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Une plus grand attention est portée également à la personne de confiance, comme représentant du patient. La Mutualité chrétienne, première à avoir annoncé la nouvelle se réjouit : " Un patient est plus qu'un diagnostic et un traitement. Un patient est avant tout une personne qui vit dans un certain contexte, avec d'autres personnes autour de lui, avec une idée de la façon dont il souhaite vivre sa vie. Désormais, le médecin doit vraiment en tenir compte ", préciseClaude Rolin, président du CA de la Mutualité chrétienne. "Deuxième avancée selon la MC : le patient peut exprimer clairement ses objectifs de vie. Ce qui signifie que son traitement doit être réaliste par rapport aux réalisations que le patient veut accomplir. Cette disposition évite l'acharnement thérapeutique y compris lorsque le patient n'est plus en mesure d'exprimer un souhait clair. Le médecin doit réfléchir avec le patient ce qui lui convient le mieux : chirurgie ou traitement prophylactique.L'obligation d'informer sur le prix total du traitement, suppléments y compris, dans la mesure des possibilités (tenant compte de complications éventuelles impossibles à prévoir) est renforcée.Enfin, le médecin ne peut plus conserver les données santé de son patient dans une étagère sous forme papier. Prochainement (la date n'a pas été fixée), le médecin aura l'obligation de conserver les données par voie électronique sur une des plateformes gouvenrementales et les mettre à disposition du patient.