Une centaine de militants du front commun syndical attendaient ce lundi les sept ministres belges de la Santé qui devaient se retrouver lundi après-midi pour une conférence interministérielle (CIM) consacrée aux réseaux hospitaliers. "Nous avons pu discuter avec certains d'entre eux mais la ministre fédérale, Maggie De Block, est entrée par une porte dérobée et a refusé tout contact", a indiqué Yves Hellendorff (CNE).
Devant "l'impossibilité de discuter et de se faire entendre", les militants ont envahi le hall du SPF Santé publique où se tenait la réunion. "Nous avons exigé que la ministre descende, ce qu'elle a continué à refuser. Finalement, une délégation syndicale a pu s'entretenir avec son chef de cabinet et le directeur du SPF", a poursuivi le responsable du syndicat chrétien.
"Son chef de cabinet est très clairement dans son monde et applique un plan de vol qui ne doit pas changer", a ajouté Yves Hellendorff en regrettant qu'il n'y ait "aucune compréhension" de ce que revendiquent les syndicats.
"Nous avons réclamé la reprise immédiate des négociations mais nous n'avons obtenu aucun engagement. Or, il est clair qu'en l'absence de garanties formelles quant à la mise en place de balises avant l'introduction du système de réseaux hospitaliers, le front commun mettra sur pied un plan d'actions", a-t-il enfin averti.
Pour les syndicats, qui craignaient le passage en force de la ministre De Block lors de la CIM, "les enjeux en termes d'emplois, de conditions de travail, de mobilité géographique et professionnelle sont capitaux."
"Il est évident que si la ministre ne garantit pas des réponses claires et engageantes à nos demandes de balises, avant de lancer le dispositif, il y aura des réactions syndicales importantes, à la mesure des enjeux", avait déjà annoncé le front commun en fin de semaine dernière.
Devant "l'impossibilité de discuter et de se faire entendre", les militants ont envahi le hall du SPF Santé publique où se tenait la réunion. "Nous avons exigé que la ministre descende, ce qu'elle a continué à refuser. Finalement, une délégation syndicale a pu s'entretenir avec son chef de cabinet et le directeur du SPF", a poursuivi le responsable du syndicat chrétien."Son chef de cabinet est très clairement dans son monde et applique un plan de vol qui ne doit pas changer", a ajouté Yves Hellendorff en regrettant qu'il n'y ait "aucune compréhension" de ce que revendiquent les syndicats. "Nous avons réclamé la reprise immédiate des négociations mais nous n'avons obtenu aucun engagement. Or, il est clair qu'en l'absence de garanties formelles quant à la mise en place de balises avant l'introduction du système de réseaux hospitaliers, le front commun mettra sur pied un plan d'actions", a-t-il enfin averti. Pour les syndicats, qui craignaient le passage en force de la ministre De Block lors de la CIM, "les enjeux en termes d'emplois, de conditions de travail, de mobilité géographique et professionnelle sont capitaux." "Il est évident que si la ministre ne garantit pas des réponses claires et engageantes à nos demandes de balises, avant de lancer le dispositif, il y aura des réactions syndicales importantes, à la mesure des enjeux", avait déjà annoncé le front commun en fin de semaine dernière.