11.329 communes françaises déclarées déserts médicaux sur un peu plus de 35.000, c'est-à-dire placées en " zone d'intervention prioritaire " (moins de 2,5 consultations de MG accessible en moyenne par an et par habitant). C'est le triste constat dressé par la presse française sur base de chiffres du conseil national français de l'Ordre des médecins et du Drees. Cela concerne environ 11 millions d'habitants qui ont du mal à trouver un généraliste libre de les accueillir.
Selon Le Figaro, le nombre de MG diminue chaque année depuis 2010. La baisse devrait se poursuivre jusqu'en 2025. A cette date, rapporte la Drees (Direction de la recherche des études, de l'évaluation et des statistiques), leur nombre aura diminué de 8% par rapport à 2010. La moitié des MG inscrits à l'Ordre en 2017 ont au moins 60 ans. Il faut donc les maintenir en activité si possible au moins jusque 65 ans. 12 à 13.000 ont poursuivi leur activité tout en ayant fait valoir leurs droits sociaux pour les " conventionnés ".
" La France compte environ 226 000 médecins en activité en 2018, soit 10.000 de plus qu'en 2012, mais le nombre de généralistes "stagne" et diminue même chez les libéraux, selon une étude publiée ce jeudi par la Drees ", note Ouest-France. Parmi eux, il y a 102.600 MG.
La hausse de 4,5% de médecins depuis 2012 est donc essentiellement due aux spécialistes (+7,8%) et les médecins salariés (11,1%). Les MG progressent seulement de 0,7%. Le nombre de MG exerçant en médecine libérale a carrément diminué de 2%. " Cela se traduit par "une baisse de l'offre de premier recours", croisée à "une hausse des besoins", a expliqué à Ouest-France, le directeur de la Drees, Jean-Marc Aubert"...
La médecine de groupe progresse lentement : de 43% en 2001 à 52% en 2016.
Moins de 2,5 consultations par an par habitant
Dans une commune (la France en compte plus de 35.000 car elles n'ont pas, comme en Belgique qui en compte environ 500, été fusionnées), on estime qu'il y a désert médicaux si on enregistre moins de 2,5 consultations de MG accessible en moyenne par an et par habitant. La situation est alors jugée " insuffisante ". Entre 2,5 et 4 consultations, on parle de situation " problématique " et à plus de 4, " satisfaisante ".
La ministre française de la Santé, le Dr Agnès Buzyn, écarte la voie de la coercition mais prévoit des incitants à l'installation pour 18% de la population française qui connaît une offre problématique de médecins.
L'Île de France connaît une pénurie qui concerne 2 millions d'habitants sur 12, en particulier les Yvelines (Ouest), l'Essonne (Sud) et le Val-d'Oise (Nord). En Corse, seules 60 communes sur 360 sont dans une situation satisfaisante. Hors-Corse, les communes les plus touchées se situent dans le Cher (Bourges), le Loiret (Orléans) et la Nièvre, départements situés au sud de Paris et au coeur de la France.
Les maires des communes désertées jouent d'imagination pour attirer les médecins généralistes, week-end gastronomique, croisière sont offerts via des jeux-concours. " A Barneville-Carteret (Normandie), le maire promet l'usage gratuit d'un duplex de 140 m² avec vue sur la Manche ", note Le Figaro, plus un bateau dans le port et les frais de bastingage compris. En vain : tous les médecins qui se sont présentés étaient étrangers et sans diplôme reconnu en France. A Paris, dont certains arrondissements sont mal achalandés, les subventions à l'installation vont jusque 200.000 euros à condition d'y demeurer au moins 3 ans.
Les jeunes souhaitent (selon un sondage datant de 2011) à 80% s'installer en zone rurale ou semi-rurale, précise le quotidien français. Mais en Alsace, par exemple, 90% des installations se font dans des centres de santé et non pas en cabinet privé. Le centre de santé offre des possibilités de travailler 4 jours sur 5 avec l'assurance que le patient sera bien soigné par un confrère du centre.
Ceci posé, 98% de la population française se trouve tout de même à moins de 10 minutes d'un MG...
Selon Le Figaro, le nombre de MG diminue chaque année depuis 2010. La baisse devrait se poursuivre jusqu'en 2025. A cette date, rapporte la Drees (Direction de la recherche des études, de l'évaluation et des statistiques), leur nombre aura diminué de 8% par rapport à 2010. La moitié des MG inscrits à l'Ordre en 2017 ont au moins 60 ans. Il faut donc les maintenir en activité si possible au moins jusque 65 ans. 12 à 13.000 ont poursuivi leur activité tout en ayant fait valoir leurs droits sociaux pour les " conventionnés "." La France compte environ 226 000 médecins en activité en 2018, soit 10.000 de plus qu'en 2012, mais le nombre de généralistes "stagne" et diminue même chez les libéraux, selon une étude publiée ce jeudi par la Drees ", note Ouest-France. Parmi eux, il y a 102.600 MG.La hausse de 4,5% de médecins depuis 2012 est donc essentiellement due aux spécialistes (+7,8%) et les médecins salariés (11,1%). Les MG progressent seulement de 0,7%. Le nombre de MG exerçant en médecine libérale a carrément diminué de 2%. " Cela se traduit par "une baisse de l'offre de premier recours", croisée à "une hausse des besoins", a expliqué à Ouest-France, le directeur de la Drees, Jean-Marc Aubert"...La médecine de groupe progresse lentement : de 43% en 2001 à 52% en 2016.Moins de 2,5 consultations par an par habitantDans une commune (la France en compte plus de 35.000 car elles n'ont pas, comme en Belgique qui en compte environ 500, été fusionnées), on estime qu'il y a désert médicaux si on enregistre moins de 2,5 consultations de MG accessible en moyenne par an et par habitant. La situation est alors jugée " insuffisante ". Entre 2,5 et 4 consultations, on parle de situation " problématique " et à plus de 4, " satisfaisante ".La ministre française de la Santé, le Dr Agnès Buzyn, écarte la voie de la coercition mais prévoit des incitants à l'installation pour 18% de la population française qui connaît une offre problématique de médecins.L'Île de France connaît une pénurie qui concerne 2 millions d'habitants sur 12, en particulier les Yvelines (Ouest), l'Essonne (Sud) et le Val-d'Oise (Nord). En Corse, seules 60 communes sur 360 sont dans une situation satisfaisante. Hors-Corse, les communes les plus touchées se situent dans le Cher (Bourges), le Loiret (Orléans) et la Nièvre, départements situés au sud de Paris et au coeur de la France.Les maires des communes désertées jouent d'imagination pour attirer les médecins généralistes, week-end gastronomique, croisière sont offerts via des jeux-concours. " A Barneville-Carteret (Normandie), le maire promet l'usage gratuit d'un duplex de 140 m² avec vue sur la Manche ", note Le Figaro, plus un bateau dans le port et les frais de bastingage compris. En vain : tous les médecins qui se sont présentés étaient étrangers et sans diplôme reconnu en France. A Paris, dont certains arrondissements sont mal achalandés, les subventions à l'installation vont jusque 200.000 euros à condition d'y demeurer au moins 3 ans.Les jeunes souhaitent (selon un sondage datant de 2011) à 80% s'installer en zone rurale ou semi-rurale, précise le quotidien français. Mais en Alsace, par exemple, 90% des installations se font dans des centres de santé et non pas en cabinet privé. Le centre de santé offre des possibilités de travailler 4 jours sur 5 avec l'assurance que le patient sera bien soigné par un confrère du centre.Ceci posé, 98% de la population française se trouve tout de même à moins de 10 minutes d'un MG...