Les 65 ans et plus sont particulièrement exposés aux risques létaux d'une grippe sévère. C'est pourquoi l'OMS recommande un taux de vaccination de 75% pour cette catégorie de personnes. C'est dans cette optique que Solidaris a étudié les facteurs influençant le taux de vaccination chez les 65 ans et plus.

"Le taux de vaccination entre 2005 et 2009 était stable et se situait autour de 60%. Cependant, la part des 65 ans et plus vaccinés contre la grippe saisonnière a diminué de 8,6 points depuis 2010 pour atteindre 54,1% lors de l'hiver 2015-2016", observe la mutualité socialiste. "Nous avons également mis en évidence des différences régionales puisque le taux de vaccination est plus important en Flandre (60,09% en 2015-2016), qu'en Wallonie (48,99%) et à Bruxelles (45,7%)."

En Wallonie, la partie Est, mais aussi le Sud du Luxembourg et la partie frontalière du Hainaut possèdent les taux de vaccination les plus bas.

Le DMG influence à la hausse le taux de vaccination. Le taux de vaccination des 65 ans et plus ayant ouvert un DMG est deux fois plus élevé que ceux qui n'en disposent pas.

"Chez les personnes âgées de 75 à 95 ans, le taux est supérieur au taux de vaccination chez les 'jeunes séniors', à savoir les personnes entre 65 et 74 ans. De même, 70% des 65 ans et plus qui ont le statut de malade chronique ont été vaccinés contre la grippe."

Dépend du MG

Les MG n'ont pas une pratique homogène en la matière. "Seuls 10% des médecins atteignent le taux recommandé par l'OMS de 75% alors que 10% ne dépassent pas 38%."

Que faire pour améliorer la couverture ? Solidaris propose d'utiliser ses données "pour mettre en place en concertation avec le médecin gestionnaire du DMG et le pharmacien, une information proactive et adaptée à destination des patients à risque". La mutuelle pense aussi que le parcours pour se faire vacciner est trop complexe (prescription du MG, passage par le pharmacien, retour chez le MG...). Enfin, elle veut utiliser les 50-55 ans comme personnes-relais vers les plus âgés, sachant que les quinquagénaires ont tout de même un tiers de risque supplémentaire de subir des complications de la grippe...

Les 65 ans et plus sont particulièrement exposés aux risques létaux d'une grippe sévère. C'est pourquoi l'OMS recommande un taux de vaccination de 75% pour cette catégorie de personnes. C'est dans cette optique que Solidaris a étudié les facteurs influençant le taux de vaccination chez les 65 ans et plus."Le taux de vaccination entre 2005 et 2009 était stable et se situait autour de 60%. Cependant, la part des 65 ans et plus vaccinés contre la grippe saisonnière a diminué de 8,6 points depuis 2010 pour atteindre 54,1% lors de l'hiver 2015-2016", observe la mutualité socialiste. "Nous avons également mis en évidence des différences régionales puisque le taux de vaccination est plus important en Flandre (60,09% en 2015-2016), qu'en Wallonie (48,99%) et à Bruxelles (45,7%)." En Wallonie, la partie Est, mais aussi le Sud du Luxembourg et la partie frontalière du Hainaut possèdent les taux de vaccination les plus bas.Le DMG influence à la hausse le taux de vaccination. Le taux de vaccination des 65 ans et plus ayant ouvert un DMG est deux fois plus élevé que ceux qui n'en disposent pas."Chez les personnes âgées de 75 à 95 ans, le taux est supérieur au taux de vaccination chez les 'jeunes séniors', à savoir les personnes entre 65 et 74 ans. De même, 70% des 65 ans et plus qui ont le statut de malade chronique ont été vaccinés contre la grippe." Dépend du MGLes MG n'ont pas une pratique homogène en la matière. "Seuls 10% des médecins atteignent le taux recommandé par l'OMS de 75% alors que 10% ne dépassent pas 38%."Que faire pour améliorer la couverture ? Solidaris propose d'utiliser ses données "pour mettre en place en concertation avec le médecin gestionnaire du DMG et le pharmacien, une information proactive et adaptée à destination des patients à risque". La mutuelle pense aussi que le parcours pour se faire vacciner est trop complexe (prescription du MG, passage par le pharmacien, retour chez le MG...). Enfin, elle veut utiliser les 50-55 ans comme personnes-relais vers les plus âgés, sachant que les quinquagénaires ont tout de même un tiers de risque supplémentaire de subir des complications de la grippe...