Cette décision a été prise après une analyse d'un comité externe qui a révélé qu'il n'y avait "pratiquement aucune chance d'obtenir un effet clinique positif", a expliqué le laboratoire dans un communiqué publié mardi soir.

Ce traitement expérimental était destiné aux personnes touchées par la maladie d'Alzheimer à des stades modérément avancés. Merck a développé une molécule, appelée verubecestat, qui réduit la présence de protéines toxiques beta-amyloïdes dans le cerveau en bloquant une enzyme appelée BACE1.

Dans la maladie d'Alzheimer, une dégénérescence neurologique incurable liée au vieillissement, ces protéines forment des plaques en s'agglutinant, ce qui altère le fonctionnement des neurones, affectant les capacités cognitives dont notamment la mémoire.

Un premier petit essai clinique, dont les résultats avaient été publiés en novembre 2016, s'était pourtant révélé encourageant.

En revanche, Merck affirme que les études continuent pour évaluer la molécule verubecestat sur les patients atteint d'une maladie d'Alzheimer à un stade précoce.

Le comité externe consulté a d'ailleurs recommandé que ces études se poursuivent. Des résultats sont attendus en "février 2019", indique Merck. "Si nous sommes déçus qu'un bénéfice n'ait pas été observé dans cette étude, notre travail continue" pour étudier la molécule "sur des personnes avec une maladie à un stade moins avancé", a indiqué Roger M. Perlmutter président des laboratoires de recherche Merck, cité dans le communiqué.

Cette décision a été prise après une analyse d'un comité externe qui a révélé qu'il n'y avait "pratiquement aucune chance d'obtenir un effet clinique positif", a expliqué le laboratoire dans un communiqué publié mardi soir.Ce traitement expérimental était destiné aux personnes touchées par la maladie d'Alzheimer à des stades modérément avancés. Merck a développé une molécule, appelée verubecestat, qui réduit la présence de protéines toxiques beta-amyloïdes dans le cerveau en bloquant une enzyme appelée BACE1.Dans la maladie d'Alzheimer, une dégénérescence neurologique incurable liée au vieillissement, ces protéines forment des plaques en s'agglutinant, ce qui altère le fonctionnement des neurones, affectant les capacités cognitives dont notamment la mémoire.Un premier petit essai clinique, dont les résultats avaient été publiés en novembre 2016, s'était pourtant révélé encourageant.En revanche, Merck affirme que les études continuent pour évaluer la molécule verubecestat sur les patients atteint d'une maladie d'Alzheimer à un stade précoce.Le comité externe consulté a d'ailleurs recommandé que ces études se poursuivent. Des résultats sont attendus en "février 2019", indique Merck. "Si nous sommes déçus qu'un bénéfice n'ait pas été observé dans cette étude, notre travail continue" pour étudier la molécule "sur des personnes avec une maladie à un stade moins avancé", a indiqué Roger M. Perlmutter président des laboratoires de recherche Merck, cité dans le communiqué.