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Écoles, hôpitaux, maisons de repos, CPAS, associations ou administrations, toutes les organisations concernées étaient présentes la semaine dernière à Namur pour officialiser leur engagement. Ensemble, les 113 signataires du Green Deal représentent 80.000 repas sur les 200.000 servis chaque jour dans la restauration collective en Wallonie. Durant les trois années à venir, les cantines impliquées intégreront progressivement de nouvelles pratiques en faveur de l'environnement, de la santé et de la transition écologique. L'objectif est que 30% des repas qui y sont servis soient composés d'aliments issus de l'agriculture biologique et locale. Les établissements s'engagent également en faveur de la réduction du gaspillage et des déchets, mais aussi de l'inclusion sociale. Une cellule de coordination va ainsi voir le jour. Elle devra notamment permettre de renforcer la cohérence des actions et d'améliorer la connaissance mutuelle. Un Collège wallon de l'Alimentation durable regroupant tous les acteurs de la chaîne alimentaire sera également mis en place afin de formuler des recommandations concrètes, le tout avec une approche participative. À terme, le gouvernement wallon souhaite que ce travail permette d'établir une identité commune autour de l'alimentation durable en Wallonie. "C'est pour moi le point principal de notre stratégie de développement durable", a déclaré Carlo Di Antonio ministre wallon de l'Environnement et de la Transition écologique. "Au-delà de la santé, raccourcir le cicuit entre les producteurs et les consommateurs aura aussi des effets bénéfiques sur l'environnement, l'agriculture et l'économie wallonne durable en général."La signature du Green Deal s'inscrit dans le cadre de la stratégie "Manger demain", adoptée par le gouvernement wallon fin novembre 2018. Celle-ci a pour but de coordonner, faire du lien et faciliter les initiatives locales et régionales en matière d'alimentation.