La ministre De Block vise, selon la grille de lecture d'ING, à placer l'hôpital comme maillon de la chaîne de soins, le développement de réseaux d'hôpitaux, la concentration des soins complexes, la réduction de l'offre de lits aigus, davantage de paiement à la performance et un financement et une responsabilité différents selon que les soins sont à faible ou forte variation. La réforme propose de donner au médecin un rôle clé dans le fonctionnement de l'hôpital tout en gardant son mot à dire sur l'honoraire complet, croit comprendre ING. Le Dr Eduard Portella, un des auteurs de l'étude, note que "la capacité managériale transférée vers l'hôpital devrait être beaucoup moins limitée. De plus, le transfert de risque est réalisé vers l'hôpital et non vers les médecins. Il serait donc judicieux d'impliquer les médecins dans le transfert de risque et incorporer la médecine générale dans les structures hospitalières."

A cet égard, l'étude souligne que des incitants devraient être créés afin de faciliter l'alignement du rôle des médecins avec les futurs réseaux hospitaliers. "Il faudrait adapter la composition et les critères de représentativité du conseil médical car le rapport du médecin à l'hôpital changera avec la mise en place de réseaux et l'interdisciplinarité de la pratique médicale."

Plus d'esanté entre hôpital

Devant le retard pris par le système belge en matière de systèmes d'information, ING estime que "les données clés des patients doivent être clarifiées et mieux partagées entre les hôpitaux et les réseaux afin d'assurer la performance des soins intégrés". Les données structurées devraient être partagées en facilitant les mécanismes d'interopérabilité entre les différents dossiers patients existants.

ING recommande de limiter les acteurs impliqués dans la gestion en dépit du mille-feuille institutionnel belge. L'organisation en réseaux est en effet rendue difficile par la balkanisation des compétences. Il conviendrait selon ING de renforcer la gouvernance des réseaux actuels et futurs par exemple sur le modèle français des agences régionales de santé (ARS).

Le rapport préconise la spécialisation poussée des sites hospitaliers sur le modèle de l'Institut Bordet "qui est entièrement consacré aux maladies cancéreuses" ou encore de l'Huderf qui est un hôpital "entièrement réservé à la médecine des enfants".

Une opportunité pour les hôpitaux

Face à la nécessaire diminution des lits aigus, l'étude note cependant que "le lit n'est plus l'élément dimensionnant l'hôpital. Il faut prendre en considération l'augmentation de la technicité et la complexité des patients hospitalisés dans les lits restants. La diminution du nombre de lits peut devenir une opportunité pour les hôpitaux belges car elle va libérer un nombre important de ressources qui pourront être utilisées pour le développement de nouvelles prestations alternatives résultantes de la reconfiguration de l'hôpital".

Enfin, le Pr Portella croit profondément à l'approche qualité. Il soutient les publications des performances des hôpitaux et services hospitaliers mais pas forcément dans des magazines grand public comme Le Point en France...

La ministre De Block vise, selon la grille de lecture d'ING, à placer l'hôpital comme maillon de la chaîne de soins, le développement de réseaux d'hôpitaux, la concentration des soins complexes, la réduction de l'offre de lits aigus, davantage de paiement à la performance et un financement et une responsabilité différents selon que les soins sont à faible ou forte variation. La réforme propose de donner au médecin un rôle clé dans le fonctionnement de l'hôpital tout en gardant son mot à dire sur l'honoraire complet, croit comprendre ING. Le Dr Eduard Portella, un des auteurs de l'étude, note que "la capacité managériale transférée vers l'hôpital devrait être beaucoup moins limitée. De plus, le transfert de risque est réalisé vers l'hôpital et non vers les médecins. Il serait donc judicieux d'impliquer les médecins dans le transfert de risque et incorporer la médecine générale dans les structures hospitalières."A cet égard, l'étude souligne que des incitants devraient être créés afin de faciliter l'alignement du rôle des médecins avec les futurs réseaux hospitaliers. "Il faudrait adapter la composition et les critères de représentativité du conseil médical car le rapport du médecin à l'hôpital changera avec la mise en place de réseaux et l'interdisciplinarité de la pratique médicale."Plus d'esanté entre hôpitalDevant le retard pris par le système belge en matière de systèmes d'information, ING estime que "les données clés des patients doivent être clarifiées et mieux partagées entre les hôpitaux et les réseaux afin d'assurer la performance des soins intégrés". Les données structurées devraient être partagées en facilitant les mécanismes d'interopérabilité entre les différents dossiers patients existants. ING recommande de limiter les acteurs impliqués dans la gestion en dépit du mille-feuille institutionnel belge. L'organisation en réseaux est en effet rendue difficile par la balkanisation des compétences. Il conviendrait selon ING de renforcer la gouvernance des réseaux actuels et futurs par exemple sur le modèle français des agences régionales de santé (ARS). Le rapport préconise la spécialisation poussée des sites hospitaliers sur le modèle de l'Institut Bordet "qui est entièrement consacré aux maladies cancéreuses" ou encore de l'Huderf qui est un hôpital "entièrement réservé à la médecine des enfants". Une opportunité pour les hôpitauxFace à la nécessaire diminution des lits aigus, l'étude note cependant que "le lit n'est plus l'élément dimensionnant l'hôpital. Il faut prendre en considération l'augmentation de la technicité et la complexité des patients hospitalisés dans les lits restants. La diminution du nombre de lits peut devenir une opportunité pour les hôpitaux belges car elle va libérer un nombre important de ressources qui pourront être utilisées pour le développement de nouvelles prestations alternatives résultantes de la reconfiguration de l'hôpital".Enfin, le Pr Portella croit profondément à l'approche qualité. Il soutient les publications des performances des hôpitaux et services hospitaliers mais pas forcément dans des magazines grand public comme Le Point en France...