Pour l'instant, l'employeur ne paie aux employés malades que le premier mois de salaire. En cas de congé de maladie de plus longue durée, le travailleur perçoit une allocation.

Afin d'encourager les entreprises à faire davantage d'efforts en vue d'éviter les maladies, Mme De Block (Open Vld), souhaite faire contribuer les entreprises au versement des indemnités entre le deuxième et le septième mois, jusqu'à hauteur de 10%, indique le quotidien économique.
Selon lui, le gouvernement désire instaurer un système identique pour les femmes enceintes qui ne peuvent plus exercer leur travail en raison de risques liés à leur grossesse.

La proposition de la ministre consiste à faire payer aux entreprises 10% de l'allocation à partir de la mi-2017. Le cabinet de Mme De Block a promis de le soumettre aux partenaires sociaux après approbation par le gouvernement.
Le patron de l'organisation patronale flamande Unizo, Karel Van Eetvelt, a dénoncé ce projet, affirmant qu'il s'agissait d'une hausse des charges pour les entreprises.

Bête et méchant

Catherine Fonck, députée fédérale cdh parle de solution "bête et méchante, court-termiste et purement budgétaire".
En effet, cette décision "entraînera une augmentation du coût du travail à charge des employeurs et n'empêchera absolument pas les travailleurs de partir en maladie-invalidité".

La proposition de Mme De Block, en outre, "freinera fortement les possibilités d'engagement de personnes ayant été lourdement malades et qui veulent pourtant revenir au travail. Quelle entreprise voudra encore demain engager une personne qui a souffert par exemple d'un cancer et qui veut reprendre le travail? L'entreprise se dira que si la personne fait une rechute, cela lui coûtera cher... et elle ne prendra pas le risque de l'engager. Personne ne tirera un avantage d'un tel système. Ce ne sera positif ni pour la remise au travail des personnes malades, ni pour résoudre la problématique des fins de carrière où les départs vers la maladie, l'invalidité sont conséquents, ni pour la compétitivité des entreprises."

Catherine Fonck propose plutôt d'encourager les entreprises à mettre en place en place une politique de bien-être au travail. Pour la députée-médecin, la réintégration au travail ne peut fonctionner que si "elle est réalisée de manière volontaire et sans sanctions, soit l'inverse de ce qu'a décidé le gouvernement" lequel "ne fait que durcir l'accès à la pension sans prendre en considération ces aménagements de fins de carrière et sans avancer sur les métiers pénibles".
Elle cite pour exemple le relèvement de 45 à 50 ans l'âge pour lequel les infirmières peuvent bénéficier d'un régime d'aménagement de fin de carrière tenant compte de la pénibilité.

Pour l'instant, l'employeur ne paie aux employés malades que le premier mois de salaire. En cas de congé de maladie de plus longue durée, le travailleur perçoit une allocation. Afin d'encourager les entreprises à faire davantage d'efforts en vue d'éviter les maladies, Mme De Block (Open Vld), souhaite faire contribuer les entreprises au versement des indemnités entre le deuxième et le septième mois, jusqu'à hauteur de 10%, indique le quotidien économique. Selon lui, le gouvernement désire instaurer un système identique pour les femmes enceintes qui ne peuvent plus exercer leur travail en raison de risques liés à leur grossesse. La proposition de la ministre consiste à faire payer aux entreprises 10% de l'allocation à partir de la mi-2017. Le cabinet de Mme De Block a promis de le soumettre aux partenaires sociaux après approbation par le gouvernement. Le patron de l'organisation patronale flamande Unizo, Karel Van Eetvelt, a dénoncé ce projet, affirmant qu'il s'agissait d'une hausse des charges pour les entreprises. Bête et méchant Catherine Fonck, députée fédérale cdh parle de solution "bête et méchante, court-termiste et purement budgétaire". En effet, cette décision "entraînera une augmentation du coût du travail à charge des employeurs et n'empêchera absolument pas les travailleurs de partir en maladie-invalidité". La proposition de Mme De Block, en outre, "freinera fortement les possibilités d'engagement de personnes ayant été lourdement malades et qui veulent pourtant revenir au travail. Quelle entreprise voudra encore demain engager une personne qui a souffert par exemple d'un cancer et qui veut reprendre le travail? L'entreprise se dira que si la personne fait une rechute, cela lui coûtera cher... et elle ne prendra pas le risque de l'engager. Personne ne tirera un avantage d'un tel système. Ce ne sera positif ni pour la remise au travail des personnes malades, ni pour résoudre la problématique des fins de carrière où les départs vers la maladie, l'invalidité sont conséquents, ni pour la compétitivité des entreprises." Catherine Fonck propose plutôt d'encourager les entreprises à mettre en place en place une politique de bien-être au travail. Pour la députée-médecin, la réintégration au travail ne peut fonctionner que si "elle est réalisée de manière volontaire et sans sanctions, soit l'inverse de ce qu'a décidé le gouvernement" lequel "ne fait que durcir l'accès à la pension sans prendre en considération ces aménagements de fins de carrière et sans avancer sur les métiers pénibles". Elle cite pour exemple le relèvement de 45 à 50 ans l'âge pour lequel les infirmières peuvent bénéficier d'un régime d'aménagement de fin de carrière tenant compte de la pénibilité.