Partant du constat que le milieu aquatique est l'exutoire de plusieurs contaminants, le projet vise à surveiller et déterminer le lien entre l'exposition de résidus pharmaceutiques sur certaines espèces aquatiques afin de développer un indicateur de toxicité et améliorer la prédiction des conséquences de certaines actions de gestion sur les écosystèmes. Le projet prévoit une approche pluridisciplinaire, dont des analyses chimiques et biologiques effectuées de part et d'autre de la frontière franco-belge, dans la Meuse, la Semois et la Sambre. Cinq espèces seront étudiées, dont une mousse, un mollusque, un crustacé et deux espèces de poissons. Pour pallier l'absence de connaissance sur "l'historique" des organismes en place, le projet propose de développer une approche dite "active" fondée sur l'encagement d'individus similaires provenant d'une même population de référence et bien connue du consortium sur quatre sites en amont et en aval des stations d'épuration. Par ailleurs, cinq molécules pharmaceutiques seront étudiées, dont le diclofénac et le paracétamol. Les résultats des expériences déjà menées préalablement en laboratoire sont attendus pour la fin de l'année, tandis qu'il faudra attendre 2019 pour les résultats de l'encagement posé dès 2018. Un consortium de huit partenaires opérateurs et sept partenaires associés travaille au développement de DIADeM, qui est piloté et porté par l'université de Reims Champagne Ardenne et financé à 50% par le Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) sur un budget d'un peu plus de deux millions d'euros.
Lancement du projet DIADeM, un nouvel outil pour évaluer la santé de la Meuse
Le projet de développement d'une approche intégrée pour le diagnostic de la qualité des eaux de la Meuse baptisé DIADeM a été officiellement lancé à Namur lors d'une journée de conférences à destination notamment des partenaires du projet. Dans le cadre du nouveau programme INTERREG (France, Wallonie, Flandre), DIADeM vise à identifier et à mesurer les perturbations dues aux rejets des stations d'épuration (STEPs), notamment des résidus médicamenteux, sur les organismes aquatiques du milieu récepteur.
Partant du constat que le milieu aquatique est l'exutoire de plusieurs contaminants, le projet vise à surveiller et déterminer le lien entre l'exposition de résidus pharmaceutiques sur certaines espèces aquatiques afin de développer un indicateur de toxicité et améliorer la prédiction des conséquences de certaines actions de gestion sur les écosystèmes. Le projet prévoit une approche pluridisciplinaire, dont des analyses chimiques et biologiques effectuées de part et d'autre de la frontière franco-belge, dans la Meuse, la Semois et la Sambre. Cinq espèces seront étudiées, dont une mousse, un mollusque, un crustacé et deux espèces de poissons. Pour pallier l'absence de connaissance sur "l'historique" des organismes en place, le projet propose de développer une approche dite "active" fondée sur l'encagement d'individus similaires provenant d'une même population de référence et bien connue du consortium sur quatre sites en amont et en aval des stations d'épuration. Par ailleurs, cinq molécules pharmaceutiques seront étudiées, dont le diclofénac et le paracétamol. Les résultats des expériences déjà menées préalablement en laboratoire sont attendus pour la fin de l'année, tandis qu'il faudra attendre 2019 pour les résultats de l'encagement posé dès 2018. Un consortium de huit partenaires opérateurs et sept partenaires associés travaille au développement de DIADeM, qui est piloté et porté par l'université de Reims Champagne Ardenne et financé à 50% par le Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) sur un budget d'un peu plus de deux millions d'euros.