La démarche d'accréditation de la Clinique a démarré en 2015. " Contrairement à d'autres hôpitaux, nous avons voulu voir cette démarche dans la durée ", commente Paul d'Otreppe, directeur général de la Clinique St-Luc de Bouge. " Nous étions conscients, au départ, qu'il y a des choses à améliorer. Nous voulions mettre l'accent sur le fait d'avoir des procédures écrites notamment, mais nous voulions également corriger certains problèmes de fond. Nous nous sommes donnés le temps de le faire : la démarche d'accréditation nous a pris quatre ans alors que d'autres structures se donnent deux ans pour y arriver. Nous étions donc dans les tous premiers à rentrer dans le processus, mais nous avons rendu notre dossier plus tard. "

La démarche

Contrairement à la Flandre, la Wallonie ne pousse pas à l'accréditation. " En Flandre, la région incite clairement à l'accréditation, l'argument étant que celle-ci remplace, ou plutôt complète la visite d'agrément qui est dès lors plus light. En Wallonie par contre, il n'y a pas d'incitant. C'est donc sur base volontaire que le CA a décidé d'initier la démarche. Et l'accréditation ne nous octroiera pas une visite d'agrément plus clémente ", sourit le directeur général.

Les différentes étapes de ce processus, à savoir, la préanalyse de 2015, l'évaluation de l'état de préparation, la mesure de la culture qualité de 2016 et la visite simulée de novembre 2017 ont donné l'occasion aux équipes d'évaluer le niveau de conformité aux référentiels et le travail à effectuer. La visite officielle d'accréditation a eu lieu du 18 au 23 juin 2018. Enfin, l'hôpital a reçu, en juillet, l'accréditation de niveau Or en atteignant 96,7% des critères de ce niveau.

Cette reconnaissance, qui a été octroyée pour une durée de 3 ans (2018-2021), ne constitue qu'une étape pour Paul D'otreppe. " En cours de route, nous avons remarqué que le processus d'accréditation était parfois un one shot avec un soufflé qui retombe une fois le sésame obtenu. Nous voulions au contraire surfer sur la dynamique de l'accréditation pour faire naître une démarche d'amélioration continue. "

Les futures réformes en ligne de mire

À l'heure où les hôpitaux sont financés en fonction de leur activité et de la qualité des soins, à l'aube de la mise en place des réseaux hospitaliers, cette reconnaissance internationale vient renforcer la position de la Clinique Saint-Luc Bouge dans le paysage hospitalier namurois. Il devient en effet le premier hôpital de la province à obtenir l'accréditation. " L'accréditation est un excellent outil pour mettre les gens autour d'une table. C'est un outil de gestion de la qualité qui permet de se poser des questions sur les différentes cultures hospitalières et de se préparer dans le cadre des réseaux et des fusions. C'est notre motivation première. "

L'accréditation n'est pas un outil de négociation pour autant, considère le directeur général. " Il permet toutefois de se comparer entre hôpitaux. Il n'y a pas que des chiffres financiers ni des chiffres d'activités, il y a aussi toutes les bonnes pratiques qu'un hôpital peut mettre en valeur. "

C'est un travail à ne pas sous-estimer. Ce sont trois années de travail. Des dizaines de milliers de pages réalisées.

La démarche d'accréditation de la Clinique a démarré en 2015. " Contrairement à d'autres hôpitaux, nous avons voulu voir cette démarche dans la durée ", commente Paul d'Otreppe, directeur général de la Clinique St-Luc de Bouge. " Nous étions conscients, au départ, qu'il y a des choses à améliorer. Nous voulions mettre l'accent sur le fait d'avoir des procédures écrites notamment, mais nous voulions également corriger certains problèmes de fond. Nous nous sommes donnés le temps de le faire : la démarche d'accréditation nous a pris quatre ans alors que d'autres structures se donnent deux ans pour y arriver. Nous étions donc dans les tous premiers à rentrer dans le processus, mais nous avons rendu notre dossier plus tard. "La démarcheContrairement à la Flandre, la Wallonie ne pousse pas à l'accréditation. " En Flandre, la région incite clairement à l'accréditation, l'argument étant que celle-ci remplace, ou plutôt complète la visite d'agrément qui est dès lors plus light. En Wallonie par contre, il n'y a pas d'incitant. C'est donc sur base volontaire que le CA a décidé d'initier la démarche. Et l'accréditation ne nous octroiera pas une visite d'agrément plus clémente ", sourit le directeur général.Les différentes étapes de ce processus, à savoir, la préanalyse de 2015, l'évaluation de l'état de préparation, la mesure de la culture qualité de 2016 et la visite simulée de novembre 2017 ont donné l'occasion aux équipes d'évaluer le niveau de conformité aux référentiels et le travail à effectuer. La visite officielle d'accréditation a eu lieu du 18 au 23 juin 2018. Enfin, l'hôpital a reçu, en juillet, l'accréditation de niveau Or en atteignant 96,7% des critères de ce niveau.Cette reconnaissance, qui a été octroyée pour une durée de 3 ans (2018-2021), ne constitue qu'une étape pour Paul D'otreppe. " En cours de route, nous avons remarqué que le processus d'accréditation était parfois un one shot avec un soufflé qui retombe une fois le sésame obtenu. Nous voulions au contraire surfer sur la dynamique de l'accréditation pour faire naître une démarche d'amélioration continue. "Les futures réformes en ligne de mireÀ l'heure où les hôpitaux sont financés en fonction de leur activité et de la qualité des soins, à l'aube de la mise en place des réseaux hospitaliers, cette reconnaissance internationale vient renforcer la position de la Clinique Saint-Luc Bouge dans le paysage hospitalier namurois. Il devient en effet le premier hôpital de la province à obtenir l'accréditation. " L'accréditation est un excellent outil pour mettre les gens autour d'une table. C'est un outil de gestion de la qualité qui permet de se poser des questions sur les différentes cultures hospitalières et de se préparer dans le cadre des réseaux et des fusions. C'est notre motivation première. "L'accréditation n'est pas un outil de négociation pour autant, considère le directeur général. " Il permet toutefois de se comparer entre hôpitaux. Il n'y a pas que des chiffres financiers ni des chiffres d'activités, il y a aussi toutes les bonnes pratiques qu'un hôpital peut mettre en valeur. " C'est un travail à ne pas sous-estimer. Ce sont trois années de travail. Des dizaines de milliers de pages réalisées.