Les hôpitaux Jolimont se sont lancés en décembre 2014 dans le processus d'accréditation auprès d'ACI. Un peu plus de trois ans plus tard, le groupe hospitalier peut afficher fièrement ce label de qualité. "Nous sommes très contents, réagit Pascal Graux, directeur général de l'asbl Centres hospitaliers Jolimont. Dès le départ, nous avons voulu accréditer nos quatre hôpitaux en même temps."

Avec le recul, Pascal Graux estime qu'engager un hôpital dans l'accréditation vaut vraiment la peine. "Le référentiel ACI questionne tous les processus de l'hôpital. On a remis en cause toutes les procédures, les pratiques... Après, les meilleures pratiques sont validées. Nous avons professionnalisé la prise en charge des patients." Les exemples concrets de changement des procédures concernent de nombreuses activités hospitalières : le tri des patients au service d'urgence, le raccourcissement des délais pour la prise de rendez-vous, le marquage des membres des patients qui vont être opérés, la distribution des médicaments dans les unités, la check-list au bloc opératoire ...

Le corps médical de l'institution a participé pleinement à la démarche ACI. "Les représentants d'ACI ont même constaté lors de leur visite que la participation des médecins de l'institution dans le processus d'accréditation est assez exceptionnelle."

Durant le processus d'accréditation, 2.600 normes ont été examinées, dont 1.900 pour l'accréditation Or. Lors de la visite des hôpitaux par ACI, cinq visiteurs ont contrôlé durant plusieurs jours les nouvelles procédures.

Vers le diamant

Le groupe hospitalier ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. "L'accréditation est une processus qui ne s'arrête pas, commente Pascal Graux. 150 normes n'ont pas été atteintes. Ce qui est relativement peu. Elles permettraient d'atteindre les niveaux d'accréditation Platine et Diamant. Evidemment, ll faut évaluer les efforts qu'il faudrait accomplir pour répondre à ces exigences normatives".

L'accréditation représente un investissement important. Outre les frais liés à la mission d'ACI (le référentiel, la visite...), l'hôpital a renforcé son équipe qualité par l'engagement de deux ETP et demandé aux personnes impliquées dans l'accréditation (près de 300 personnes) de dégager deux heures tous les quinze jours à cette démarche. "Nous voyons l'accréditation comme une opportunité. Il s'agit plus d'un investissement que d'un coût", déclarait fin 2014 l'hôpital.

Une nouvelle visite d'ACI est déjà programmée. Les équipes de Jolimont ont deux ans pour s'y préparer.

Les hôpitaux Jolimont se sont lancés en décembre 2014 dans le processus d'accréditation auprès d'ACI. Un peu plus de trois ans plus tard, le groupe hospitalier peut afficher fièrement ce label de qualité. "Nous sommes très contents, réagit Pascal Graux, directeur général de l'asbl Centres hospitaliers Jolimont. Dès le départ, nous avons voulu accréditer nos quatre hôpitaux en même temps."Avec le recul, Pascal Graux estime qu'engager un hôpital dans l'accréditation vaut vraiment la peine. "Le référentiel ACI questionne tous les processus de l'hôpital. On a remis en cause toutes les procédures, les pratiques... Après, les meilleures pratiques sont validées. Nous avons professionnalisé la prise en charge des patients." Les exemples concrets de changement des procédures concernent de nombreuses activités hospitalières : le tri des patients au service d'urgence, le raccourcissement des délais pour la prise de rendez-vous, le marquage des membres des patients qui vont être opérés, la distribution des médicaments dans les unités, la check-list au bloc opératoire ...Le corps médical de l'institution a participé pleinement à la démarche ACI. "Les représentants d'ACI ont même constaté lors de leur visite que la participation des médecins de l'institution dans le processus d'accréditation est assez exceptionnelle."Durant le processus d'accréditation, 2.600 normes ont été examinées, dont 1.900 pour l'accréditation Or. Lors de la visite des hôpitaux par ACI, cinq visiteurs ont contrôlé durant plusieurs jours les nouvelles procédures. Vers le diamantLe groupe hospitalier ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. "L'accréditation est une processus qui ne s'arrête pas, commente Pascal Graux. 150 normes n'ont pas été atteintes. Ce qui est relativement peu. Elles permettraient d'atteindre les niveaux d'accréditation Platine et Diamant. Evidemment, ll faut évaluer les efforts qu'il faudrait accomplir pour répondre à ces exigences normatives". L'accréditation représente un investissement important. Outre les frais liés à la mission d'ACI (le référentiel, la visite...), l'hôpital a renforcé son équipe qualité par l'engagement de deux ETP et demandé aux personnes impliquées dans l'accréditation (près de 300 personnes) de dégager deux heures tous les quinze jours à cette démarche. "Nous voyons l'accréditation comme une opportunité. Il s'agit plus d'un investissement que d'un coût", déclarait fin 2014 l'hôpital.Une nouvelle visite d'ACI est déjà programmée. Les équipes de Jolimont ont deux ans pour s'y préparer.