Tout sur Agence fédérale des médicaments et des produits de santé

La veille des vacances d'été est souvent l'occasion de l'adoption de textes législatifs " fourre-tout " et notamment en matière de santé. Juin 2023 n'aura pas fait exception puisque, le 9 juin, la Chambre des représentants adoptait en première lecture un projet de loi portant des dispositions diverses en matière de santé.

Une étude conjointe Inami/SPF santé publique et AFMPS indique que la seule Première vague du coronavirus a entraîné le report d'environ la moitié des soins essentiels. Encore aujourd'hui, les patients restent méfiants et reportent des examens essentiels à leur survie en bonne santé de peur d'attraper le virus.

Le système des soins à basse variabilité (SBV) a fêté son premier anniversaire le 1er janvier 2020. Lors du symposium du GBS consacré aux " hot topics dans les soins de santé ", Mickael Daubie (Inami) a dressé un premier bilan de l'implémentation de ce nouveau mécanisme de financement et présenté les perspectives d'évolution.

Umbrella, développée par l'hôpital universitaire de l'ULB répond à l'arrêté royal publié ce 5 février et qui réglemente le fonctionnement des biobanques. Celles-ci assurent " le prélèvement, la conservation, la préparation et le transport des échantillons biologiques humains utilisés quotidiennement par les chercheurs ". Les biobanques doivent s'enregistrer auprès de l'Agence fédérale des médicaments et des produits de santé.

L'Agence fédérale des médicaments et des produits de santé (AFMPS) publie son rapport annuel. L'occasion de rappeler ses dix ans d'existence et l'activité débordante de ses 458 collaborateurs qui coûtent 32 millions d'euros par an sur une dotation et recettes propres d'environ 74 millions (2016) et qui depuis peu ont quitté le système tayloriste du pointage.

La ministre De Block mise beaucoup sur les essais cliniques. Elle prépare un règlement européen qui renforce la qualité autour du patient participant via notamment la mise en place d'un collège indépendant. Via les essais, rappelle-t-elle, le patient peut bénéficier d'un traitement rapide qui n'est pas encore sur le marché. La chambre a approuvé jeudi le projet de loi en ce sens.