La volonté soudaine du cdH de ne plus travailler au sein des entités fédérées avec les socialistes - devenus "infréquentables" - risque d'impacter de nombreux dossiers "santé" en charge des gouvernements bruxellois, wallon et de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Le jdM dresse une liste non-exhaustive des projets et décisions qui risquent de connaître un bon coup de frein.
Au niveau de la Fédération Wallonie-Bruxelles, les discussions difficiles sur le financement des infrastructures hospitalières universitaires risquent d'être un peu perturbées. Rudy Demotte, le ministre-président compétent pour les hôpitaux académiques et son cabinet, sont à la manoeuvre depuis plusieurs mois. Le décret ad hoc, aligné sur le système wallon déjà prêt, a été approuvé par le gouvernement de la FWB, pas encore les arrêtés d'exécution.
A Bruxelles, Iriscare, l'office bicommunautaire de la santé, de l'aide aux personnes et des prestations familiales, devrait être opérationnel fin 2017, début 2018. Depuis les transferts de compétences en santé liés à la 6e réforme de l'Etat, la Région bruxelloise est responsable de politiques telles que la gestion de la première ligne de soins (garde, organisation...), le financement des infrastructures hospitalières, la distribution des allocations familiales. Un remaniement du gouvernement bruxellois risque de ralentir la mise en place des politiques de santé, entre autres, en postposant la mise en place d'Iriscare. Le dossier des allocations familiales - bloqué actuellement pour divergence de vues entre PS et cdH et complexité institutionnelle - doit absolument être finalisé avant 2019.
Le gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale n'a pas encore approuvé de réforme du financement des infrastructures hospitalières. En outre, rappelons que certains hôpitaux publics bruxellois (CHU Bxl, CHU Brugmann), sous la tutelle de la Cocom, sont actuellement particulièrement secoués par des problèmes de gouvernance (cumul et jetons de présence) visant Yvan Mayeur (PS), Christophe Pourtois (MR), Pascale Peraïta (PS) .
En Wallonie, outre le plan "première ligne", la mise en place de l'assurance autonomie risque de prendre du retard. Qui concrétisera l'assurance autonomie, chère au ministre Maxime Prévot (cdH) mais fortement critiquée par le PS, et publiquement (dans Le Soir) par Jean-Pascal Labille, secrétaire général de Solidaris et Thierry Bodson, patron de la FGTB? Quid également des préparatifs indispensables pour la future gestion par l'Aviq des allocations familiales en 2019?
En FWB, qui prendra le relais du ministre de l'Enseignement supérieur pour finaliser l'examen d'entrée en médecine qui sera organisé le 8 septembre ? Jean-Claude Marcourt (PS) y allait à reculons mais cette "épreuve" ne pourra pas être improvisée.
Question de méthode
Les autorités régionales n'ont pas toutes réagi de la même façon au "retrait de la prise" par le cdH. En Wallonie, le parlement a décidé de suspendre durant toute la semaine ses travaux. Par contre, le gouvernement bruxellois a décidé de continuer comme avant le "coup de semonce". "Mettre des gouvernements cul par-dessus tête, ce n'est pas une méthode", a commenté le ministre Bruxellois Didier Gosuin (Défi) au début de la crise politique.
A l'inverse, du côté du cdH, plusieurs responsables estiment que les dossiers n'avançaient déjà plus depuis des mois en raison de l'inactivité des ministres socialistes, trop occupés à éteindre les feux provoqués par les affaires (Publifin, Samusocial, ISPPC...).
Au niveau de la Fédération Wallonie-Bruxelles, les discussions difficiles sur le financement des infrastructures hospitalières universitaires risquent d'être un peu perturbées. Rudy Demotte, le ministre-président compétent pour les hôpitaux académiques et son cabinet, sont à la manoeuvre depuis plusieurs mois. Le décret ad hoc, aligné sur le système wallon déjà prêt, a été approuvé par le gouvernement de la FWB, pas encore les arrêtés d'exécution.A Bruxelles, Iriscare, l'office bicommunautaire de la santé, de l'aide aux personnes et des prestations familiales, devrait être opérationnel fin 2017, début 2018. Depuis les transferts de compétences en santé liés à la 6e réforme de l'Etat, la Région bruxelloise est responsable de politiques telles que la gestion de la première ligne de soins (garde, organisation...), le financement des infrastructures hospitalières, la distribution des allocations familiales. Un remaniement du gouvernement bruxellois risque de ralentir la mise en place des politiques de santé, entre autres, en postposant la mise en place d'Iriscare. Le dossier des allocations familiales - bloqué actuellement pour divergence de vues entre PS et cdH et complexité institutionnelle - doit absolument être finalisé avant 2019. Le gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale n'a pas encore approuvé de réforme du financement des infrastructures hospitalières. En outre, rappelons que certains hôpitaux publics bruxellois (CHU Bxl, CHU Brugmann), sous la tutelle de la Cocom, sont actuellement particulièrement secoués par des problèmes de gouvernance (cumul et jetons de présence) visant Yvan Mayeur (PS), Christophe Pourtois (MR), Pascale Peraïta (PS) .En Wallonie, outre le plan "première ligne", la mise en place de l'assurance autonomie risque de prendre du retard. Qui concrétisera l'assurance autonomie, chère au ministre Maxime Prévot (cdH) mais fortement critiquée par le PS, et publiquement (dans Le Soir) par Jean-Pascal Labille, secrétaire général de Solidaris et Thierry Bodson, patron de la FGTB? Quid également des préparatifs indispensables pour la future gestion par l'Aviq des allocations familiales en 2019?En FWB, qui prendra le relais du ministre de l'Enseignement supérieur pour finaliser l'examen d'entrée en médecine qui sera organisé le 8 septembre ? Jean-Claude Marcourt (PS) y allait à reculons mais cette "épreuve" ne pourra pas être improvisée. Question de méthodeLes autorités régionales n'ont pas toutes réagi de la même façon au "retrait de la prise" par le cdH. En Wallonie, le parlement a décidé de suspendre durant toute la semaine ses travaux. Par contre, le gouvernement bruxellois a décidé de continuer comme avant le "coup de semonce". "Mettre des gouvernements cul par-dessus tête, ce n'est pas une méthode", a commenté le ministre Bruxellois Didier Gosuin (Défi) au début de la crise politique. A l'inverse, du côté du cdH, plusieurs responsables estiment que les dossiers n'avançaient déjà plus depuis des mois en raison de l'inactivité des ministres socialistes, trop occupés à éteindre les feux provoqués par les affaires (Publifin, Samusocial, ISPPC...).