Une proposition de résolution sur la prévention de l'impact des perturbateurs endocriniens a été approuvée à l'unanimité, ce lundi, en commission de l'Environnement du parlement wallon.
Portée par la députée régionale et sénatrice cdH Véronique Waroux, cette résolution cosignée par le MR, le PS et Ecolo, "s'inscrit dans le prolongement des travaux du Sénat qui ont abouti à un rapport d'information concernant la nécessaire collaboration entre l'autorité fédérale, les Communautés et les Régions en ce qui concerne la prévention et l'élimination de perturbateurs endocriniens présents dans les produits de consommation", indique le cdH.
"Il est urgent de mettre en oeuvre les mesures identifiées à tous les niveaux de pouvoir dans cette résolution, ce qui permettra de préserver considérablement la santé de tous les citoyens et de réduire les coûts sanitaires attribuables aux perturbateurs endocriniens, estimés à l'échelle de l'Union européenne à 157 milliards d'euros par an", a ajouté Véronique Waroux.
Que vise la résolution?
Concrètement, le texte vise à encourager la création d'un groupe international de scientifiques indépendants qui puisse fournir une information objective en la matière, à élaborer un plan d'action national, en concertation avec les scientifiques, les entreprises et la société civile et à mettre en place une signalétique spécifique des produits contenants ces perturbateurs.
Il tend également à sensibiliser les publics vulnérables (enfants, adolescents ainsi que leurs parents et femmes enceintes) et à informer les personnes présentant un risque d'exposition en raison de leur profession (soins de santé, agriculture, construction, ...) ou de leur lieu de vie.
La proposition prévoit en outre l'interdiction du bisphénol, des propylparabènes, butylparabènes et phtalates dans tous les contenants alimentaires, jouets et produits de soins, ou du moins à ceux destinés aux jeunes enfants de 0 à 3 ans ainsi que la réalisation d'un programme de bio-monitoring humain wallon, afin d'évaluer le degré d'exposition à des substances nocives.
Elle appelle encore à l'établissement, à court terme, de zones tampons suffisantes sans pesticide le long des cours d'eau, des zones habitées et des réseaux destinés à recueillir l'eau de pluie, ainsi que dans le voisinage des écoles, des homes, des crèches et d'autres endroits où des enfants sont accueillis.
Portée par la députée régionale et sénatrice cdH Véronique Waroux, cette résolution cosignée par le MR, le PS et Ecolo, "s'inscrit dans le prolongement des travaux du Sénat qui ont abouti à un rapport d'information concernant la nécessaire collaboration entre l'autorité fédérale, les Communautés et les Régions en ce qui concerne la prévention et l'élimination de perturbateurs endocriniens présents dans les produits de consommation", indique le cdH."Il est urgent de mettre en oeuvre les mesures identifiées à tous les niveaux de pouvoir dans cette résolution, ce qui permettra de préserver considérablement la santé de tous les citoyens et de réduire les coûts sanitaires attribuables aux perturbateurs endocriniens, estimés à l'échelle de l'Union européenne à 157 milliards d'euros par an", a ajouté Véronique Waroux.Que vise la résolution?Concrètement, le texte vise à encourager la création d'un groupe international de scientifiques indépendants qui puisse fournir une information objective en la matière, à élaborer un plan d'action national, en concertation avec les scientifiques, les entreprises et la société civile et à mettre en place une signalétique spécifique des produits contenants ces perturbateurs.Il tend également à sensibiliser les publics vulnérables (enfants, adolescents ainsi que leurs parents et femmes enceintes) et à informer les personnes présentant un risque d'exposition en raison de leur profession (soins de santé, agriculture, construction, ...) ou de leur lieu de vie.La proposition prévoit en outre l'interdiction du bisphénol, des propylparabènes, butylparabènes et phtalates dans tous les contenants alimentaires, jouets et produits de soins, ou du moins à ceux destinés aux jeunes enfants de 0 à 3 ans ainsi que la réalisation d'un programme de bio-monitoring humain wallon, afin d'évaluer le degré d'exposition à des substances nocives.Elle appelle encore à l'établissement, à court terme, de zones tampons suffisantes sans pesticide le long des cours d'eau, des zones habitées et des réseaux destinés à recueillir l'eau de pluie, ainsi que dans le voisinage des écoles, des homes, des crèches et d'autres endroits où des enfants sont accueillis.