Après les affaires qui n'ont pas épargné les hôpitaux, on peut se poser la question de savoir si tant les établissements de soins publics que privés sont à l'abri de ces dérives de gouvernance soit dans les domaines financiers, soit dans les incompétences managériales qui mènent aux déficits permanents et porteurs de pertes de qualité en matière de soins de santé.
Au moment où les hôpitaux subissent des agressions économiques graves (diminution d'honoraires hospitaliers, non prise en compte dans le BMF d'augmentations salariales contractuelles, remboursements d'examens légitimes sur le plan clinique et attribués arbitrairement de manière non équitable sur le plan réglementaire (IRM), nouveaux financements forfaitaires d'honoraires basés sur une nomenclature obsolète, diminution drastique des forfaits pharmaceutiques, contrôles accrus par les OA, etc.), il est indispensable de revoir la législation hospitalière afin d'assurer une gouvernance des institutions basée sur la compétence, la qualité et l'efficience.
Les conseils d'administration qualifiés par la loi de gestionnaires sont trop souvent essentiellement des refuges rémunérateurs pour ceux qui n'ont pas atteint les sommets souhaités par leurs partis sur le plan électoral ou pour ceux que les associations lucratives sans but désirent placer pour éviter de contrôler des directions puissantes et obéissantes aux exigences des propriétaires réels.
Il faut modifier la législation de façon à fixer un petit nombre de membres de ces conseils d'administration groupant des représentants des propriétaires, des médecins formés à la gestion, des membres du personnel élus démocratiquement mais surtout des administrateurs indépendants professionnels de la gestion des hôpitaux ou des entreprises de santé.
Il est tout à fait anormal de ne pas accepter des médecins dans les conseils d'administration de leur outil de travail mais ceux-ci doivent être formés par les universités si possible en commun à la gestion des hôpitaux. (Ce ne sont pas les formations adéquates qui manquent aujourd'hui et de plus en plus les études de médecine exigent la réussite des cours d'économie de santé et d'organisation de l'assurance-maladie).
Le temps du recueil passif des jetons de présence doit disparaître et faire place à une réflexion managériale qui aide efficacement les directions administratives et médicales dans la gestion quotidienne si complexe des institutions de soins.
Le conseil d'administration doit absolument passer d'un rôle d'entérinement des décisions proposées par les directions et les conseils médicaux à un exercice actif du pouvoir par des initiatives novatrices en matière de réseau et de développement d'activités nouvelles au service des patients et de la science médicale.
Pour faire face à la réforme justifiée des hôpitaux, il faut construire des organes de gouvernance solides capables de comprendre et d'appuyer des directions qui aujourd'hui déjà font preuve d'un grand professionnalisme dans l'exercice de leurs responsabilités.
Au moment où les hôpitaux subissent des agressions économiques graves (diminution d'honoraires hospitaliers, non prise en compte dans le BMF d'augmentations salariales contractuelles, remboursements d'examens légitimes sur le plan clinique et attribués arbitrairement de manière non équitable sur le plan réglementaire (IRM), nouveaux financements forfaitaires d'honoraires basés sur une nomenclature obsolète, diminution drastique des forfaits pharmaceutiques, contrôles accrus par les OA, etc.), il est indispensable de revoir la législation hospitalière afin d'assurer une gouvernance des institutions basée sur la compétence, la qualité et l'efficience.Les conseils d'administration qualifiés par la loi de gestionnaires sont trop souvent essentiellement des refuges rémunérateurs pour ceux qui n'ont pas atteint les sommets souhaités par leurs partis sur le plan électoral ou pour ceux que les associations lucratives sans but désirent placer pour éviter de contrôler des directions puissantes et obéissantes aux exigences des propriétaires réels.Il faut modifier la législation de façon à fixer un petit nombre de membres de ces conseils d'administration groupant des représentants des propriétaires, des médecins formés à la gestion, des membres du personnel élus démocratiquement mais surtout des administrateurs indépendants professionnels de la gestion des hôpitaux ou des entreprises de santé.Il est tout à fait anormal de ne pas accepter des médecins dans les conseils d'administration de leur outil de travail mais ceux-ci doivent être formés par les universités si possible en commun à la gestion des hôpitaux. (Ce ne sont pas les formations adéquates qui manquent aujourd'hui et de plus en plus les études de médecine exigent la réussite des cours d'économie de santé et d'organisation de l'assurance-maladie).Le temps du recueil passif des jetons de présence doit disparaître et faire place à une réflexion managériale qui aide efficacement les directions administratives et médicales dans la gestion quotidienne si complexe des institutions de soins.Le conseil d'administration doit absolument passer d'un rôle d'entérinement des décisions proposées par les directions et les conseils médicaux à un exercice actif du pouvoir par des initiatives novatrices en matière de réseau et de développement d'activités nouvelles au service des patients et de la science médicale.Pour faire face à la réforme justifiée des hôpitaux, il faut construire des organes de gouvernance solides capables de comprendre et d'appuyer des directions qui aujourd'hui déjà font preuve d'un grand professionnalisme dans l'exercice de leurs responsabilités.