Dans un avis récent, le conseil national de l'Ordre des médecins, rappelle qu'en cas de refus (absolument légal et légitime d'ailleurs) de pratiquer une euthanasie, le médecin concerné a obligation de renvoyer le patient vers une structure médicale qui le prenne en charge. Mais il ne doit pas s'assurer que cette structure pratiquera réellement cette euthanasie.
L'avis suivant vaut-il pour l'euthanasie ? "Si le médecin fait valoir une objection de conscience, comprise comme la liberté personnelle du médecin de ne pas donner des soins qu'il estime, en conscience, contraires à ses convictions ou à sa mission, il en informe clairement le patient et le dirige vers une structure médicale susceptible de le prendre en charge."
La réponse est oui : Il existe une obligation déontologique de renvoi du patient en cas de refus d'une euthanasie. Mais "ce devoir déontologique ne va toutefois pas jusqu'à l'obligation pour le médecin de s'assurer réellement que le médecin ou la structure médicale vers lequel/laquelle le patient est renvoyé pratiquera aussi de facto une euthanasie. Ce devoir déontologique de renvoi implique que le médecin, en cas de refus, ne peut pas abandonner le patient à son sort et qu'il doit continuer à l'accompagner".
L'avis suivant vaut-il pour l'euthanasie ? "Si le médecin fait valoir une objection de conscience, comprise comme la liberté personnelle du médecin de ne pas donner des soins qu'il estime, en conscience, contraires à ses convictions ou à sa mission, il en informe clairement le patient et le dirige vers une structure médicale susceptible de le prendre en charge."La réponse est oui : Il existe une obligation déontologique de renvoi du patient en cas de refus d'une euthanasie. Mais "ce devoir déontologique ne va toutefois pas jusqu'à l'obligation pour le médecin de s'assurer réellement que le médecin ou la structure médicale vers lequel/laquelle le patient est renvoyé pratiquera aussi de facto une euthanasie. Ce devoir déontologique de renvoi implique que le médecin, en cas de refus, ne peut pas abandonner le patient à son sort et qu'il doit continuer à l'accompagner".