La cyberattaque menée contre Vivalia et plus globalement envers des institutions de soins, est particulièrement choquante. On se croirait revenu au temps où les diligences se faisaient arrêter et piller par des brigands. Les pirates des temps modernes semblent n'avoir aucun scrupule. Quid des opérations vitales reportées, des consultations postposées, des heures de travail supplémentaires pour les équipes mobilisées, de l'argent gaspillé à des tâches complexes qui auraient pu être évitées...?

Le Conseil fédéral des établissements hospitaliers (CFEH) et le Cabinet du ministre Vandenbroucke ont défini des points d'action pour améliorer la cybersécurité et la gestion des risques dans les hôpitaux. Le gouvernement a dégagé 20 millions d'euros pour mener ces actions à bien en 2022-2023.

La cyberattaque de grande ampleur dont a été victime Vivalia relance avec force le débat sur les moyens alloués par les autorités pour se défendre contre les pirates informatiques. Qu'attend-on pour donner aux institutions de santé les armes pour se défendre contre les hackers?