecins, infirmières et pharmaciens - un dossier patient informatisé (DPI) global. Les schémas de médication sont créés dans le DPI, de manière à standardiser les prescriptions. " Au niveau de la pharmacie, chaque prescription est vérifiée en termes d'exactitude, d'exhaustivité et d'interactions médicamenteuses. Différents arbres décisionnels ont par ailleurs été élaborés dans le DPI, ce qui permet de détecter les prescriptions potentiellement erronées, en lien avec les paramètres cliniques du patient. L'éventuelle nécessité de réduire la dose d'un médicament est ainsi contrôlée, par exemple, chez les patients dont la fonction rénale est diminuée. La deuxième étape est la distribution des médicaments. Le DPI est couplé aux systèmes automatisés de distribution : un robot de pharmacie de BD et des stockeurs rotatifs. Dès que les prescriptions sont validées, le système détermine quel médicament doit être délivré en quelle quantité. Le robot de pharmacie fonctionne selon le principe FEFO (first expired, first out) : il distribue d'abord les médicaments dont la date de péremption est la plus proche. Pour éviter les erreurs, la pharmacie travaille avec un système pick-to-light et drop-to-light : le stockeur s'illumine à l'endroit où le médicament doit être retiré et le distributeur s'illumine à l'endroit où le médicament doit être déposé. Ensuite, les médicaments sont acheminés vers les différents services par les assistants en pharmacie.Avant de commencer sa tournée de distribution, l'infirmière consulte le DPI pour demander tous les médicaments nécessaires. Le stockeur du service les lui délivre selon le système pick-to-light, après quoi l'infirmière scanne les médicaments, explique Ann-Sofie Vanthournout. " Cinq contrôles sont opérés à ce moment : s'agit-il du bon médicament pour le bon patient, de la bonne forme galénique et de la bonne dose, et enfin du bon moment d'administration ? Si toutes les réponses sont affirmatives, le médicament peut être administré. "Pour un système de distribution entièrement closed-loop, il reste encore une étape à exécuter : le bedside scanning, où l'infirmière scanne le bracelet du patient juste avant l'administration. L'AZ Delta a l'intention d'ajouter cette dernière étape à partir de l'année prochaine.Dans la réussite de cette mise en oeuvre, le fil rouge est une bonne intégration de tous les systèmes de hardware et de software, précise Ann-Sofie Vanthournout. " Nous utilisons le système depuis juin 2020, et le nombre de notifications d'erreurs médicamenteuses graves a sensiblement diminué. Nous avons continué à affiner le système de distribution des médicaments depuis son lancement : nous avons la chance d'avoir un partenaire très flexible pour le software et le hardware. "