Tout sur Santé publique

À partir du 1er juillet 2024, tous les hôpitaux recevront le même montant pour les médicaments à usage courant d'un même patient et non plus une somme mixte forfait/à l'acte en fonction de la consommation du patient.

Le ministre des Affaires sociales et de la Santé publique vient de prendre sa plus belle plume pour rassurer les directeurs hospitaliers qui s'inquiètent depuis des mois de l'augmentation des coûts (énergie, matériel et salaire) auxquels ils doivent faire face. Une note de neuf pages énumère les actions entreprises par les autorités.

Frank Vandenbroucke libère 852 millions d'euros pour l'augmentation linéaire des honoraires des prestataires indépendants, la concrétisation de l'accord social et la valorisation du travail des infirmières spécialisées.

Le ministre des Affaires sociales et de la Santé publique veut réformer le financement hospitalier en gardant quatre objectifs cruciaux en ligne de mire: décourager la surconsommation et se concentrer davantage sur la santé ; moins de complexité et plus de transparence ; moins de concurrence et plus de coopération ; et moins de suppléments et plus de sécurité tarifaire. Un plan ambitieux dont les premiers jalons devraient déjà être posés cette année.

" Les éléments présentés par le ministre fédéral de la Santé publique, Frank Vandenbroucke, et le timing envisagé pour les opérationnaliser dénotent une véritable vision pour le secteur, une volonté d'aller de l'avant et d'aboutir ", réagit la fédération Unessa, qui recommande au ministre de bien prendre le temps de la concertation.

Pas encore de grandes annonces pour réformer le secteur hospitalier, mais le ministre de la Santé publique a présenté lors du récent congrès de l'Association belge des hôpitaux le fil rouge de sa politique hospitalière. En ligne de mire l'amélioration de l'accessibilité et la fin progressive des suppléments d'honoraires.

Le ministre de la Santé publique et des Affaires sociales a toujours l'intention de rendre la vaccination Covid obligatoire pour les soignants et les médecins. La législation ad hoc est presque prête. Extrait de la longue interview accordée par Frank Vandenbroucke au jdM/AK.

"L'employeur dont le personnel, les entrepreneurs ou les sous-traitants courent un risque d'accident par piqûre ou d'exposition au sang et autres fluides est tenu de réaliser une analyse des risques, de prendre des mesures de prévention et de sécurité spécifiques, d'informer et former son personnel de manière adéquate et de mettre en place une procédure de notification et de suivi."

Après deux ans de préparation en coulisses, tout est enfin prêt pour la publication au Moniteur ! Maggie De Block et les représentants des pharmaciens avaient stipulé dans le Cadre Pluriannuel qu'un organe consultatif fédéral devrait être mis en place pour la profession, par analogie avec celui qui existait déjà notamment pour les médecins. Ce conseil national d'avis est désormais réalité - fût-ce uniquement, pour l'heure, sur le papier.

Le respect des bonnes pratiques en matière d'hygiène des mains s'améliore auprès du personnel soignant, se réjouit mardi l'Institut de santé publique (ISP). A l'issue de la 7e campagne de sensibilisation menée en 2016-2017, la proportion du personnel observant les règles d'usage atteint 78%, contre 71,6% auparavant. Les médecins se placent quatrième (72,9%) mais enregistrent la plus forte progression (+12,3%).

Une centaine de militants du front commun syndical attendaient ce lundi les sept ministres belges de la Santé qui devaient se retrouver lundi après-midi pour une conférence interministérielle (CIM) consacrée aux réseaux hospitaliers. "Nous avons pu discuter avec certains d'entre eux mais la ministre fédérale, Maggie De Block, est entrée par une porte dérobée et a refusé tout contact", a indiqué Yves Hellendorff (CNE).

L'Absym, le Vlaamse Geneeskundig Studenten Overleg (VGSO) et l'Association nationale des médecins spécialistes en formation (AMSF) sont majoritairement sur la même longueur d'ondes en ce qui concerne leur appréciation du 'Livre vert pour le financement et la programmation des stages pour les médecins'. Ce document de réflexion du cabinet De Block est un pas évident vers une solution intégrée pour la double cohorte, la capacité en stages ainsi que le financement et le contrôle de la qualité des stages proposés aux médecins. Mais certains points sont inacceptables.

"Le maintien de structures pédiatriques dans les hôpitaux spécialisés et de référence est la seule garantie de fournir aux enfants de ce pays des soins de qualité", avertissent les pédiatres. Ils demandent aux autorités d'être impliqués via la concertation dans la nouvelle politique des réseaux.

Dans un avenir proche, un médecin-chef devra être à la tête de chaque réseau locorégional. Il en faudra donc 25. Ce "médecin-chef de réseau" peut être une personne, qui incarne cette fonction, ou un collège des médecins-chefs hospitaliers. Le Cabinet De Block préfère la première solution. La ministre esquisse les contours de cette nouvelle fonction dans sa dernière note conceptuelle "réseau".

Étant donné qu'aucun accord n'est en vue un prix acceptable, le médicament Orkambi contre la mucoviscidose, ne peut pas être rembourser ni dans notre pays ni aux Pays-Bas. C'est pour cette raison que la Belgique et les Pays-Bas ont dû mettre fin à leurs négociations avec le fabricant Vertex.Les autorités belges ont informé l'entreprise de cette décision.