D'emblée, Jean-Charles Luperto, co-président de l'asbl Santé Sambre et Meuse, souligne l'importance de cet accord qui entérine pour la première fois le caractère "irréversible de la fusion". Ce protocole décrit les conditions scellant la création du gestionnaire unique des trois sites hospitaliers (Clinique Saint-Luc de Bouge, CHR de Namur et CHR Val de Sambre).

"L'objectif recherché est de constituer une structure hospitalière forte multisite qui emploiera 3.400 membres du personnel et 600 médecins et qui comptera un peu plus de 1.000 lits, répartis en Province de Namur", explique Jean-Charles Luperto. Cette nouvelle association hospitalière, sous forme d'ASBL, sera constituée en application du chapitre XII de la loi organique des CPAS.

Dans le cadre de cette fusion, les parties s'engagent à garantir les droits acquis du personnel salarié (contractuel et statutaire) et à conserver leurs droits à la promotion et à l'évolution de carrière. A terme, le personnel se verra proposer un statut sui generis unique et commun.

Un calendrier sur 3 ans
Pour le Dr Guy Vandermoten, il est important que les partenaires de cette fusion sachent que la fusion ne sera plus remise en question. "Nous allons pouvoir avancer concrètement", commente le médecin directeur du CHR de Namur.

L'intégration va être progressive. "Il faut une gestion dynamique, proche des acteurs", souligne Jean-François Ghidetti, directeur de projets et animateur du processus de fusion. Le 30 juin 2017, la nouvelle association sera créée. Il n'y aura plus qu'une assemblée générale, un conseil d'administration et un comité de gestion unique. A terme, les patrimoines seront mis en commun. La fusion administrative et à l'évolution de carrière. A terme, le personnel se verra proposer un statut sui generis unique et commun.

Un calendrier sur 3 ans
Pour le Dr Guy Vandermoten, il est important que les partenaires de cette fusion sachent que la fusion ne sera plus remise en question. "Nous allons pouvoir avancer concrètement", commente le médecin directeur du CHR de Namur.

L'intégration va être progressive. "Il faut une gestion dynamique, proche des acteurs", souligne Jean-François Ghidetti, directeur de projets et animateur du processus de fusion. Le 30 juin 2017, la nouvelle association sera créée. Il n'y aura plus qu'une assemblée générale, un conseil d'administration et un comité de gestion unique.
A terme, les patrimoines seront mis en commun. La fusion administrative et organisationnelle devrait être effective le 1er janvier 2019. "Ce rapprochement devrait permettre d'assurer la pérennité des hôpitaux concernés et d'offrir des soins de qualité accessibles à tous en garantissant une sécurité tarifaire aux patients, commente Etienne Allard, président de l' APP CHR Sambre et Meuse. Les partenaires souhaitent maintenir une offre de soins de proximité en favorisant le développement de pôles d'excellence destinés à l'ensemble des habitants des bassins de soins desservis par les trois sites hospitaliers."

Un des défis majeurs de la fusion est de réaliser un projet médico-hospitalier commun en concertation avec le département médical et les départements infirmier, paramédical et médico-technique. Les trois directeurs médicaux et les chefs de service vont avoir fort à faire pour structurer les activités médicales des 600 médecins. A priori, le CHR Val de Sambre devrait, pour des raisons d'ancrage dans son bassin de soins, garder ses activités actuelles de proximité. Le CHR de Namur et la Clinique de Bouge pourraient, en se dotant d'un agrément commun, organiser des transferts d'activités entre les sites. Faut-il garder des urgences sur les deux sites namurois? Faut-il, comme le souhaite Maggie De Block dans sa réforme du paysage hospitalier, spécialiser un site en y regroupant la gériatrie, la maternité, la revalidation... Autant de questions et d'arbitrages délicats qui occuperont les prestataires de soins durant de nombreux mois. Ils garderont certainement un oeil sur les développements stratégiques du CHU UCL Namur, l'autre grand acteur hospitalier de la région qui ne manque pas d'appétit.

