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Malgré la baisse de l'activité hospitalière, les hôpitaux ont connu une hausse de déchets dangereux liés au Covid-19. Le traitement de ces déchets de type B2 s'effectue via co-incinération. Une co-incinération qui implique un flux d'autres déchets qui a été mis à mal par l'activité économique en berne et le confinement. D'où un risque de ne pas pouvoir éliminer tous les déchets hospitaliers.

Les hôpitaux belges ont accueilli 459 nouveaux patients atteints du coronavirus au cours des dernières 24 heures, pour un total de 5.590 personnes hospitalisées dans ce contexte, a indiqué jeudi le centre de crise du SPF Santé publique. En outre, 283 nouveaux décès sont à déplorer. Comme la veille, il y a eu davantage de sorties de l'hôpital (483) que d'entrées, a indiqué le virologue Emmanuel André lors du point presse quotidien sur le bilan de la pandémie en Belgique.

Pour rappel : la Commission nationale médico-mutualiste a signé un accord le 19 décembre 2019 dans des circonstances assez exceptionnelles. D'une part, le budget des soins de santé proposé par le Comité de l'Assurance a été rejeté par le gouvernement et de ce fait, le "contexte budgétaire" proposé par le gouvernement est arrivé tardivement (deuxième moitié de novembre). D'autre part, en l'absence de nouveau gouvernement fédéral, on n'en connaît pas les principales orientations. Voici le rappel du contenu de l'accord.

Le cabinet Expense Reduction Analysts (ERA) collabore avec une vingtaine d'hôpitaux belges pour optimaliser le coût de leurs fournitures et services. Dans une période où les hôpitaux sont soumis à une forte pression financière, cette approche peut faire la différence.

La majorité des hôpitaux francophones de Belgique utilise des dossiers patients informatisés (DPI) développés par Xperthis. Melchior Wathelet, CEO de cette société belge, souligne l'importance d'une étroite collaboration entre les hôpitaux, les utilisateurs et les producteurs de ces solutions informatiques pour implémenter de façon optimale ces systèmes complexes.

Plusieurs dirigeants d'hôpitaux wallons ont décidé ne pas attendre que la réforme hospitalière soit définitivement ficelée avant de réfléchir à la mise sur pied concrète des réseaux hospitaliers. A l'initiative d'Unessa, une vingtaine de directeurs se réunissent depuis quelques semaines pour échanger et formuler des propositions constructives, entre autres à l'attention des pouvoirs publics.

Le pourcentage des femmes qui gèrent quotidiennement un hôpital s'élève à 22% dans les hôpitaux francophones. Un directeur hospitalier francophone sur cinq est donc une femme. C'est ce qui ressort d'une enquête réalisée par le journal du Médecin et son journal frère le Artsenkrant.