Le Congrès américain a approuvé mardi une loi controversée, vigoureusement soutenue par Donald Trump, qui permettra à des patients en phase terminale d'essayer des traitements expérimentaux encore non-autorisés.
"Nous disposons à portée de main de traitements novateurs" qui pourraient donner à ces patients, ayant souvent tout essayé parmi les traitements disponibles, "une deuxième chance à la vie", a plaidé le républicain Michael Burgess, lui-même médecin, lors des débats à la Chambre des représentants avant l'adoption finale du texte.
Cette texte sur le "droit à essayer" sera rapidement promulgué par le président américain, qui avait plaidé en sa faveur.
Des médecins et des associations de patients atteints de maladies rares ont toutefois dénoncé ces derniers mois une loi démagogique créatrice de "faux espoirs".
Mardi, des élus démocrates ont de nouveau mis en garde contre les failles d'un texte qui permettra à des laboratoires pharmaceutiques et des patients de contourner en grande partie les autorités sanitaires américaines (FDA).
Avant ce texte, les médecins pouvaient déjà demander aux compagnies pharmaceutiques de donner un médicament expérimental à leur patient de façon dérogatoire, à condition que le traitement ait passé la première étape des tests cliniques, c'est-à-dire la phase sommaire où le médicament a été testé sur une vingtaine de personnes en bonne santé pour vérifier qu'il n'est pas toxique.
Si les laboratoires acceptaient (les chiffres manquent sur leur taux de réponse), la FDA approuvait ensuite la demande dans plus de 99% des cas, en général en quelques jours et en recommandant parfois des ajustements. Chaque année, un millier de patients profitent de cette voie d'accès "étendue".
Avec la nouvelle loi, la FDA n'aura plus de droit de regard et sera simplement informée, notamment en cas d'effet négatif grave. Les laboratoires seront les seuls à décider de partager ou non leurs molécules. De tels textes ont déjà été adoptés dans 38 des 50 Etats américains depuis quatre ans.
"Nous disposons à portée de main de traitements novateurs" qui pourraient donner à ces patients, ayant souvent tout essayé parmi les traitements disponibles, "une deuxième chance à la vie", a plaidé le républicain Michael Burgess, lui-même médecin, lors des débats à la Chambre des représentants avant l'adoption finale du texte. Cette texte sur le "droit à essayer" sera rapidement promulgué par le président américain, qui avait plaidé en sa faveur. Des médecins et des associations de patients atteints de maladies rares ont toutefois dénoncé ces derniers mois une loi démagogique créatrice de "faux espoirs". Mardi, des élus démocrates ont de nouveau mis en garde contre les failles d'un texte qui permettra à des laboratoires pharmaceutiques et des patients de contourner en grande partie les autorités sanitaires américaines (FDA). Avant ce texte, les médecins pouvaient déjà demander aux compagnies pharmaceutiques de donner un médicament expérimental à leur patient de façon dérogatoire, à condition que le traitement ait passé la première étape des tests cliniques, c'est-à-dire la phase sommaire où le médicament a été testé sur une vingtaine de personnes en bonne santé pour vérifier qu'il n'est pas toxique. Si les laboratoires acceptaient (les chiffres manquent sur leur taux de réponse), la FDA approuvait ensuite la demande dans plus de 99% des cas, en général en quelques jours et en recommandant parfois des ajustements. Chaque année, un millier de patients profitent de cette voie d'accès "étendue". Avec la nouvelle loi, la FDA n'aura plus de droit de regard et sera simplement informée, notamment en cas d'effet négatif grave. Les laboratoires seront les seuls à décider de partager ou non leurs molécules. De tels textes ont déjà été adoptés dans 38 des 50 Etats américains depuis quatre ans.