Critique constructive donc de la part des trois instances qui veulent continuer à prendre part aux discussions pour l'améliorer.

En effet, certains propositions sont trop hâtives.

1/En particulier, Absym, VGSO et AMSF s'interrogent au sujet du stage à temps partiel qui sera autorisé pour autant qu'un taux d'activité minimal de 50% soit atteint (cette proposition a déjà été transposée dans un Arrêté ministériel). "Les concepts 'temps plein' et 'temps partiel' doivent être plus concrètement définis. Si la totalité de la période de stage se décline à temps partiel, cela implique une prolongation conséquente voire, au maximum, un doublement de la durée de formation. Cela aura également un impact négatif sur la constitution de la pension, qui ne pourra débuter que bien plus tard. Ce cas de figure requiert des informations plus concrètes."

2/ "Il est inacceptable que les six mois de stage hospitalier que les candidats médecins généralistes ont suivi au cours de leur formation de base en tant qu'étudiant, puissent être pris en compte pour la valorisation du stage hospitalier, dans le cadre de leur formation spécifique en médecine générale."

En matière de rétribution, il ne peut être question de vouchers à moduler en fonction de la spécialité, du lieu de formation ou de la nature du stage.

Une formation de trois ans incluant un stage hospitalier est évidemment un must mais "des garanties sont indispensables pour éviter la concurrence entre médecins généralistes en formation (MGF) et médecins spécialistes en formation (MSF) lors de la recherche d'une place de stage".

3/La "structure interadministrative" (SPF Santé publique et l'INAMI) pour la gestion du financement des stages pour les MSF est une bonne chose de même que l'étroite collaboration avec la Commission de planification et le Conseil supérieur. Mais les trois organes insistent pour que cette structure dispose d'une gestion paritaire (INAMI, SPF, syndicats médicaux et représentants des assistants).

4/Les trois signataires demandent que les vouchers attribués aux médecins en formation pour les faire encaisser par les maîtres de stage soit uniformes. "Il ne peut être question de vouchers à moduler en fonction de la spécialité, du lieu de formation ou de la nature du stage. Proposer des vouchers différents pour stimuler les spécialités en pénurie est également exclu."

L'objectif doit être d'uniformiser les salaires. "Le développement ultérieur du statut sui generis des MGF et des MSF reste une priorité. Cela ne doit pas être mis de côté."

Enfin, il faut un financement transparent. "Au sein du nouveau modèle de financement pour la formation des MSF, les honoraires pour l'assistance opératoire (environ 10 millions d'euros par an et non 15 millions) sont repris dans un pot commun. C'est inacceptable. Il est également problématique que le budget de 10 millions d'euros récemment obtenu pour les maîtres de stage non universitaires disparaisse de ce même pot."

De même, il est regrettable que le Livre blanc n'aborde pas le problème des médecins (MSF) étrangers provenant de l'UE hors quota. "La mise en place d'un examen linguistique, comme c'est le cas dans plusieurs de nos pays voisins, est indispensable." Sous-entendu : un médecin qui ne parle pas bien la langue est dangereux pour le patient.

Critique constructive donc de la part des trois instances qui veulent continuer à prendre part aux discussions pour l'améliorer.En effet, certains propositions sont trop hâtives.1/En particulier, Absym, VGSO et AMSF s'interrogent au sujet du stage à temps partiel qui sera autorisé pour autant qu'un taux d'activité minimal de 50% soit atteint (cette proposition a déjà été transposée dans un Arrêté ministériel). "Les concepts 'temps plein' et 'temps partiel' doivent être plus concrètement définis. Si la totalité de la période de stage se décline à temps partiel, cela implique une prolongation conséquente voire, au maximum, un doublement de la durée de formation. Cela aura également un impact négatif sur la constitution de la pension, qui ne pourra débuter que bien plus tard. Ce cas de figure requiert des informations plus concrètes."2/ "Il est inacceptable que les six mois de stage hospitalier que les candidats médecins généralistes ont suivi au cours de leur formation de base en tant qu'étudiant, puissent être pris en compte pour la valorisation du stage hospitalier, dans le cadre de leur formation spécifique en médecine générale."Une formation de trois ans incluant un stage hospitalier est évidemment un must mais "des garanties sont indispensables pour éviter la concurrence entre médecins généralistes en formation (MGF) et médecins spécialistes en formation (MSF) lors de la recherche d'une place de stage".3/La "structure interadministrative" (SPF Santé publique et l'INAMI) pour la gestion du financement des stages pour les MSF est une bonne chose de même que l'étroite collaboration avec la Commission de planification et le Conseil supérieur. Mais les trois organes insistent pour que cette structure dispose d'une gestion paritaire (INAMI, SPF, syndicats médicaux et représentants des assistants).4/Les trois signataires demandent que les vouchers attribués aux médecins en formation pour les faire encaisser par les maîtres de stage soit uniformes. "Il ne peut être question de vouchers à moduler en fonction de la spécialité, du lieu de formation ou de la nature du stage. Proposer des vouchers différents pour stimuler les spécialités en pénurie est également exclu." L'objectif doit être d'uniformiser les salaires. "Le développement ultérieur du statut sui generis des MGF et des MSF reste une priorité. Cela ne doit pas être mis de côté."Enfin, il faut un financement transparent. "Au sein du nouveau modèle de financement pour la formation des MSF, les honoraires pour l'assistance opératoire (environ 10 millions d'euros par an et non 15 millions) sont repris dans un pot commun. C'est inacceptable. Il est également problématique que le budget de 10 millions d'euros récemment obtenu pour les maîtres de stage non universitaires disparaisse de ce même pot."De même, il est regrettable que le Livre blanc n'aborde pas le problème des médecins (MSF) étrangers provenant de l'UE hors quota. "La mise en place d'un examen linguistique, comme c'est le cas dans plusieurs de nos pays voisins, est indispensable." Sous-entendu : un médecin qui ne parle pas bien la langue est dangereux pour le patient.