Pour rappel, par le passé, ces patients se voyaient rembourser 60 séances de 30 minutes par an. Depuis le 1er janvier 2017, le remboursement est désormais de 18 séances de 45 minutes, non renouvelables. Dix-huit séances de 30 minutes pour des pathologies courantes pourront toutefois s'y ajouter. La ministre De Block compte réaliser 4 millions d'économies en réduisant ainsi le nombre de séances.

"Cette procédure sera longue (environ deux ans) et coûteuse mais elle est indispensable. Nous devons nous mobiliser pour empêcher la ministre de la Santé et le gouvernement de Charles Michel d'imposer aux patients atteints de fibromyalgie et de fatigue chronique une stratégie thérapeutique infondée, qui ne tient pas compte des recommandations scientifiques, ni de l'avis des experts dans ce domaine, ni des besoins de 300.000 personnes concernées par le syndrome dans notre pays", a déclaré l'association à l'agence Belga. Elle précise qu'une collecte de fonds sera prochainement lancée via les réseaux sociaux pour soutenir sa démarche. "Cette décision est un retour en arrière considérable et est inacceptable. Elle favorise la médecine à deux vitesses. L'absence de kinésithérapie aura des conséquences désastreuses", commente Nadine Chard'homme, la présidente de Focus Fibromyalgie Belgique.

Pour rappel, par le passé, ces patients se voyaient rembourser 60 séances de 30 minutes par an. Depuis le 1er janvier 2017, le remboursement est désormais de 18 séances de 45 minutes, non renouvelables. Dix-huit séances de 30 minutes pour des pathologies courantes pourront toutefois s'y ajouter. La ministre De Block compte réaliser 4 millions d'économies en réduisant ainsi le nombre de séances."Cette procédure sera longue (environ deux ans) et coûteuse mais elle est indispensable. Nous devons nous mobiliser pour empêcher la ministre de la Santé et le gouvernement de Charles Michel d'imposer aux patients atteints de fibromyalgie et de fatigue chronique une stratégie thérapeutique infondée, qui ne tient pas compte des recommandations scientifiques, ni de l'avis des experts dans ce domaine, ni des besoins de 300.000 personnes concernées par le syndrome dans notre pays", a déclaré l'association à l'agence Belga. Elle précise qu'une collecte de fonds sera prochainement lancée via les réseaux sociaux pour soutenir sa démarche. "Cette décision est un retour en arrière considérable et est inacceptable. Elle favorise la médecine à deux vitesses. L'absence de kinésithérapie aura des conséquences désastreuses", commente Nadine Chard'homme, la présidente de Focus Fibromyalgie Belgique.