D'emblée, Jean-Charles Luperto, co-président de l'asbl Santé Sambre et Meuse, souligne l'importance de cet accord qui entérine pour la première fois le caractère "irréversible de la fusion". Ce protocole décrit les conditions scellant la création du gestionnaire unique des trois sites hospitaliers (Clinique Saint-Luc de Bouge, CHR de Namur et CHR Val de Sambre). "L'objectif recherché est de constituer une structure hospitalière forte multisite qui emploiera 3.400 membres du personnel et 600 médecins et qui comptera un peu plus de 1.000 lits, répartis en Province de Namur", explique Jean-Charles Luperto. Cette nouvelle association hospitalière, sous forme d'ASBL, sera constituée en application du chapitre XII de la loi organique des CPAS. Dans le cadre de cette fusion, les parties s'engagent à garantir les droits acquis du personnel salarié (contractuel et statutaire) et à conserver leurs droits à la promotion et à l'évolution de carrière. A terme, le personnel se verra proposer un statut sui generis unique et commun.Un calendrier sur 3 ans Pour le Dr Guy Vandermoten, il est important que les partenaires de cette fusion sachent que la fusion ne sera plus remise en question. "Nous allons pouvoir avancer concrètement", commente le médecin directeur du CHR de Namur. L'intégration va être progressive. "Il faut une gestion dynamique, proche des acteurs", souligne Jean-François Ghidetti, directeur de projets et animateur du processus de fusion. Le 30 juin 2017, la nouvelle association sera créée. Il n'y aura plus qu'une assemblée générale, un conseil d'administration et un comité de gestion unique. A terme, les patrimoines seront mis en commun. La fusion administrative et à l'évolution de carrière. A terme, le personnel se verra proposer un statut sui generis unique et commun.Un calendrier sur 3 ans Pour le Dr Guy Vandermoten, il est important que les partenaires de cette fusion sachent que la fusion ne sera plus remise en question. "Nous allons pouvoir avancer concrètement", commente le médecin directeur du CHR de Namur. L'intégration va être progressive. "Il faut une gestion dynamique, proche des acteurs", souligne Jean-François Ghidetti, directeur de projets et animateur du processus de fusion. Le 30 juin 2017, la nouvelle association sera créée. Il n'y aura plus qu'une assemblée générale, un conseil d'administration et un comité de gestion unique. A terme, les patrimoines seront mis en commun. La fusion administrative et organisationnelle devrait être effective le 1er janvier 2019. "Ce rapprochement devrait permettre d'assurer la pérennité des hôpitaux concernés et d'offrir des soins de qualité accessibles à tous en garantissant une sécurité tarifaire aux patients, commente Etienne Allard, président de l' APP CHR Sambre et Meuse. Les partenaires souhaitent maintenir une offre de soins de proximité en favorisant le développement de pôles d'excellence destinés à l'ensemble des habitants des bassins de soins desservis par les trois sites hospitaliers." Un des défis majeurs de la fusion est de réaliser un projet médico-hospitalier commun en concertation avec le département médical et les départements infirmier, paramédical et médico-technique. Les trois directeurs médicaux et les chefs de service vont avoir fort à faire pour structurer les activités médicales des 600 médecins. A priori, le CHR Val de Sambre devrait, pour des raisons d'ancrage dans son bassin de soins, garder ses activités actuelles de proximité. Le CHR de Namur et la Clinique de Bouge pourraient, en se dotant d'un agrément commun, organiser des transferts d'activités entre les sites. Faut-il garder des urgences sur les deux sites namurois? Faut-il, comme le souhaite Maggie De Block dans sa réforme du paysage hospitalier, spécialiser un site en y regroupant la gériatrie, la maternité, la revalidation... Autant de questions et d'arbitrages délicats qui occuperont les prestataires de soins durant de nombreux mois. Ils garderont certainement un oeil sur les développements stratégiques du CHU UCL Namur, l'autre grand acteur hospitalier de la région qui ne manque pas d'appétit.