"Dans un contexte politico-économique tendu, l'ensemble des hôpitaux privés belges doivent repenser leur mode de fonctionnement tant en interne que dans la recherche de partenaires "réseau". Le gouvernement, dans une approche d'efficience qualitative et financière, oblige aujourd'hui tous les hôpitaux à quitter leurs visions hospitalo-centriques et séquentielles pour réorienter leurs activités à l'extérieur de leurs murs", peut-on lire dans le dernier rapport annuel de la Clinique Saint-Jean de Bruxelles.

L'hôpital souligne qu'il se heurte actuellement à une insuffisance de moyens, un environnement socio-économique encore pauvre et un cadre budgétaire global de plus en plus contraignant. "Rien qu'en 2017, l'impact négatif des nouvelles mesures gouvernementales est de 660.000 euros et les années prochaines augmenteront encore substantiellement cette note."

Ses gestionnaires estiment toutefois qu'en optant prioritairement et à une échéance stricte de cinq ans pour une politique généralisée d'itinéraires cliniques et de protocoles de soins accessibles à la population locale, "il est possible de faire côtoyer la performance économique avec des soins de qualité impliquant une augmentation du recrutement de patients et donc de ses recettes."

Transmission des savoirs

Face à ces changements en cours, la réaction de l'hôpital bruxellois a été d'établir un modèle de gestion hospitalière fondé principalement sur des itinéraires cliniques et des protocoles de soins et en repensant le service médical classique comme exerçant une fonction support "métier". L'objectif étant de proposer une "médecine moderne, multidisciplinaire et transmurale". L'institution va développer dans les prochaines années des itinéraires cliniques de soins structurés, complets et accessibles. "La recherche de l'efficience qualitative et financière par le recours aux itinéraires cliniques et protocoles de soins généralisés se traduit par un gain de temps, chaque intervenant connaissant son rôle et sa mission. Le temps peut alors être consacré au patient qui entre en dialogue constructif sur son propre parcours santé avec la bonne personne à la bonne place"

Une série d'investissements et de projets sont programmés dans les années à venir : une informatique médicale moderne ; une polyclinique, une politique de communication basée sur la transmission de savoirs, les mutualisations programmées de ressources (humaines et matérielles) et l'établissement de partenariats d'excellence.

"Il n'est jamais facile de se projeter dans l'avenir mais bâtir sur le long terme nécessitait de prendre le temps d'intégrer les enjeux politiques et économiques auxquels la Clinique Saint-Jean sera confrontée dans les prochaines années et de définir les actions les plus porteuses pour valoriser la qualité des soins et la dimension humaine prônées depuis toujours par notre institution", soulignent Benoît PH Hermans (directeur général), Karolien Haese (directrice stratégique) et Edwin Van Laethem, président du conseil d'administration.

Rappelons que depuis le 1er juin, les Cliniques de l'Europe et la Clinique Saint-Jean ont décidé d'accroître leur collaboration médicale et de renforcer mutuellement leurs différents services de support .

"Dans un contexte politico-économique tendu, l'ensemble des hôpitaux privés belges doivent repenser leur mode de fonctionnement tant en interne que dans la recherche de partenaires "réseau". Le gouvernement, dans une approche d'efficience qualitative et financière, oblige aujourd'hui tous les hôpitaux à quitter leurs visions hospitalo-centriques et séquentielles pour réorienter leurs activités à l'extérieur de leurs murs", peut-on lire dans le dernier rapport annuel de la Clinique Saint-Jean de Bruxelles. L'hôpital souligne qu'il se heurte actuellement à une insuffisance de moyens, un environnement socio-économique encore pauvre et un cadre budgétaire global de plus en plus contraignant. "Rien qu'en 2017, l'impact négatif des nouvelles mesures gouvernementales est de 660.000 euros et les années prochaines augmenteront encore substantiellement cette note."Ses gestionnaires estiment toutefois qu'en optant prioritairement et à une échéance stricte de cinq ans pour une politique généralisée d'itinéraires cliniques et de protocoles de soins accessibles à la population locale, "il est possible de faire côtoyer la performance économique avec des soins de qualité impliquant une augmentation du recrutement de patients et donc de ses recettes."Transmission des savoirsFace à ces changements en cours, la réaction de l'hôpital bruxellois a été d'établir un modèle de gestion hospitalière fondé principalement sur des itinéraires cliniques et des protocoles de soins et en repensant le service médical classique comme exerçant une fonction support "métier". L'objectif étant de proposer une "médecine moderne, multidisciplinaire et transmurale". L'institution va développer dans les prochaines années des itinéraires cliniques de soins structurés, complets et accessibles. "La recherche de l'efficience qualitative et financière par le recours aux itinéraires cliniques et protocoles de soins généralisés se traduit par un gain de temps, chaque intervenant connaissant son rôle et sa mission. Le temps peut alors être consacré au patient qui entre en dialogue constructif sur son propre parcours santé avec la bonne personne à la bonne place"Une série d'investissements et de projets sont programmés dans les années à venir : une informatique médicale moderne ; une polyclinique, une politique de communication basée sur la transmission de savoirs, les mutualisations programmées de ressources (humaines et matérielles) et l'établissement de partenariats d'excellence. "Il n'est jamais facile de se projeter dans l'avenir mais bâtir sur le long terme nécessitait de prendre le temps d'intégrer les enjeux politiques et économiques auxquels la Clinique Saint-Jean sera confrontée dans les prochaines années et de définir les actions les plus porteuses pour valoriser la qualité des soins et la dimension humaine prônées depuis toujours par notre institution", soulignent Benoît PH Hermans (directeur général), Karolien Haese (directrice stratégique) et Edwin Van Laethem, président du conseil d'administration.Rappelons que depuis le 1er juin, les Cliniques de l'Europe et la Clinique Saint-Jean ont décidé d'accroître leur collaboration médicale et de renforcer mutuellement leurs différents services de support .