En 1999, l'hôpital Saint-Joseph de Liège fait le choix d'un PET-Scan pour ses patients. Il se l'offre sur fonds propres. Quelques mois plus tard, caramba ! Les autorités limitent le nombre de scanners à 13 dans tout le pays, essentiellement dans les hôpitaux universitaires. L'appareil est ipso facto considéré comme pirate. Après plusieurs combats juridiques, il est tout au plus toléré mais non agréé. Les examens sont financés par la solidarité interne à l'hôpital et à ses médecins...
Aujourd'hui, l'hôpital a reçu un agrément provisoire d'un an à dater du 1er janvier 2016. L'institution pourra donc tarifer les examens selon une nomenclature favorable à tous. D'autant que l'hôpital s'est doté d'un appareil tout neuf en 2012.

Alain Javaux, le DG de l'hôpital s'en réjouit bien sûr : " Dans leur décision d'octroyer cet agrément, les autorités régionales s'appuient explicitement sur la nécessité de maintenir l'offre de soins du CHC qui a démontré son efficacité à rencontrer les besoins des patients, notamment en oncologie, et sur l'intérêt de sauvegarder l'expertise médicale acquise par l'équipe de médecine nucléaire du CHC. C'est une reconnaissance majeure qui récompense un travail énorme des équipes médicales et paramédicales depuis plus de quinze ans maintenant. "

Le Dr Pierre Gomez, médecin chef de médecine nucléaire, rappelle qu'en parallèle, les indications pour le PET-Scan ont été fortement étoffées par l'exécutif (arrêté royal du 24 décembre 2015). " Non seulement pour l'oncologie, mais d'autres pathologies sont maintenant prises en compte : désormais les examens pour certaines pathologies neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson) sont pris en charge, en plus des indications pour les pathologies inflammatoires, les pathologies cardiaques et les cas d'épilepsie, ces deux dernières indications étant plus anecdotiques. "
Cet agrément oblige toutefois le CHC à accueillir des patients d'Eupen et de Saint-Vith et une partie des patients du CHR La Citadelle.

En 1999, l'hôpital Saint-Joseph de Liège fait le choix d'un PET-Scan pour ses patients. Il se l'offre sur fonds propres. Quelques mois plus tard, caramba ! Les autorités limitent le nombre de scanners à 13 dans tout le pays, essentiellement dans les hôpitaux universitaires. L'appareil est ipso facto considéré comme pirate. Après plusieurs combats juridiques, il est tout au plus toléré mais non agréé. Les examens sont financés par la solidarité interne à l'hôpital et à ses médecins... Aujourd'hui, l'hôpital a reçu un agrément provisoire d'un an à dater du 1er janvier 2016. L'institution pourra donc tarifer les examens selon une nomenclature favorable à tous. D'autant que l'hôpital s'est doté d'un appareil tout neuf en 2012. Alain Javaux, le DG de l'hôpital s'en réjouit bien sûr : " Dans leur décision d'octroyer cet agrément, les autorités régionales s'appuient explicitement sur la nécessité de maintenir l'offre de soins du CHC qui a démontré son efficacité à rencontrer les besoins des patients, notamment en oncologie, et sur l'intérêt de sauvegarder l'expertise médicale acquise par l'équipe de médecine nucléaire du CHC. C'est une reconnaissance majeure qui récompense un travail énorme des équipes médicales et paramédicales depuis plus de quinze ans maintenant. " Le Dr Pierre Gomez, médecin chef de médecine nucléaire, rappelle qu'en parallèle, les indications pour le PET-Scan ont été fortement étoffées par l'exécutif (arrêté royal du 24 décembre 2015). " Non seulement pour l'oncologie, mais d'autres pathologies sont maintenant prises en compte : désormais les examens pour certaines pathologies neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson) sont pris en charge, en plus des indications pour les pathologies inflammatoires, les pathologies cardiaques et les cas d'épilepsie, ces deux dernières indications étant plus anecdotiques. " Cet agrément oblige toutefois le CHC à accueillir des patients d'Eupen et de Saint-Vith et une partie des patients du CHR La Citadelle.