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"L'installation de ce nouveau DPI Xperthis CARE est un peu comme une lame de fond qui est venue bousculer le CSF au niveau de son organisation quotidienne, exigeant la redéfinition totale de différents processus", explique Céline Detiffe, responsable du service informatique du Centre de Santé des Fagnes. "Grâce au pilotage efficace du projet par un comité stratégique institutionnel, elle s'est déroulée sur un an seulement, à la fois malgré et grâce à l'arrivée du Covid-19. Ce comité réunissait la direction générale du CSF bien-sûr mais également Xperthis (repabtisé Zorgi depuis, NDLR), éditeur du logiciel de DPI, ainsi que Sapristic, intégrateur du projet."Elise Renard, conseillère juridique au Centre de Santé des Fagnes, souligne, de son côté, l'importance d'un cadre contractuel clair afin qu'une implémentation d'une telle ampleur se déroule sereinement: "la manière dont nous avons établi les bases de la mission - avec un éditeur et un intégrateur - a constitué une des grandes clés du succès du projet. Cela a permis une implémentation de qualité dans un temps très court avec une bonne prise en compte des besoins de nos utilisateurs"."Cette façon de fonctionner a prouvé ses avantages et elle incarne assurément le modèle sur lequel Xperthis va de plus en plus s'appuyer dans le futur car elle permet un déploiement rapide, efficace et maîtrisé. Par ailleurs, le CSF a grandement contribué au déploiement rapide de l'outil grâce à une démarche 'global adopt' par rapport au produit", commente Geoffroy Nihoul, Unit Manager Sales & Delivery chez Xperthis. Le paramétrage et la configuration du logiciel pour l'ensemble des unités de soins et des consultations s'est fait en se basant sur les véritables besoins du terrain. Finalement, le déploiement proprement dit s'est construit autour de trois axes: une série de formations, un support sur site aux équipes du CSF et la mise en place d'une cellule dans l'hôpital pour assurer le suivi après la bonne fin du projet. "Ce type de projet s'étend généralement sur deux, trois, voire quatre années. La dynamique éditeur- intégrateur-institution permet à la fois de raccourcir l'agenda du projet et d'impliquer les équipes internes qui s'approprient plus facilement leur nouveau DPI. Dans ce cas-ci, en plus d'une utilisation encore quotidienne du papier, une difficulté supplémentaire était l'utilisation de différents programmes informatiques au sein du CSF dont les licences allaient expirer. En dépit de l'arrivée du Covid-19 sur notre territoire, nous étions donc tenus par des délais fixés précédemment", explique David Robise, project manager chez Sapristic. "Même si, en raison de l'épidémie, mon équipe a été écartée quelque temps, elle a pu travailler à distance avec les équipes du CSF qui se sont organisées et ont repris, en interne, le travail sur le terrain."Le Dr Ann-Christie Magain a oeuvré à l'inclusion des médecins dans le processus de digitalisation et dans leur appropriation de ce nouveau système. "L'informatisation demande de l'adaptation et du temps en plus de celui consacré aux patients. Il n'est pas toujours évident de changer des habitudes ancrées depuis des années, voire des dizaines d'années." Elle estime que le nouveau DPI est très utile durant la crise Covid, poursuit-elle. En effet, "la circulation du personnel soignant et des médecins dans les différents services était fortement encadrée et limitée avec la mise en place du Plan d'Urgence Hospitalier. Grâce au DPI, le personnel ne doit plus rentrer en contact pour s'échanger des dossiers papier, soumis alors à la quarantaine. La digitalisation a montré une fois de plus sa grande utilité et efficacité", commente le Dr Magain.