Tout sur Wallonie

En dépit de toutes les mesures supplémentaires adoptées par les autorités, notamment pour soutenir le secteur pendant le covid, les hôpitaux généraux sont dans les difficultés jusqu'au cou. Le nombre d'hôpitaux qui tournent à perte ou se trouvent dans la zone de danger augmente.

Face aux nombreux risques systémiques, les hôpitaux sont-ils démunis? Que peuvent-ils faire pour améliorer leur résilience? Pour trouver réponse à ces questions, le JM Hospitals s'est tourné vers le Dr David Hercot, médecin généraliste de formation, spécialiste en santé publique et conseiller politique de santé au sein du cabinet d'Alain Maron, ministre bruxellois de la Santé.

15,8% des patients hospitalisés ont déclaré au moins un événement indésirable. C'est ce que montre l'enquête Prim (Patient-reported incident measure) menée par la Paqs en collaboration avec trois mutualités, à Bruxelles et en Wallonie. Impliquer les patients dans la mesure des événements indésirables s'impose pour améliorer la qualité et la sécurité des soins dans les hôpitaux.

La fédération Gibbis estime que les spécificités bruxelloises justifient un nombre de lits hospitaliers par habitant plus important en Région de Bruxelles-Capitale que le seuil fixé par la programmation au niveau national.

La situation financière des hôpitaux n'est pas au beau fixe. Un constat répété par l'étude Maha qui voit la situation se détériorer d'année en année, surtout au sud du pays. Les crises successives ont ajouté un sentiment d'urgence. L'inflation déflorera à coup sûr la trésorerie de tous les hôpitaux du pays. Face à des banques davantage frileuses, les institutions de soins peuvent trouver des alternatives à l'instar de Wallonie Santé, le fonds d'investissement wallon dédié au financement des acteurs de l'action sociale et de la santé.

La situation financière des hôpitaux n'est pas au beau fixe. Un constat répété par l'étude Maha qui voit la situation se détériorer d'année en année, surtout au sud du pays. Les crises successives ont ajouté un sentiment d'urgence. L'inflation déflorera à coup sûr la trésorerie de tous les hôpitaux du pays. Face à des banques davantage frileuses, les institutions de soins peuvent trouver des alternatives à l'instar de Wallonie Santé, le fonds d'investissement wallon dédié au financement des acteurs de l'action sociale et de la santé.

Nos confrères du Quotidien du Médecin annoncent que les internes français ont lancé le 27 juillet une procédure judiciaire sous forme d'avertissement aux directions hospitalières. Ils demandent aux établissements de respecter - enfin - le temps de travail maximum des juniors, borné à 48 heures mais dépassé chroniquement dans de nombreux services.

"Dans le sous-groupe de travail (constitué par le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke), je vois beaucoup de convergences avec les représentants du secteur hospitalier et les médecins", a fait observer mardi François Perl, en commission Santé de la Chambre. Le directeur à la mutualité socialiste Solidaris entrevoit la possibilité d'un "accord historique" sur la réforme du financement des hôpitaux.

Le traitement des déchets hospitaliers de type B2, c'est-à-dire ceux comportant un risque de contamination ou de blessure, comme les seringues, se fait quasi exclusivement par incinération. Or, le potentiel de réemploi et de valorisation de la matière de certains types de déchets hospitaliers est bien réel. Un groupe de travail devrait être mis sur pied dans les prochaines semaines.

La nouvelle directrice générale assurera la gestion et la supervision de la relation au marché sud (Wallonie et Bruxelles), en ce compris le suivi des processus d'implémentation et de support, développement commercial et marketing.

Attendu depuis longtemps, le réseau locorégional hospitalier réunissant le CHU Tivoli, le Groupe Jolimont et le CHU Ambroise paré est désormais une réalité. Ce réseau de 2.900 lits et places couvre 755.000 habitants de 42 communes. 1.200 médecins et kinés indépendants et 8.500 salariés y travaillent. Il produit un chiffre d'affaires global d'un milliard d'euros. Ces trois institutions -dont l'ADN est fort différent - ont décidé d'unir leurs destinées. Pour le meilleur.

La Région wallonne vient d'agréer le réseau hospitalier Phare, quasi deux ans après l'annonce de sa création. Il couvre un bassin de soins de 618.000 habitants. 8.500 professionnels y travaillent. Le réseau a pu démontrer son efficacité dans la gestion de la crise du coronavirus.

La Région wallonne vient d'agréer le réseau hospitalier Phare, quasi deux ans après l'annonce de sa création. Il couvre un bassin de soins de 618.000 habitants. 8.500 professionnels y travaillent. Le réseau a pu démontrer son efficacité dans la gestion de la crise du coronavirus.

Wallonie Santé, unique fonds public d'investissement du secteur de la santé et de l'action sociale en Wallonie, lance le nouveau prêt " ProPulsion Santé ". Les structures fragilisées peuvent renforcer leur solvabilité financière tout en bénéficiant de liquidités. Ce prêt subordonné d'un montant maximal de 1,8 millions d'euros et conjoint à un crédit bancaire équivalent est disponible dès à présent.

S'il y a bien un contexte où l'adjectif " kafkaïen " a toute sa place, c'est dans la réglementation en matière de transport des malades - un système d'une complexité cauchemardesque et absurde où plus personne ne s'y retrouve, que ce soit au Nord ou au Sud du pays.

La commission de la Santé de la Chambre a adopté mardi, en deuxième lecture, le projet de loi organisant les hôpitaux en un maximum de 25 réseaux à l'horizon 2020, 13 en Flandre, 8 en Wallonie et 4 à Bruxelles, avec au minimum un réseau pour 400.000 habitants.

En Wallonie, la constitution des huit réseaux hospitaliers loco-régionaux est bloquée par un vide juridique concernant la collaboration entre institutions privées et publiques. La ministre Valérie De Bue a fait adopter le 8 novembre par le gouvernement wallon un avant-projet de décret visant à sécuriser sur le plan juridique toute forme de rapprochements.