Ensemble, urgences et permanence de médecin générale formeraient un "centre de soins aigus non planifiés" avec une porte d'entrée unique, donnant accès à une zone de triage. Une équipe orienterait ensuite les patients vers la permanence de médecine générale ou les urgences, en fonction de leur situation médicale.

Le KCE recommande également de limiter le nombre de services d'urgence sur la base de critères scientifiques objectifs. Le nombre de contacts de triage (p.ex. 20 000 /an-voir plus loin) pourrait en faire partie, mais c'est surtout l'accessibilité qui doit primer, avec des critères comme la répartition géographique ou le temps de trajet (p.ex. 30 ou 45 min maximum entre le moment de l'appel à la centrale d'alarme et l'arrivée au service d'urgence).
En 2012, il y a eu en Belgique 290 contacts avec les services d'urgence par 1000 habitants. Ce chiffre, déjà passablement élevé en comparaison avec les autres pays étudiés, tend à augmenter chez nous comme à l'étranger : de 3 millions en 2009, il est passé à 3,2 millions en 2012. Cette augmentation va de pair avec une hausse du budget des honoraires d'urgences, qui a augmenté d'environ 5% par an entre 2008 et 2013.

Pour le moment, les PMG isolés n'ont pas la faveur du KCE. "Dans certains postes de garde, la charge effective de travail est faible, surtout la nuit. D'après les données de 33 postes de garde, le nombre de contacts par nuit varie de 1 à 4 consultations et 1 à 3.5 visites à domicile. Le budget annuel de l'INAMI pour les postes de garde est passé de presque 350.000 euros pour 3 postes de garde en 2003 à environ 23 millions d'euros en 2015.
Le KCE propose également que le ticket modérateur de la permanence de médecine générale et du service d'urgence soit unifié, de manière à ce qu'il n'y ait plus d'avantage financier pour le patient à se rendre aux urgences au lieu de consulter un médecin généraliste. Le ticket modérateur serait payé une seule fois, à condition que le patient se conforme à la proposition de soins que lui propose le triage.

Ensemble, urgences et permanence de médecin générale formeraient un "centre de soins aigus non planifiés" avec une porte d'entrée unique, donnant accès à une zone de triage. Une équipe orienterait ensuite les patients vers la permanence de médecine générale ou les urgences, en fonction de leur situation médicale. Le KCE recommande également de limiter le nombre de services d'urgence sur la base de critères scientifiques objectifs. Le nombre de contacts de triage (p.ex. 20 000 /an-voir plus loin) pourrait en faire partie, mais c'est surtout l'accessibilité qui doit primer, avec des critères comme la répartition géographique ou le temps de trajet (p.ex. 30 ou 45 min maximum entre le moment de l'appel à la centrale d'alarme et l'arrivée au service d'urgence). En 2012, il y a eu en Belgique 290 contacts avec les services d'urgence par 1000 habitants. Ce chiffre, déjà passablement élevé en comparaison avec les autres pays étudiés, tend à augmenter chez nous comme à l'étranger : de 3 millions en 2009, il est passé à 3,2 millions en 2012. Cette augmentation va de pair avec une hausse du budget des honoraires d'urgences, qui a augmenté d'environ 5% par an entre 2008 et 2013. Pour le moment, les PMG isolés n'ont pas la faveur du KCE. "Dans certains postes de garde, la charge effective de travail est faible, surtout la nuit. D'après les données de 33 postes de garde, le nombre de contacts par nuit varie de 1 à 4 consultations et 1 à 3.5 visites à domicile. Le budget annuel de l'INAMI pour les postes de garde est passé de presque 350.000 euros pour 3 postes de garde en 2003 à environ 23 millions d'euros en 2015. Le KCE propose également que le ticket modérateur de la permanence de médecine générale et du service d'urgence soit unifié, de manière à ce qu'il n'y ait plus d'avantage financier pour le patient à se rendre aux urgences au lieu de consulter un médecin généraliste. Le ticket modérateur serait payé une seule fois, à condition que le patient se conforme à la proposition de soins que lui propose le triage.